Burkina: le CDP demande la suppression de la haute cour de Justice

Dans cette déclaration, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès  (CDP), appelle à une suppression de la haute cour de Justice

Le Congrès pour la Démocratie et le Progrès  (CDP) a pris note avec une relative satisfaction de la décision rendue par le Conseil Constitutionnel, reconnaissant le caractère anti constitutionnel de certaines  dispositions substantielles qui régissent la procédure ouverte devant la Haute Cour de Justice contre les anciens membres du Gouvernement du Premier Ministre Luc Adolphe TIAO.

Cette décision de la juridiction suprême constitue un pas notable dans le sens du respect de la primauté du droit et donc de notre Loi fondamentale, que la Haute Cour de Justice semblait vouloir fouler aux pieds, dans son empressement à régler des comptes politiques.

Pour autant, cette décision ne règle pas toutes les irrégularités foncières qui entachent ce procès en sorcellerie engagé devant la Haute Cour de Justice.  Notre Parti attend de connaître la suite que le Gouvernement et l’Assemblée Nationale donneront au jugement du Conseil Constitutionnel.

Notre souhait et celui de nombre de nos concitoyens est que ce rappel au respect de la légalité soit l’occasion pour les gouvernants actuels de prendre des mesures claires, simples et courageuses en vue de traiter ce dossier suivant les normes qu’exige l’Etat de droit. Celles-ci sont internationalement reconnues.

Elles sont posées par de nombreuses conventions internationales auxquelles le Burkina a librement souscrit. Dans la lettre comme dans l’esprit, elles bannissent les juridictions d’exception dont la composition, les modes de saisine et le fonctionnement laissent peser des doutes sérieux sur l’indépendance et l’impartialité des juges.

Dans la période de sortie de crise que traverse notre pays, ce à quoi aspirent les Burkinabè, c’est sans doute à une quête légitime de Vérité, de Justice et de Réconciliation, mais certainement pas au prix de procédures biaisées à des fins évidentes de revanche politique.

Ce que veulent les Burkinabè – à quoi nous adhérons pleinement – c’est une Justice équitable, dont les modalités et les décisions ne soient pas contestables. Notre pays dispose d’un système judiciaire de droit commun, composé de magistrats compétents, expérimentés, capables de dispenser cette Justice, sans qu’il soit nécessaire de la mettre entre les mains de politiciens, outrageusement partisans.

Pour être clairs, nous appelons à la suppression immédiate de la Haute Cour de Justice et à l’instruction de cette affaire par une juridiction de droit commun, plus crédible. Il lui reviendrait en premier lieu de décider si les faits reprochés aux membres du Gouvernement incriminés sont constitutifs d’une infraction prévue et punie par la loi burkinabè.

Elle apprécierait également si les poursuites engagées contre l’ancien Chef de l’Etat, en sa qualité de Ministre de la Défense, sont compatibles avec le respect de la Constitution.

En tout état de cause, notre Parti s’en remet aux lignes de défense qui seront adoptées par les accusés et leurs conseils. Nous sommes solidaires de leur cause et opposés à cette procédure tendancieuse,  dont nous n’avons cessé de dénoncer l’iniquité originelle.

Le Président de la Commission ad hoc du CDP

Léonce Koné




Marche de l’opposition: les partis de la majorité réitère leurs soutients au président




Dans cette déclaration, l’Alliance des Partis et Formations Politiques de la Majorité Présidentielle (APMP) se prononce sur les actions de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation (CODER)  et de l’opposition politique. 

L’opinion nationale a assisté depuis quelques mois à la naissance de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER). Un regroupement issu de l’opposition politique et  composé essentiellement des partis politiques membres du tristement célèbre Front Républicain, qui de connivence avec le CDP, l’ex-parti majoritaire, ont précipité notre pays dans les méandres du chaos en initiant et en soutenant le funeste projet de modification de l’article 37 de la constitution.

Ce regroupement politique se faisant passer pour le chantre de la réconciliation nationale a entamé une série de tournées à l’effet de mobiliser et de sensibiliser certains leaders d’opinions sur la nécessité pour les burkinabè d’aller à la réconciliation.

A l’analyse de l’objet de sa création et au regard de nos traditions qui instituent le pardon comme une valeur cardinale de pacification et de renforcement de la cohésion sociale, aucune âme dotée d’une intelligence moyenne n’eut eu à redire sur le bien-fondé de la mission de ces « anges de la réconciliation ». C’est d’ailleurs cette recherche de l’unité nationale qui a motivé la création par les hautes autorités de notre pays du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN).

Cependant, à la lumière des actes posés par la CODER et des propos de ses premiers responsables, nous sommes en droit de nous interroger et d’interroger la conscience collective sur les réelles motivations de ces partis politiques qui doivent encore leur existence sur l’échiquier politique national à la magnanimité et au sens de tolérance du vaillant peuple burkinabè. En effet, il vous souviendra que le premier format de réconciliation voulu par la CODER était la reproduction mécanique de la fameuse journée nationale de pardon, orchestrée par Blaise Compaoré en mars 2001, format dans lequel ni la justice, ni la vérité n’avait droit de cité.

Devant le rejet implacable d’une telle forfaiture, elle s’est vue contrainte de faire un rétropédalage dont elle seule a le secret pour remodeler son discours en y intégrant de manière lapidaire les aspects justice et vérité quand bien même elle n’y croit pas. Il est évident que la réconciliation nationale est une nécessité, mais elle se veut être l’aboutissement d’un processus : vérité – justice – pardon.

Au niveau de l’APMP, notre conviction est établie que la réconciliation se fait avec l’ensemble de la communauté nationale et en priorité avec les victimes. Dans cette optique, la CODER nous aurait convaincu pour peu de sa bonne foi, si une démarche sincère auprès des victimes de l’insurrection populaire et du putsch manqué avait été sa première action. Tous ces vices de formes dans la démarche de la CODER, nous permet d’affirmer que le seul objectif poursuivi par les géniteurs sans foi ni loi de ce machin politique est de se servir de façon éhontée de la noble thématique de réconciliation en vue de restaurer le système vampirique de Blaise Compaoré que le peuple a voué aux gémonies.

Pour s’en convaincre, il suffit d’analyser le compte rendu de la CODER, suite à sa rencontre avec Blaise Compaoré  le 11 Avril 2017 en terre ivoirienne. En décryptant ce compte rendu fait par l’homme lige de service qu’est Ablassé Ouérdraogo, Président de « Le Faso Autrement » dont la conviction politique se mesure uniquement à l’aune de sa cécité politique et de sa cupidité, on se convainc définitivement que la CODER n’est ni plus ni moins qu’un conglomérat de partis politiques en perte de vitesse, nostalgiques d’un passé à jamais révolu. Pour étayer notre position, nous rappelons ces deux affirmations du Sieur Ablassé Ouédraogo :

  • « Blaise Compaoré se porte bien et il a pardonné aux burkinabè »
  • « Si tu refuses le pardon tu te chercheras demain » (traduction littérale du mooré)

Ces propos aux relents provocateurs frisent à tout point de vue le ridicule et la faillite morale de celui ou de ceux qui en assument la paternité. En tout état de cause, le peuple burkinabè a toujours su réserver en temps opportun, le traitement qu’ils méritent, aux politiciens qui s’écartent de la morale et de l’éthique politique.

C’est dans ce climat où la CODER tente vainement d’imposer une parodie de réconciliation aux burkinabè que l’opposition politique appelle à une marche-meeting le 29 Avril 2017.

L’APMP tient à réaffirmer son attachement à la Démocratie et aux valeurs républicaines. En dépit du caractère légal de cette activité de l’opposition politique, notre regroupement pense que le contexte socio-politique de notre pays, marqué par les agressions terroristes, commande de la part de tous les acteurs la retenue et une prise de conscience quant à la nécessité de se solidariser  afin de donner une riposte appropriée aux ennemis de notre peuple et d’instaurer un climat de paix et de cohésion nationale, gages de tout développement.

Pour notre part, une telle démarche vise prioritairement à déstabiliser les fondements d’un pouvoir démocratiquement élu. En effet, le peuple burkinabè dans sa majorité à l’occasion de la première véritable élection démocratique et transparente depuis l’avènement de la 4ème République, a placé sa confiance, le 29 Novembre 2015 à Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré. Il convient également à ce sujet de noter la confortable majorité dont jouit l’APMP au sein de l’Assemblée nationale.

Cette légitimité conférée par le suffrage populaire n’est visiblement pas du goût de nos contempteurs qui manquent cruellement de projets de société crédibles et qui s’échinent à inventer cyniquement dans leurs laboratoires, des voies et moyens de dresser le peuple contre le pouvoir légitime.

En plus, le procès de l’insurrection populaire prévu pour le 27 Avril 2017, explique très certainement, le zèle de l’opposition politique dans le sinistre objectif d’entraver son bon déroulement. Cette position est d’autant plus plausible que le CDP se positionne aujourd’hui comme le métronome de l’opposition politique. C’est ainsi qu’il faut comprendre l’alliance contre nature entre le CDP et l’UPC que l’histoire politique récente de notre pays a  vertement opposée.

En outre, un des objectifs poursuivis par cette marche-meeting est la volonté manifeste de l’opposition politique d’entraver la mise en œuvre sereine du PNDES, l’idée étant de jeter le discrédit sur l’action gouvernementale afin d’assouvir une boulimie du pouvoir par des procédés anti-démocratiques.

Fort heureusement, le peuple n’est pas dupe. Après avoir emporté une large adhésion de notre peuple, le programme politique, économique et social du Président du Faso dont la mise en œuvre rassure quant à sa capacité de tracer les sillons d’un avenir radieux de notre pays. Malgré un démarrage difficile, les premiers résultats du PNDES sont encourageants et illustrent la volonté et la détermination d’un peuple qui entend s’assumer. En témoignent les actions suivantes :

  • l’élaboration, l’adoption et la mise en œuvre diligente du PNDES qui a bénéficié de la confiance des partenaires du Burkina Faso tant à l’intérieur qu’à l’extérieur ;
  • l’adoption et l’exécution d’un budget ambitieux assorti d’un budget d’investissement d’environ 1 300 milliards contre 300 à 400 milliards auparavant ;
  • le démarrage d’un programme social audacieux avec la gratuité des soins pour les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes ;
  • le recrutement de plus de 433 médecins en 2016 sur un effectif de 720 au départ, afin de renforcer la capacité des CHR, CMA et CM de notre pays ;
  • la construction de 142 écoles, de 126 CEG et 26 lycées ;
  • la réalisation de 1481 forages dont 55 en milieu urbain et 1426 en zone rurale ;
  • la relance économique avec un PIB de croissance qui s’établit à 6,2% en 2016 contre 4% en 2014 et 2015 ;
  • l’opérationnalisation de la loi 081 au bénéfice des agents de l’Etat et la promotion du dialogue avec les partenaires sociaux ;
  • les programmes spécifiques d’emplois pour les jeunes et les femmes ;

Nous appelons donc l’ensemble des patriotes à se démarquer de ces actions populistes, aux antipodes de la cohésion nationale et à se solidariser autour du Gouvernement afin de poursuivre et renforcer les actions de développement dans la dynamique d’une transformation positive des conditions de vie des populations.

L’APMP réaffirme sa gratitude et son admiration au peuple héroïque du Burkina Faso et réitère son soutien au Président et à son Gouvernement. Elle se tient prête à relever les défis de tous ordres et invite l’ensemble des acteurs socio-politiques à privilégier le dialogue franc et honnête afin de préserver et renforcer les acquis démocratiques engrangés par le peuple insurgé.

Dieu bénisse le Burkina Faso

Fait à Ouagadougou le, jeudi 20 Avril 2017

Meeting du 29 avril: Une stratégie de boycott semble avoir été élaborée par le MPP selon l’opposition




Les partis politiques membres du Cadre de Concertation du Chef de file de l’Opposition ont tenu une rencontre régulière, ce mardi 18 avril 2017 au siège du CFOP.

Présidée par M. Zéphirin DIABRE, Chef de file de l’Opposition, cette rencontre avait les points suivants inscrits à son ordre du jour :
1) Situation nationale ;
2) Meeting du 29 avril 2017 ;
3) Vie du cadre.
Au titre de la Vie nationale
L’actualité nationale a été marquée par le discours sur l’état de la nation, prononcé par le Premier Ministre Paul Kaba THIEBA le vendredi 14 avril devant la représentation nationale. Comme tous les Burkinabè, l’Opposition déplore le fait que le chef du Gouvernement soit tombé dans l’autosatisfaction, en peignant une image idyllique de notre pays qui ne correspond pas du tout aux souffrances qu’endurent les citoyens dans leur vie quotidienne. Cette manière d’occulter la réalité prouve que nos dirigeants vivent dans une bulle, loin du Burkina réel. L’opposition politique félicite les députés de l’Opposition qui, à travers leurs interpellations vigoureuses et pertinentes, ont rappelé les échecs du Gouvernement et l’incapacité de ce dernier à enrayer les difficultés que vivent nos concitoyens. Elle les invite à cultiver davantage la concertation, en vue d’actions énergiques pour marquer plus fortement la présence de l’Opposition dans l’hémicycle, et mieux défendre les intérêts de nos populations.
Au titre du meeting de l’Opposition
Le Président du comité d’organisation a fait le point général de l’état d’avancement des préparatifs du meeting qui aura lieu le 29 avril à 15h à la Maison du peuple. Il en ressort que les choses se déroulent normalement.
L’Opposition politique rappelle que ce meeting de protestation se déroulera dans l’enceinte de la Maison du peuple de Ouagadougou, et invite ses militants, ses sympathisants et tous les citoyens à être présents sur place dès 13h. Ce meeting sera l’occasion pour l’Opposition de dévoiler sa nouvelle plateforme de combat démocratique, pour répondre aux aspirations des Burkinabè. Il ne s’agit nullement d’une marche comme l’espèrent ou le redoutent certains, du moins pour cette fois-ci. Les marches font partie intégrante des activités de protestation de l’Opposition et, si celle-ci en ressent le besoin, elle n’hésitera pas à en organiser.
L’Opposition politique note que l’annonce de ce meeting a créé une certaine fébrilité au sein du MPP dont les dirigeants multiplient les actions de tout genre pour discréditer l’évènement. Une stratégie de boycott semble avoir été élaborée par le parti au pouvoir. Les traits marquants de cette stratégie sont le lobbying intense auprès de certaines catégories sociales à qui on verse d’importantes sommes d’argent, pour les convaincre de ne pas se rendre à la Maison du peuple le 29 avril ; l’organisation d’interventions mensongères dans les débats interactifs des radios pour discréditer l’Opposition; des plans de rencontres dans les secteurs le jour du meeting pour, soit disant, présenter le PNDES. A cela s’ajoute le fait que certains partis de l’Opposition ont même été démarchés pour qu’ils se démarquent de l’événement.
Toute cette gesticulation laisse l’Opposition politique de marbre ! L’Opposition invite ses militants et sympathisants à rester sereins et à se mobiliser autour d’elle le 29 avril prochain.
Au titre du Cadre de Concertation
L’assemblée a examiné une demande d’adhésion au Cadre de Concertation, formulée par la Convergence pour la Démocratie Sociale (CDS), parti présidé par M. Valère SOME. Cette demande a été acceptée. La CDS devient donc le 36ème parti membre du Cadre de Concertation.

Débutée à 18h30, la rencontre a pris fin à 20h dans une ambiance de grande cordialité.

Ouagadougou, le 19 avril 2017
Le service de communication du Chef de file de l’Opposition politique

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