En ces moments spécifiques où le Burkina Faso se trouve, une fois de plus, à la croisée des chemins de son histoire, je viens par ce message APPORTER MON TOTAL SOUTIEN AUX NOUVELLES AUTORITÉS MILITAIRES DE LA TRANSITION ( MPSR) et interpeller les consciences sur nos responsabilités individuelles et collectives pour le Faso.
Vous vous souviendrez de « ma démission du poste de Médiateur du Faso pour convenance personnelle en fin septembre 2021.
Il y’a des moments dans le compagnonnage et le parcours des Êtres humains, où il convient d’opérer des choix pour l’intérêt supérieur de la nation, d’adopter des décisions, de s’assumer en toute connaissance de cause et en toute responsabilité au regard de plusieurs aléas « Cf lettre officielle.
Un amer constat de déphasage de vue dans la gestion de la gouvernance politique, sécuritaire… s’imposait de toute évidence à moi.
Le mécontentement et refus d’abdiquer, d’assister impuissamment face : au bafouement de l’honneur de nos FDS / VDP – PDI et l’humiliation de la mère patrie ; à la perte des repères humanitaires et le délitement des valeurs sociétales ; aux déviances du repli identitaire et la souillure de territoire national par le sang versé des nôtres…. dans ce contexte d’insécurité, d’incertitude, de précarité, d’amertume, de fragilité, d’épreuves ont engendré cette révolution de consciences et ce Coup de Force des instances politiques républicaines ou Coup d’Etat militaire.
Entre privilégié et défendre les principes dites démocratiques dans un Etat républicain en DÉLIQUESCENCE SOCIO -SÉCURITAIRE et perte d’une majeure partie de la souveraineté nationale (avec au moins 70°/• du territoire sous le joug terroriste), et le CHOIX du REFUS D’EFFONDREMENT de notre nation à travers une GESTION TRANSITOIRE, CONJOINTE MILITARO CIVILE à même de résoudre l’équation sécuritaire et l’unité nationale, mon choix ne souffre point de débat et porte inéluctablement et objectivement en tant que patriote vers la deuxième option.
Les différentes réactions et choix stratégiques des uns et des autres n’étaient qu’une nième interpellation patriotique dans l’objectif d’inciter un sursaut salvateur à même de pallier aux lacunes, léthargie, torpeur et défaillances enregistrées.
L’illusion de la maîtrise situationnelle et le manque de réactivité appropriée assimilable à une incompétence et une insouciance inadmissible pour un pouvoir issue des conséquences d’une insurrection et d’un engagement populaire.
Nous avons l’obligation de réadapter nos logiciels à nos réalités sociétales, à changer de paradigmes, revisiter nos visions et idéaux face à la problématique de l’hydre terroriste qui s’impose comme une question de survie de souveraineté, d’honneur, de dignité et d’intégrité nationale.
L’ADHESION ET L’ASSENTIMENT POPULAIRES sur cette question spécifique du retour des militaires dans la Gouvernance politique sont très expressifs et édifiantes.
Aux Hommes politiques civils d’en tirer les conséquences et de se revisiter. Tous les patriotes honnêtes ont le devoir sinon l’obligation d’accompagner l’éveil de conscience, de SOUTENIR le MOUVEMENT PATRIOTIQUE POUR LA SAUVEGARDE ET LA RESTAURATION (MPSR), transcender les désaccords, les divergences, les différences, les incompréhensions, les opportunismes, les tergiversations… sortir des chemins battus afin de combattre l’hydre terroriste, implémenter le dialogue politique et social, ACTIVER le retour et la Réconciliation nationale des fils et des filles du Faso dans l’optique de la CONVERGENCE DE NOS INTÉRÊTS VERS L’INTÉRÊT SUPÉRIEUR DE LA NATION, la MUTUALISATION DE NOS FORCES ET DE NOS INTELLIGENCES POUR L’ÉDIFICATION DE NOTRE CHER BURKINA FASO.
Aussi serait-il opportun, judicieux voir impérieux de développer, une politique fortement inclusive, ouverte à toutes les composantes et expertises nationales sans distinction aucune, quelques soient leurs statuts actuels, une ouverture à l’endroit de tous les burkinabè afin qu’elles apportent leurs contributions acquises à l’éradication de ce mal pernicieux et insidieux qu’est le terrorisme.
La politique est une dynamique et nos sociétés changent, muent et évoluent.
Le basculement du monde vers ses dits désordres commande cette affirmation à savoir qu’il n’y a pas de modèle de gouvernance démocratique type et unique à appliquer par excellence à tous les pays du monde entier nonobstant cette volonté globalisante.
Chaque pays a sa spécificité selon son histoire, ses valeurs, ses réalités, ses influences environnementales et sociétales…Que Dieu le Tout Puissant guide le MPSR pour le bien-être des Burkinabé et des Africains Qu’il nous guide, bénisse et veille davantage sur le Burkina Faso.