La ville de Pô est en ébullition après des affrontements entre militaires et civils dans la nuit de lundi à mardi pour une affaire de femme.
Plusieurs personnes ont été blessées dans la nuit de lundi à mardi par des militaires qui ont effectué des représailles dans la ville de Pô, à la suite d’un différend qui a opposé un des leurs à un groupe de civils.
Dimanche soir un militaire a été molesté par des civils à cause, semble-t-il, d’une histoire de mœurs. Les choses seraient rentrées dans l’ordre à la suite d’une réconciliation à l’amiable entre les protagonistes au niveau des autorités militaires.
Mais contre toute attente, lundi vers 22h, un groupe de militaires a fait une descente musclée dans la ville, frappant aveuglement.
Un journaliste de l’AIB a vu plusieurs blessés au CMA de Pô. En réaction, des populations ont bloqué la principale artère de Pô (nationale de 5) pour dénoncer les violences subies, exiger la prise en charge des blessés et des dédommagements.
Elles exigent surtout que les militaires incriminés soient identifiés et mutés au vu et au su de tous avant la levée des barricades.
Le grand marché de Pô est entrain de refermer ses portes et le Haut-commissaire du Nahouri a convoqué une réunion d’urgence.
Selon nos confrères de Omega à l’origine, une affaire de femme. « Une jeune dame qui travaille dans une station d’essence de la ville de Pô attendant son mari devant la boutique de ce dernier pour son anniversaire, a été approchée par un soldat qui voulait la draguer.
Mais les frères du mari de la dame ont informé le courtisan qu’elle était mariée » raconte une source proche de la famille du mari qui ajoute que le soldat a répliqué « qu'il s'en foutait et c'est là que le frère a envoyé le militaire au sol ».
De retour au camp, les soldats ont organisé une descente musclée sur les lieux de la défaite de leur camarade.
Selon toujours nos confrères on dénombre pour le moment 11 blessés.
Avec AIB et Omega
Crédit photos Omega