Ousmane Sonko

Sénégal : Ousmane Sonko radié des listes du fichier électoral

L'opposant politique sénégalais de renom, Ousmane Sonko, vient d'être retiré des listes du fichier électoral, comme l'indique une source officielle. Ce mouvement controversé trouve sa source dans la condamnation de Sonko le 1er juin, relative à des allégations de "corruption de la jeunesse". Cette situation pourrait entraver sa course à la présidence en 2024.

Contexte de la radiation d'Ousmane Sonko

La décision intervient après que Sonko a été condamné à deux ans de prison ferme, à la suite d'accusations portées par une employée d'un salon de massage, l'accusant de viols. Une notification officielle de cette radiation lui a été adressée récemment.

Conséquences sur les élections de 2024

Avec cette radiation, Sonko pourrait faire face à des défis d'éligibilité pour les prochaines élections présidentielles, prévues en février 2024. Son camp, cependant, conteste activement cette radiation, insinuant des motivations politiques derrière cette action.

Ousmane Sonko en prison : une grève de la faim commence

Par ailleurs, l'opposant politique est actuellement détenu, faisant face à des inculpations dans une affaire judiciaire distincte, incluant l'accusation d'appel à l'insurrection. En signe de protestation, Sonko a entamé une grève de la faim.

Ces cinq derniers jours, il a même refusé de se soigner. Il conteste son arrestation du 28 juillet, notamment pour appel à l’insurrection. Alors que son état de santé se détériore, plusieurs acteurs politiques de l'opposition s'inquiètent pour son sort.

Ce mercredi 16 août, cela fait 17 jours qu'Ousmane Sonko ne s'alimente plus. Incuplé et écroué lundi 31 juillet, l'opposant sénégalais, visé par sept chefs d'accusation dont appel à l'insurrection, poursuit sa grève de la faim. Et son état de santé suscite l'angoisse au sein de la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi.

Pour rappel, le 6 août, Ousmane Sonko a dû être hospitalisé à Dakar en raison de son état de santé précaire. Malgré cela, le leader du Pastef, parti dissous, ne change rien à sa ligne de conduite. Habib Sy, président de la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi


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