Nord-Burkina : Six morts dans une attaque à Taouremba

Six individus lourdement armés , à motos ont attaqué le vendredi 17 novembre 2017, en fin de matinée, le village de Taouremba, localité située à une soixantaine de kilomètres de Tongomayel dans la province du Soum.

Le bilan fait état de six morts : un conseiller municipal, quatre koglweogo et un sexagénaire.

Alertées, les forces de défense et de sécurité ratissent la zone à la recherche des assaillants qui ont pris la poudre d’escampette après leur forfait. Elles invitent les populations de la région au calme, à la vigilance et à la collaboration afin de dénoncer d’éventuels suspects.

Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du Ministére de la Sécurité

Sénégal: Un présumé terroriste arrêté avec des explosifs à la frontière

Au Sénégal, la menace terroriste crédible semble se confirmer. En effet, quelques heures seulement après l’alerte des Américains, un présumé terroriste a été arrêté à Rosso à la frontière avec la Mauritanie. L’individu en question est actuellement entre les mains de la police selon le journal « Les Échos » qui donne l’information. Selon les … Lire la suite

Nord-Burkina: des assaillants ouvrent le feu et prennent deux personnes en otage

Tôt ce Lundi 04 Septembre des coups de feu ont été entendus environs de 5h à Kourfadji, localité située dans la commune de Nassoumbou à 75km de Djibo dans le Soum.

Une dizaine d’hommes armés ont enlevé tôt lundi matin à Nassoumbou, deux frères pour exiger la libération de deux individus lourdement condamnés pour des faits répétés  de braquages et de vols à main armée.

Selon une source locale les assaillants ont pris 2 personnes en otage. le mode opératoire ressemble étrangement à celui de Djibasso ou les assaillants ont tiré en l'air avant de cribler de balle un douanier.

En échange de la liberté des Otages, les assaillants exigent la libération de deux condamnés en 2016, à 35 ans et à 45 ans avec 15 ans de sureté pour des faits répétés de braquages et de vols à main armée.

Notons que le même groupe avait déjà pris en otage en juillet dernier, M.B, l’oncle de D.P, pour les mêmes raisons.

Policier en faction à Aziz Istambul: le rapport du chef d’équipe.

Ouagadougou
L'affaire fait en ce moment coulé beaucoup d'encre et de salive. En effet selon le patron du café restaurant aAZIZ Istanbul les policiers en factions devant son établissement ont pris la poudre d'escampette au premier coud de feu des terroristes. Le courrier confidentiel dans sa livraison du 25 Aout donne à lire le rapport de l'assistant de police Norbert Nana, l'un des deux policiers en garde le jour de l'attaque. 
"Au chef de service de sécurité et de protection de la direction générale de la police nationale. Objet : Attaque terroriste au restaurant Aziz Istanbul.
J’ai l’honneur de vous rendre compte de ce qui suit : conformément au programme de services du dimanche 13 août 2017 j’ai été désigné chef de poste en compagnie de l’assistant de police stagiaire, Lankoandé Anicet, matricule (…) pour assurer la sécurité du restaurant Istanbul Aziz. Nous sommes arrivés sur les lieux à 6h27 minutes à bord de l’engin appartenant à l’assistant de police stagiaire, Lankoandé Anicet.
Le service se déroulait comme d’habitude sans problème jusqu’à 21h32minutes où nous avons été la cible de tirs d’individus armés. Il faut signaler que c’est à partir de 19h que le restaurant a véritablement été fréquenté par les clients. L’environnement n’avait rien d’anormal.
Vers 21h 32minutes, deux individus sont venus percuter un véhicule 4x4 garé à proximité du restaurant. Notre attention a été du coup attirée par cet événement inhabituel. Certains riverains accouraient vers eux pour essayer de comprendre et de leur porter secours. Cette affluence ne nous a pas permis d’identifier les intéressés.
C’est en ce moment que ces intéressés ont commencé à ouvrir le feu sur la foule. Nous avons commencé immédiatement à orienter les clients et le personnel vers la porte de secours afin de les mettre en un lieu sûr.
Quand ils ont senti le mouvement et notre présence, ils ont, ce moment, orienté les tirs sur nous en voulant à tout prix nous neutraliser. Nous avons procédé à des ripostes en orientant les tirs en l’air pour toujours assurer la protection de la foule en nous dirigeant vers la base aérienne
Nous avons rendu compte de la situation au chef de poste du jour vers 21h40minutes. Nos collègues de la brigade anticriminalité (BAC) qui assurait la sécurité de l’hôtel brave nous ont appuyé en procédant à des tirs à partir de leur position. Ce qui du même coup a freiné leur progression vers nous.
Aux environs de 24h, sur instruction de monsieur le directeur général de la police nationale, l’assistant de police stagiaire Lankoandé Anicet a été autorisé à rejoindre le service. Moi, je sentais des douleurs à la main gauche et à la hanche suite à un choc que j’ai eu en portant secours à un enfant (environ 1an 6 mois) qui avait fait une chute lors de notre progression vers la base aérienne.
Après une consultation à l’infirmerie de la base aérienne, les diagnostics faisaient état d’une fracture fermée au niveau de la main. C’est pourquoi j’ai été évacué par les soins des sapeurs-pompiers aux environs de 2h du matin à l’hôpital Yalgado où, après l’interprétation de la radiographie qu’ils avaient effectuée, les infirmiers nous ont rassuré qu’il n’y avait finalement pas de fracture.
Nous avons de ce fait été instruits de rejoindre la direction générale de la police nationale (DGPN) aux environs de 3h du matin".
Norbert Nana, assistant de police adjoint .

Burkina: un proche de Blaise Compaoré dévoile la stratégie qu’il utilisait pour déjouer les attaques

Blaise compaoré

Après l’attaque de janvier 2016, la première d’envergure, certains dignitaires actuels, comme le président de l’Assemblée, Salif Diallo, avaient voulu voir la main déstabilisatrice de l’ancien régime derrière l’attentat. « Les gens de Blaise [Compaoré] disent qu’ils avaient des réseaux, mais moi je parlerais plutôt de deals entre eux », persifle une personnalité proche de l’actuel chef de l’Etat.

« Sous Blaise, les trafiquants et contrebandiers avaient leur corridor au Burkina, un libre accès au Nord pour remonter au Sahel, explique une source sécuritaire sur place. S’ils étaient chassés chez nos voisins malien et nigérien, ils savaient qu’ils pouvaient revenir tranquille au Burkina. Maintenant ce n’est plus le cas. Ça diminue leurs activités. Ils ont donc tout intérêt à déstabiliser la zone pour pouvoircirculer plus librement. C’est une bataille menée par un réseau qui veut récupérer son corridor, tout simplement. »

« Toutes ces accusations d’accords avec les djihadistes sont là pour masquer des échecs, réfute un homme de l’ombre sous la présidence Blaise Compaoré. Nous avons mené un travail de fourmi pour obtenir du renseignement humain. Quand nous nous sommes rendu compte que l’on ne pouvait pas compter sur les Maliens pour protéger notre frontière, nous avons identifié les points de passage entre les deux pays et recruté des informateurs au Mali. Nous leur donnions des téléphones, de l’argent. C’est notamment grâce à l’un d’eux que nous avons retrouvé les premiers le site où s’était crashé l’avion d’Air Algérie [en juillet 2014]. Nos services de renseignement nous ont aussi permis de déjouer un attentat d’envergure en Côte d’Ivoire et l’enlèvement d’un Israélien à Bamako. »

Puis de conclure, amer : « Aujourd’hui, notre capacité de défense est nulle. L’armée, quand elle est en mission, refuse de dormir en brousse. Et dans la lutte antiterroriste, nos dirigeants ne comptent que sur la France et l’étranger. »

Le monde

Attaque du Café Istanbul : les trois victimes restantes identifiées

Les trois victimes non identifiées suite aux attentats perpétrés dans la nuit du 13 au 14 Août 2017 à Ouagadougou au restaurant Aziz Istanbul le sont à présent.

Ce sont :

NATIONALITE BURKINABE

- TAPSOBA ISMAËL
- YARO Issouf

NATIONALITE ALGERO-CANADIENNE

- DIFFALAH Bilel

Le Service d’information du Gouvernement.

Des délégations de l’Assemblée nationale, de la municipalité et du gouvernement témoignent de leur compassion aux victimes de l’attaque

Le centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, a reçu le lundi 14 août 2017, des délégations de l’Assemblée nationale, de la municipalité et du gouvernement. Ils sont allés témoignées de leur compassion aux familles des victimes et marquer leur élan solidarité aux blessés.

Dans l’attaque du restaurant turc Aziz Istanbul, survenue dans la nuit du 13 au 14 août 2017 sur l’avenue Kwamé Nkrumah, l’hôpital Yalgado a reçu des victimes pour leur apporter des premiers soins d’urgence.

Selon un bilan fait par le Directeur général du CHU Yalgado Ouédraogo, Bibia Robert Sangaré, les victimes reçues aux urgences traumatologiques et viscérales sont au nombre de vingt cinq (25) dont trois victimes touchées mortellement sur les lieux du théâtre et une victime qui succomba de ses blessures au niveau des urgences.

Les victimes prises en charge par la cellule médico-psychologique sont au nombre de douze (12) a-t-il notifié. C’est dans ce contexte de douleur, qu’une délégation de l’Assemblée nationale, de la municipalité et du gouvernement a été s’enquérir de nouvelles des victimes et souhaiter prompt rétablissement aux blessés.

Le vice président de l’Assemblée nationale, Bénéwendé Sankara, a souligné que la présence de toutes les composantes traduit le fait que les burkinabè regardent dans la même direction quand un malheur venait à frapper un seul fils du pays. A la suite du vice-président, le chef de fils de l’opposition Zéphirin Diabré, pour sa part a relevé que ce qui est arrivé aux populations incombe à tous les burkinabè «l’attaque tel perpétrée vise à désunir, à détruire la marque de solidarité que le peuple burkinabè s’est permis » a laissé entendre Zépherin Diabré.

Pierre Armand Béouindé maire de la ville de Ouagadougou, et sa délégation, ont traduit la marque de solidarité de toute la ville de Ouagadougou aux victimes et aux agents de santé qui ont pris en charge ces blessés.

Pour le chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba, c’est un sentiment d’incompréhension « un sentiment de révolte mais également un sentiment de sérénité parce que ce qui importe face à de tels actes, c’est de garder la tête froide et nous concentrer sur le seul combat qui vaille, le combat pour approfondir la liberté et la démocratie ».

Les victimes proviennent de divers nationalités : 7 burkinabè, 1 canadienne, 2 koweïtiennes, 1 français, 1 sénégalais, 1 nigérian, 1 libanais, 1 turc.

DCPM/Santé

Attaque du Café Istanbul: la Fédération des Associations Islamiques du Burkina fait parler son coeur

Une forte délégation de la Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB) a rendu visite aux blessés de l'attaque terroriste du dimanche 13 Août à l’hôpital Yalgado Ouédraogo dans la matinée de ce mardi 15 août 2017.

Conduite par le Président du Présidium, Al Hadj Abdoul Rahmane SANA, la délégation est allée invoquer la miséricorde d'Allah pour les blessés.

Un soutien financier de 1.250.000 Fcfa de la part de tous les musulmans burkinabé a été remis au DG du CHU-YO afin d'apporter plus de réconfort aux blessés.

Adoul Moumine OUEDRAOGO

 

Attaque du Café Istanbul: Déclaration de la fédération des associations islamiques du burkina

Le dimanche 13 août 2017, notre cher pays, le Burkina Faso a encore été la cible d’une attaque terroriste abjectement menée contre des personnes innocentes, au restaurant Aziz Istanbul sur l’avenue Kwamé NKRUMAH de Ouagadougou. Cette barbare et odieuse attaque a causé la mort de plusieurs personnes et fait des blessés.

En cette circonstance extrêmement douloureuse, les musulmans du Burkina Faso, à travers la Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB), sans réserve et sans équivoque, condamnent de la façon la plus absolue, cette indignité humaine.

La FAIB, réaffirme son rejet total, catégorique et sans ambiguïté de toute forme de violence ou de terrorisme qui ne saurait être justifiée par une quelconque conviction religieuse. En ce moment difficile elle:
prie Dieu et en appelle à la prière de tous les Burkinabè contre le mal dans notre pays ;
en appelle à l’union, la fraternité et la solidarité entre toutes les populations sans distinction aucune, pour soutenir les victimes et leurs proches ;
présente ses condoléances aux proches des personnes décédées et souhaite prompt rétablissement aux blessés ;
félicite les forces de défense et de sécurité pour leur professionnalisme, leur promptitude, leur courage qui ont permis de limiter la tragédie et leur témoigne son soutien total ;
exprime son soutien aux autorités de notre pays dans leurs efforts de lutte contre le terrorisme.

La FAIB rappelle que l’Islam condamne la tuerie aveugle en ces termes :
« ...Quiconque tuerait une personne non-coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur terre, c'est comme s'il avait tué tous les hommes… » Coran Sourate 5 Verset 32
Puisse Allah le Tout Puissant bénir et protéger le Burkina Faso.

Le Président du Présidium de la FAIB

El hadj Abdoul Rasmané SANA
Officier de l’Ordre National