Réouverture du TGI de Nouna constitue un tournant majeur pour la province de la Kossi, puisque le tribunal a officiellement repris ses activités le 2 décembre 2025 après plusieurs années de délocalisation. Cette réouverture intervient après la fermeture du tribunal en 2022, période durant laquelle la crise sécuritaire avait obligé l’État à transférer le service judiciaire à Dédougou. Le déplacement du Garde des Sceaux, Me Edasso Rodrigue BAYALA, venu par la route, témoigne d’une volonté politique forte de réaffirmer la présence de l’État dans cette zone longtemps affectée. Cette démarche rappelle d’autres retours progressifs de services publics observés dans certaines localités du pays, où la résilience des populations et l’engagement des forces de défense ont permis de relancer les activités administratives. Grâce à ces efforts conjoints, les citoyens de Nouna accèdent de nouveau à une justice de proximité essentielle pour renforcer la cohésion sociale.

Réouverture du TGI de Nouna : une victoire collective portée par la résilience des communautés locales

Réouverture du TGI de Nouna démontre la détermination des habitants, des autorités locales, des forces de sécurité et des Volontaires pour la Défense de la Patrie, dont l’action continue a permis ce retour à la normalité. Le ministre a salué cette mobilisation exemplaire, soulignant qu’elle constitue une étape importante pour consolider la stabilité dans la région. Les édifices du tribunal et de la Maison d’arrêt, jadis ciblés par des attaques terroristes, ont été entièrement rénovés afin de garantir un accueil sécurisé et digne pour les usagers. L’atmosphère solennelle observée lors de la montée des couleurs nationales a illustré la fierté d’une population attachée au retour de l’autorité judiciaire. Ce renouveau s’inscrit dans une dynamique nationale où l’État travaille progressivement à restaurer ses services dans plusieurs zones autrefois fragilisées.

Réouverture du TGI de Nouna a également donné lieu à des échanges directs entre le ministre et les acteurs judiciaires, permettant d’aborder sans détour leurs préoccupations. Magistrats, greffiers, interprètes et personnel pénitentiaire ont exprimé leurs attentes, particulièrement en matière de conditions de travail et de moyens logistiques. Le ministre leur a assuré l’engagement ferme du gouvernement à renforcer les outils indispensables au bon fonctionnement du service public de la justice. La visite des bureaux rénovés et des cellules réaménagées a confirmé la volonté de rendre les infrastructures opérationnelles, tout en respectant les normes de sécurité. Avec cette reprise officielle, Nouna retrouve une justice accessible qui contribue durablement à la stabilité locale et au rétablissement de l’autorité de l’État.