Russie : Le président syrien Bachar al-Assad a rencontré Vladimir Poutine à Moscou

Bachar al-Assad s'est rendu à Moscou mardi pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine, a annoncé le Kremlin. Il s'agit de la première visite à l'étranger du leader syrien depuis le début de la guerre civile en 2011.

Bachar al-Assad a remercié le président russe pour son "aide" dans le conflit syrien. "Le terrorisme qui s'est répandu dans la région aurait gagné encore plus de terrain s'il n'y avait pas eu vos actions (militaires) et votre décision" d'intervenir en Syrie, a déclaré le leader syrien.

"A votre demande, nous avons apporté une aide précieuse au peuple syrien dans sa lutte contre le terrorisme", a pour sa part déclaré Vladimir Poutine.

Bachar al-Assad de retour à Damas

Le président russe a souligné qu'un règlement politique du conflit était possible "avec la participation de toutes les forces politiques, ethniques et religieuses" du pays, ajoutant que le dernier mot devait "revenir au peuple syrien".

Évoquant l'intervention militaire russe, il a estimé que "ce qui nous inquiète en Russie, c'est que, malheureusement, se battent sur le territoire syrien contre les troupes gouvernementales au moins 4000 combattants issus d'ex-URSS".

Selon un porte-parole de la présidence syrienne, Bachar al-Assad est déjà rentré à Damas. Le Kremlin a annoncé cette visite mercredi matin, attendant le retour du président syrien dans son pays pour l'officialiser.

Cette visite surprise intervient plusieurs semaines après le début des frappes aériennes russes en Syrie, une intervention qui fâche la coalition menée par les Etats-Unis, qui mène également des frappes contre le groupe Etat islamique.

Un mémorandum a été signé mardi par Moscou et Washington pour éviter tout incident hasardeux entre les pilotes des deux pays.

Le texte du mémorandum ne sera pas rendu public. Il contient des protocoles particuliers à suivre par les équipes de pilotes, plus l'établissement d'un canal terrestre de communications entre les deux camps en cas d'échec des liaisons aériennes.

Le département d'Etat a indiqué que le mémorandum ne visait qu'à garantir la sécurité des pilotes. "Il ne s'agit pas d'un traité de coopération. Cela n'implique pas une coopération ou une coordination ou des objectifs communs", a-t-il déclaré.

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