Le Conseil des ministres a procédé à la révocation d’agents publics au Burkina Faso pour usage de faux diplômes. Quatre agents issus de différents départements ministériels ont été sanctionnés, avec en plus le retrait de leurs décorations. Cette décision illustre la volonté des autorités de renforcer l’intégrité dans l’administration publique. Les révocations font suite aux contrôles menés par la Commission de régulation des dysfonctionnements et le ministère de la Fonction publique.
Les cas identifiés
La révocation d’agents publics au Burkina Faso concerne des profils variés. Dans le ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité, Djibril Damien Kissou, chauffeur, a été révoqué. Au ministère de l’Économie et des finances, Hamadou Tidiane Nana, contrôleur des douanes, a également perdu sa fonction. Le ministère de l’Action humanitaire a vu la révocation de Sidiky Diao, chauffeur, tandis que Mariame Cissé, agent de bureau au ministère de la Justice, a été sanctionnée. Tous ont reconnu l’usage de diplômes non authentiques.
– Monsieur Djibril Damien KISSOU, Mle 257 323 N, Chauffeur.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
– Monsieur Hamadou Tidiane NANA, Mle 201 106 G, Contrôleur des douanes.
Au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale :
– Monsieur Sidiky DIAO, Mle 329 524 S, Chauffeur.
Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions :
– Madame Mariame CISSE, Mle 75 968 L, Agent de bureau.
Révocation d’agents publics au Burkina Faso : un signal fort à l’administration
La révocation d’agents publics au Burkina Faso s’inscrit dans une dynamique de lutte contre la fraude et les irrégularités administratives. Le gouvernement envoie un signal fort aux fonctionnaires et à l’opinion publique. Ce n’est pas la première fois que de telles mesures sont prises. Par le passé, d’autres révocations avaient été opérées pour les mêmes raisons. Les autorités rappellent que la transparence et la rigueur doivent être au cœur de la gestion publique. Ces sanctions visent aussi à dissuader de futures fraudes et à restaurer la confiance des citoyens.