Le CSC du Burkina accuse Joliba TV News du Mali de propos offensants contre le peuple burkinabè

Le CSC du Burkina accuse Joliba TV News du Mali de propos offensants contre le peuple burkinabè

Le Conseil supérieur de la Communication (CSC) du Burkina Faso a officiellement saisi la Haute Autorité de la Communication (HAC) du Mali. Cette démarche fait suite à la diffusion de propos jugés offensants contre le peuple burkinabè et ses dirigeants, diffusés lors de l’émission « Rendez-vous des idées » sur Joliba TV News, le dimanche 10 novembre … Lire la suite

Conseil supérieur de la Communication : le nouveau président sollicite le soutien du président du Faso

Le nouveau président du Conseil supérieur de la Communication (CSC), Mathias Tankoano et les conseillers de l’institution, ont été reçus en audience ce jeudi 23 août 2018, à Kosyam. Ils sont venus présenter le nouveau bureau et solliciter l’accompagnement du président Roch Marc Christian Kaboré, dans l’accomplissement de leurs missions.  Après sa prise de fonction … Lire la suite

Conseil Supérieur de la Communication : L’AJB et le SYNATIC rejètent le nouveau collège

Le vendredi 3 août 2018, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) aura à sa tête une nouvelle équipe composée d’un collège de 9 conseillers. Monsieur Soahanla Mathias TANKOANO, avocat, ancien magistrat, conseiller spécial du Président du Faso et accessoirement membre désigné par l’Assemblée Nationale, a été porté à la tête de l’institution le 20 … Lire la suite

Médias et gouvernance : l’heure des minorités ?

La physionomie présente du monde et plus particulièrement du continent africain laisse les observateurs les plus avertis, interrogateurs sur le devenir de l’humanité. En effet, les dernières pages de l’actualité des dix années passées ont été fournies en événements les plus rocambolesques, les uns par rapport aux autres. Dans les faits, une dynamique particulière semble … Lire la suite

Conseil supérieur de la communication : Nathalie Somé fait son bilan à la tête de l’institution

Dans cet écrit Nathalie Somé, l’ancienne présidente du Conseil supérieur de la communication se dit satisfaite de ses années passés à la tête de l’institution. Elle juge son bilan assez satisfaisant même si elle reconnait qu’il y eu des erreurs.  Après trois ans et demi passés à la tête du Conseil supérieur de la communication (CSC) … Lire la suite

Conseil Supérieur de la Communication: 1 Mois apres sa nomination la nouvelle SG débarquée

Rien de plus éjectable que le poste de Secrétaire général (SG) au Conseil supérieur de la communication (CSC).  Le vice-président de cette structure avait suspendu, le 3 avril 2018, Louis Modeste Ouédraogo, SG de l’institution. Comme remplaçante, le grand maître des lieux avait fait appel à Mme Fatoumata Ouédraogo/Garané, juriste de formation et actuellement membre … Lire la suite

Justice : Liberté provisoire pour l’ex présidente du Conseil supérieur de la communication

L’ancienne présidente du Conseil  supérieur de la communication  (CSC), Nathalie Somé, placée en détention depuis septembre 2017 a bénéficié lundi d’une liberté provisoire, a-t-on appris de sources judiciaires. Elle aurait bénéficié de cette remise en liberté pour des raisons médicales, précise-t-on. Placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou … Lire la suite

CSC: « la nomination d’un suppléant est nul et de nul effet » Abdoul Karim Sango

A travers cet écrit, le juriste Abdoul Karim Sango s’insurge contre ce qu’il appelle un précédent juridique gravissime dont se serait rendu coupable le chef de cabinet de la présidence du Faso. Il s’agirait de la nomination, par arrêté, d’un suppléant à la présidence du Conseil supérieur de la communication(CSC).

C’est l’activiste Lengha fils qui nous l’a appris ce matin sur sa page Facebook. Le directeur de cabinet du président du Faso, le tout nouveau docteur en droit Seydou Zagré, a osé prendre, sous délégation du président du Faso, un arrêté de nomination d’un suppléant au poste de président du Conseil supérieur de la communication.

C’est vrai que le bruit a couru ces derniers jours. Cet arrêté est simplement une monstruosité juridique, en ce qu’il est nul et de nul effet. L’État de droit oblige les gouvernants à prendre des décisions sur une base légale. C’est ce que nous enseignons aux étudiants. Et cet arrêté n’en a aucune et ne peut produire aucun effet sauf à placer l’institution dans une insécurité juridique extrêmement grave. Pourquoi ?

Primo, la notion de suppléant n’existe nulle part dans la loi organique portant organisation du CSC. Il n’existe pas de suppléant à la fonction de président ou de membre du CSC. Aussi puissant qu’il puisse l’être, le directeur de cabinet ne peut en créer ex nihilo. Même le président n’est pas habilité à en créer. Ensuite, le CSC est une institution indépendante jouissant de l’autonomie administrative et c’est là une caractéristique fondamentale de ce type d’institution.

Un arrêté de la présidence du Faso ne pourrait aucunement interférer dans l’organisation et le fonctionnement de cette institution. Les arrêtés de la présidence du Faso ne peuvent prévaloir que pour l’organisation et le fonctionnement de cette institution sauf si un texte de portée supérieure prévoit autre chose. Ce que le tout nouveau docteur en droit vient de faire est un précédent gravissime, il a inventé un texte pour apporter une solution à un problème que la loi sur le CSC a déjà réglé.

En effet, en cas de vacance de pouvoir, l’on doit procéder au remplacement du membre empêché. La présidente étant en prison, le président du Faso a le droit de nommer un nouveau membre et de faire procéder à l’élection d’un nouveau président dont la nomination se fait par décret. Les membres du CSC ne disposent pas d’un mandat irrévocable contrairement aux pratiques dans ce type d’institution. La seule option qui était envisageable ici c’était de faire assurer un intérim.

Mais l’intérim est limité dans le temps même si notre pratique administrative révèle des cas d’intérim permanent. Monsieur le directeur de Cabinet, votre arrêté rentre dans la catégorie des actes administratifs inexistants et devrait servir de modèle en TD de droit administratif aux étudiants de deuxième année. C’est peut-être là son unique intérêt.

Le chef de l’État, garant de l’État de droit, devrait purement et simplement l’annuler avant qu’un étudiant de première année de droit n’en demande l’annulation au juge administratif. Et il n’aura pas besoin de beaucoup d’arguments pour l’obtenir.

Abdoul Karim Sango
Juriste