Burkina: Au secours, Bobo-Dioulasso se meurt !

Pays reconnu comme l’un des meilleurs producteurs de coton de la sous-région,surtout grâce à sa région Ouest où se trouve la capitale économique, le Burkina Faso n’a malheureusement pas une capacité à transformer son or blanc sur place. En conséquence, l’exportation de cette matière première ne profite presque pas aux producteurs et au pays ! Fort … Lire la suite

Bobo-Dioulasso : Un trafiquant d’explosifs épinglé

Le Service régional de la police judiciaire (SRPJ) des Hauts-Bassins a mis la main sur un trafiquant d’explosifs et de produits chimiques dangereux tels que le cyanure et le mercure. Ces produits et leur détenteur ont été présentés au cours d’un point de presse, organisé ce mercredi 7 février 2018 à Bobo-Dioulasso. Le Service régional … Lire la suite

TIC: Bobo-Dioulasso en mode Télévision Numérique Terrestre

Après Banfora, la ville de Bobo-Dioulasso a abrité, le lundi 9 octobre 2017, une conférence publique sur la Télévision numérique terrestre (TNT) sous le thème : « Le Burkina Faso entre bientôt dans la Télévision numérique ».    La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la Communication et des relations avec le … Lire la suite

Le Syndicat national des agents des finances dénonce la prise en otage du Contrôleur financier de la commune de Bobo-Dioulasso par les agents de la mairie

Bobo-Dioulasso

Dans la journée du mercredi 20 septembre 2017, des travailleurs de la commune de Bobo-Dioulasso ont envahi la Direction Régionale du Contrôle des Marchés Publics et des Engagements Financiers des Hauts Bassins (DR-CMEF/ HBS).

Ils ont séquestré le Directeur Régional et ses collaborateurs tout en leur proférant des injures, et même des menaces du genre : « Il est où ? on veut sa tête ; on veut sa peau, …etc. » ; mettant ainsi à rude épreuve leur sécurité, leur intégrité physique et morale. Cette situation fait suite à la mise en application du Décret n°2017-0718/PRES/PM/MATD/MINEFID du 02 Août 2017 portant Régime indemnitaire des agents et autres acteurs des collectivités territoriales. 
En effet, des interprétations diverses ont été constatées. Les travailleurs de la commune de Bobo-Dioulasso ont exigé un rappel de leurs indemnités pour compter du 1er Janvier 2017 (comme cela s’est passé dans la commune de Ouagadougou), alors que ledit Décret a été signé le 02 août 2017 sans précision expresse dans ses articles, d’une quelconque date d’effet. 
Considérant qu’en l’absence d’une date d’effet expressément donnée par un texte, c’est au plutôt sa date de signature, sinon, sa date de publication au Journal Officiel du Faso qui est applicable. Par conséquent, le Directeur Régional (par ailleurs Contrôleur financier de la commune de Bobo-Dioulasso) a proposé que le rappel d’indemnités soit constaté pour compter de la date de signature du Décret (02 août 2017). C’est ainsi que les travailleurs de la commune de Bobo ont estimé que le Directeur Régional et ses collaborateurs sont contre leurs intérêts en occultant que la principale mission de la DR-CMEF/ HBS est de veiller au respect des textes législatifs et règlementaires. Suite à cette pression, des instructions ont été données au Directeur Régional par sa hiérarchie de viser le rappel d’indemnités pour compter du 1er janvier 2017. Celui-ci a exécuté les instructions données par sa hiérarchie, mais a demandé qu’une instruction écrite lui soit transmise.
Aussi, faut-il rappeler que ce même incident s’est préalablement produit dans la commune de Ouagadougou avec les mêmes comportements et agissements avec séquestration du Contrôleur financier de la Région du centre… 
Face à ces comportements qui ne sont pas de nature à préserver le climat social déjà délétère et qui remettent en cause le travail combien noble et indispensable des contrôleurs financiers, nous dénonçons avec la dernière énergie :
- le fait que ni le Gouverneur de la Région des Hauts Bassins, ni le Haut-Commissaire de la province du Houet n’ait entrepris une démarche visant à assurer la sécurité du Directeur Régional et ses collaborateurs ; les jetant ainsi en pâture face à des travailleurs de la commune déterminés à se rendre « justice » ;
-  un manque d’anticipation des autorités qui attendent toujours l’irréparable ou les mouvements d’humeur avant de faire droit aux travailleurs ;
- le comportement populiste du maire de la commune de Bobo-Dioulasso pour avoir été l’instigateur principal du mouvement. En effet, c’est le double langage tenu par le maire, et son incapacité à concilier les positions qui sont à la base de ce mouvement. Pour une autorité de son rang, le maire aurait dû après les échanges qu’il a eus la veille (mardi 19 septembre 2017) avec le Directeur Régional, inviter les protagonistes autour d’une table pour échanger et trouver une solution. Bien au contraire, il a préféré prendre un engagement dans lequel il prétend autoriser le DR-CMEF/HBS à viser le dossier, alors qu’il sait bien que dans le droit positif burkinabè, il n’y a pas de réquisition entre Ordonnateur et Contrôleur Financier (l’information sur cette impossibilité lui a été donnée la veille).
Pire, en prenant cet acte, le maire fait croire à ses agents que la balle n’est plus dans son camp, mais dans celui du Contrôleur Financier, alors qu’il sait bien que cet engagement qu’il a pris est nul et de nul effet. 
En rappel, ce même maire de Bobo-Dioulasso, en la personne de Monsieur Bourahima SANOU, n’est pas à son premier forfait, et d’aucuns diront qu’il détient le « maillot jaune » ou encore la « palme d’or » dans ces genres de mouvements. En effet, on se souvient de la marche organisée par la mairie de Bobo-Dioulasso sur la Trésorerie Régionale des Hauts Bassins et la rupture de collaboration entre la mairie de Bobo et les agents des impôts durant cette même année 2017 ( de janvier à avril ) et tout cela, orchestré par Monsieur Bourahima SANOU himself. 
Pour toutes ces raisons évoquées et au regard des pressions visibles et souterraines sur les contrôleurs financiers (gardien de la bonne gestion financière) dans l’exercice de leur fonction, nous exigeons des autorités :
- un respect de la fonction de contrôleur financier et l’arrêt des interférences politiques, cause de la mauvaise gestion des finances publiques et partant, principal frein au développement économique et social de notre Pays ;
- une protection des agents sur leurs lieux de travail et la recherche de solutions aux problèmes avant une quelconque détérioration du climat social ;
- une excuse publique du Maire de la commune de Bobo-Dioulasso à l’endroit du Directeur régional du contrôle des marchés publics et des engagements financiers des Hauts Bassins et à ses collaborateurs afin de permettre une décrispation du climat de travail très délétère et électrique...
En tout état de cause, le Syndicat national des agents des finances (SY.N.A.FI) se réserve le droit d’entreprendre toutes actions pour amener les autorités à trouver des solutions idoines aux préoccupations posées par les Travailleurs et appelle ses militants (es) et sympathisants (es) à rester mobilisés pour d’éventuels mots d’ordre. 
SAVOIR LUTTER, VAINCRE ENSEMBLE

Le Secrétaire général

Mohamed SAVADOGO

Bobo Dioulasso: une conseillère municipale crie à l’usurpation d’identitée

La conseillere Sanou Martine, élue sous la baniere de la NAFA dans le village de Logofourso, situé dans l’arrondissement 6 de Bobo-Dioulasso a, par ignorance, signé un document pour céder son poste à une personne qui était supposée l’aider à battre sa campagne lors des élections municipales du 22 mai 2016.

Celui que cette dame accuse de aujourd'hui d'abus de ci=confiance n'est autre que le sieur Ouattara Bakary qui l'aurait aider a battre campagne.
Sachant que la pauvre dame ne sait pas lire, le sieur Ouattara aurait pris le soin «de bien rédiger un document où elle s’engage à lui céder son poste de conseillère municipale si toutefois elle est élue». Et c’est ce document qu’il fera signer à Madame Sanou en lui faisant croire que ce sont les papiers relatifs aux démarches pour l’octroi des crédits aux femmes qui sont déjà en marche. «Ouattara Bakary a profité de mon ignorance. Il m’a fait signer beaucoup de papiers en me faisant croire que ça concernait les crédits aux femmes dont il m’avait parlés. Mais après les élections, il siégeait au conseil et autres rencontres à ma place», dit-elle, avant de protester: «Je m’oppose à toutes les signatures que j’ai faites au profit de Ouattara Bakary».
De ce fait, elle a saisi le Haut-commissaire du Houet et le Tribunal administratif pour exiger son rétablissement dans son poste de conseillère municipale.
Certes, la procédure suit son cours, mais Madame Sanou se demande si certains responsables de son parti au niveau local ne sont pas impliqués dans ce qu’elle qualifie de «coup d’Etat»

Reboisement à Bobo-Dioulasso: La 2ème région militaire met en terre 1 250 plants

La 2erégion militaire a organisé, le mercredi 26 juillet 2017 à Bobo-Dioulasso, une opération de reboisement. Sur une longueur de 1 km, 1 250 plants seront mis en terre pour délimiter le côté sud du camp militaire Ouezzin Coulibaly. Cette année encore, la 2e région militaire comme à l’accoutumée, a organisé une opération de plantation … Lire la suite

Bobo Dioulasso: deal de parcelles Le directeur de cabinet du gouverneur des Hauts-Bassins arrêté

Boureima Sow, directeur de cabinet du gouverneur des Hauts-Bassins séjourne depuis jeudi 29 Juin 2017, à la maison d’arrêt de et correction de Bobo-Dioulasso (MACB). Pour cause, il est accusé de « deals »de parcelles.

Directeur de cabinet du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Boureima Sow, faisait croire à ses clients qu’entant que fonctionnaire au gouvernorat des Hauts-Bassins, il pouvait procurer des parcelles dans les zones nouvellement loties à Bobo-Dioulasso.

Au regard du poste qu’il occupe, ces personnes ne pouvaient donc douter de son « honnêteté ». Sur différentes décharges, ce dernier reconnait avoir reçu des sommes d’argent variant entre 350 000 à 1 800 000 FCFA, représentants des frais d’achats ou avances pour l’achat de parcelles.

S’il a pu trouver des parcelles à certaines personnes à qui il a pris de l’argent, d’autres par contre se sont sentis arnaqué car n’ayant rien reçu. Sur plainte de ces derniers, il est ainsi sommé de rembourser entre autres sommes perçues, 9 750 000 FCFA ; 5 600 000 FCFA ;  5 650 000 FCFA à des clients à qui il n’a pas trouvé des parcelles comme convenu.

Le directeur de cabinet serait également poursuivit par des démarcheurs qui réclameraient leurs commissions pour des parcelles vendues.

En entendant d’être situé sur son sort, le directeur de cabinet par ailleurs vendeurs de parcelles croupit à la maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso (MACB).

Echo magazine




Bobo Dioulasso: sept mois sans salaire pour les employés de Winner

Les agents de la société Winner dénoncent la gestion actuelle de l’entreprise .« Depuis le mois de mai 2016, Winner est aux arrêts pour raison de trésorerie, rupture de matières premières et nos magasins sont vides »,selon les agents. A en croire les délégués du personnel, le salaire des agents de Winner industrie reste impayé depuis 7 … Lire la suite

Bobo-Dioulasso : Le présumé assassin d’une jeune fille en juin dernier, arrêté

Le présumé assassin d’une jeune fille du nom de Marie Madeleine Da, alias « Mamali » le 22 juin dernier dans le quartier St Etienne de Bobo-Dioulasso (ouest) a été arrêté, a-t-on appris de source médiatique. Après quatre mois de cavale, cette source nous informe que c’est la police nationale qui a arrêté le présumé assassin … Lire la suite