De retour de New York où il a pris part à la 72eme session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, a animé un point de presse ce samedi 23 septembre 2017 à l’aéroport international de Ouagadougou. Il a fait le bilan de la participation de la délégation burkinabè à cette importante rencontre.
L’Assemblée générale de l’ONU qui draine des dirigeants du monde entier a été l’occasion de plancher, en marge des travaux, sur les préoccupations du G5 Sahel. Les pays du G5 Sahel ont nourri la réflexion avec la France, l’Allemagne et les Etats unis sur la mise en place progressive de la force conjointe. Ils ont également rencontré le Secrétaire général de l’ONU, Monsieur António GUTERRES pour « réaffirmer la nécessité de faire en sorte que le budget de cette force multinationale soit bouclé ».
Avec lui, il a également été question, selon le Président du Faso, du « relèvement du niveau de la force d’intervention multilatérale et également de faire en sorte que les militaires que nous allons affecter à cette mission puissent être, au minimum, payés au même niveau que ceux qui assurent le maintien de la paix dans ces zones ».
Dans l’optique de boucler le budget de la force conjointe du G5 Sahel, l’Union africaine s’est engagée à mobiliser à ses côtés les pays arabes et d’Asie. Mais en attendant le mise en place progressive de cette force, des opérations ponctuelles seront menées dans la zone, a confié le chef de l’Etat.
Selon le Président du Faso, notre pays a été retenu au cours de la rencontre de New York pour bénéficier de « l’initiative présidentielle américaine de lutte contre le paludisme. Et à ce titre, le Burkina Faso à partir de 2018 bénéficiera à travers l’USAID, de 14 milliards de FCFA pour mener cette lutte ».
Ce séjour a été mis à profit par le chef de l‘Etat pour rencontrer certains chefs d’Etat et d’autres personnalités de haut niveau sur des questions d’intérêts communs. Ainsi, a-t-il pu échanger avec le Président de la Guinée équatoriale, le chef de la diplomatie saoudienne, ainsi que les responsables de la Banque africaine de Développement (BAD), de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et du ministre marocain des Affaires étrangères.
La délégation burkinabè a aussi échangé avec des hommes d’affaires américains pour donner « l’ensemble des informations qui concernent aussi bien la situation politique, économique, que sécuritaire au Burkina Faso ». Pour donner suite à ces discussions, des opérateurs économiques du pays de l’Oncle Sam séjourneront au Burkina Faso en début d’année 2018.
Enfin, a indiqué le Président du Faso, notre pays a été mis en vedette aux USA à travers une initiative dénommée « Burkina Day ». Elle a permis de focaliser l’attention des Américains, mais aussi de celle d’autres communautés sur la vie économique, culturelle et politique du pays des Hommes intègres.
Réagissant à la question d’un journaliste sur la situation à Lougou, du nom de ce village situé à la frontière avec le Niger où les populations des deux pays se disputent sur l’exploitation des mines d’or, le Président du Faso s’est voulu rassurant. La question a déjà été évoquée avec le Président nigérien et elle sera réglée « d’Etat à Etat ».
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
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