Vue sur le net: Fada-Pama / Des passagers blessés par des hommes armés non identifiés

Des hommes lourdement armés, environ huit, se seraient postés, ce 15 novembre 2018, sur l’axe Fada-Pama, notamment dans la zone de la réserve présidentielle, et arrêtent tout véhicule de passage, quelle que soit la direction du voyage. Selon des témoignages concordants, ces individus arrêtaient les véhicules, se rassuraient que les passagers n’étaient pas de l’administration  … Lire la suite

Insécurité: des individu armé au quartier Karpala ( Ouagadougou)

Dans la nuit 13 au 14 mars 2018, une équipe de la Brigade Anti Criminalité ( BAC ) de Ouagadougou, en patrouille de sécurisation dans le quartier Karpala et ses environs, est tombée sur deux (02) individus arrêtés au pied d’une moto au milieu d’une réserve, aux environs de 23h.  A la vue du véhicule … Lire la suite

Boromo: Deux cambrioleurs dans les filets de la police nationale

Le commissariat central de police de Houndé a mis aux arrêts, deux délinquants spécialisés dans le cambriolage des boutiques et magasins. Ces derniers dont le cerveau du groupe est un repris de justice, ont été présentés à la presse, le mercredi 21 février 2018 à Houndé.  Les investigations de la Brigade de recherche du commissariat … Lire la suite

Insécurité: un gang qui opérait entre Ouagadougou et Pô aux arrêts.

Le Service Régional de la Police Judiciaire de Ouagadougou (SRPJ/Ouaga) avec l’aide du Commissariat Central de Police de la ville de Po vient de démanteler un réseau de malfrats spécialisés dans les vols à mains armées de boutiques Orange Money, de services publics et privés et de domiciles dans les villes de Ouagadougou et ses environs, de Pô et de Galgouli.

Suite à de multiples plaintes pour vols à main armée, perpétrés dans des boutiques de Orange Money, d’entreprises privées et autres lieux de commerce ou d’activités diverses dans la ville de Ouagadougou, contre un groupe d’individus non identifiés roulant fréquemment sur des vélomoteurs de type Yamaha SIRIUS GP, 150 et une voiture de type Hyundai, une personne digne de foi mais désirant garder l’anonymat nous informe de ce qu’un surnommé Hamad-liguidi serait le leader d’un groupe composé d’au moins cinq (05) individus qui sont :
• NAYAOGUE Hamado alias Hamad-Liguidi, employé de commerce, domicilié à Ouagadougou, condamné en 2014 à deux (02) ans de prison ferme pour vol.
• OUEDRAOGO Wendlasida Gaël alias Papa, agent immobilier domicilié à Ouagadougou, condamné en 2012 à douze (12) mois avec sursis et en 2014 pour détention illégale d’arme à feu.
• KINDA Jean-Baptiste alias Jean Ba, cultivateur domicilié à Bouassa/Ouagadougou, condamné en 2012 à cinq (05) ans de prison ferme pour multiples vols de vélomoteurs.
• KABORE Mahamadi, employé de commerce domicilié à Saaba/Kadiogo.
• ZONGO Alidou dit Maitre Gims, aide topographe domicilié à Ouagadougou.
Il faut dire que tous les membres du gang n’ont pu être mis aux arrêts.

Le mode opératoire
Ils se déplacent au nombre de deux, trois ou quatre dont au moins une personne est armée de pistolet automatique. Ils ciblent des boutiques Orange Money où ils entrent comme des clients ordinaires. Une fois à l’intérieur, ils tiennent tous les occupants en respect, procèdent à des fouilles et s’emparent de tout numéraire et appareils électroniques. Ils opèrent entre 12heures et 19heures.
Pour les entreprises privées, ils n’y opèrent uniquement que la nuit entre 01heure et 03heures du matin. Après avoir ligoté les gardiens, ils pénètrent dans les bureaux par effractions et s’emparent des numéraires, ordinateurs et téléphones portables.
Tout numéraire volé est partagé entre les membres du groupe.
Quant aux autres objets volés, des receleurs sont chargés de leur écoulement.
Ce groupe a à son compteur plusieurs cas de vols à mains armées dont quelques-uns ont été énumérés :
- Le 08/03/2017, à 04heures du matin, à la Société Gynécologue Obstétricien du Burkina Faso sis au secteur 25 de Ouagadougou : biens emportés, une somme d’un million cinq cent mille (1.500.000) francs ;
- Le 03/07/2017, à 12heures, une agence Orange Money sise au secteur 24 de Ouagadougou : biens emportés, la somme d’un million huit cent soixante-six mille (1.866.000) francs et trois téléphones portables ;
- Le 09/10/2017, à 13heures, une agence Orange Money sise au secteur 51 de Ouagadougou : biens emportés, la somme de cinq cent quarante-quatre mille (544.000) francs ;
- Le 16/09/2017, à 02heures, à l’ONG SOS Sahel : biens emportés, une somme d’un million six cent cinquante-deux mille trois cents (1.652.300) francs, deux (02) ordinateurs, deux (02) disques durs, quatre (04) clés USB ;
- Le 22/09/2017, à 19heures, un salon de coiffure sis au secteur 23 de Ouagadougou : biens emportés, six cent soixante mille (660.000) francs, sept (07) téléphones portables et une tablette Samsung ;
- Le 16/10/2017, à 12heures, une agence de voyage dénommée Ali voyage sise au secteur 04, en face de la cantine de l’aéroport : biens emportés, une somme de près de dix-sept millions (17.000.000) francs et des téléphones portables ;
- Le 31/10/2017, à 18heures, une agence Orange Money sise au 1200 logement : biens emportés, une somme de cent quatre-vingt-cinq mille huit cents (185.800) francs et cinq (05) téléphones portables ;
- Courant mois d’avril 2017, le Réseau Africain Jeunesse Santé et Développement au Burkina Faso (RAJS/BF) où rien n’a été emporté ;
- Dans la ville de PO, le 09/11/2017, 09heures 46 minutes, la Mutualité Femme et Développement du Burkina (MUFEDE) : biens emportés, une somme de quatre millions deux cent quatre mille quatre cent cinquante (4.204.450) et un téléphone portable ;
- Dans la ville de Galgouli/Poni où deux (02) braquages ont été perpétrés sur le site aurifère courant mois de juin 2017 : biens emportés, la somme de deux millions sept cent cinquante (2.750.000) francs CFA.

Les biens suivants ont été saisis entre leurs mains
- Cinq (05) vélomoteurs
- Trois (03) Sirius
- Deux (02) Scooter
- Un (01) tricycle ;
- Une (01) voiture de marque HYANDAI ;
- Cinq (05) plaques solaires ;
- Trois (03) postes téléviseurs écran plasma ;
- Trois (03) bouteilles de gaz ;
- Cinq (05) batteries ;
- Trois (03) ventilateurs ;
- Treize (13) sacs contenant des effets d’habillements ;
- Un (01) pistolet automatique de marque TISAS, calibre 7,65 mm, deux chargeurs et quatre munitions ;
- Un (01) pistolet automatique de marque TISAS, calibre 22mm, un chargeur et quarante-quatre munitions.

L’enquête est actuellement close et dès la fin de ce point de presse, tous seront conduits devant Madame le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou pour les suites judiciaires qui seront données à cette affaire.
C’est le lieu pour nous de remercier tous ceux, parmi les populations de la ville, qui nous ont permis d’atteindre ce résultat et d’en appeler une fois de plus à la collaboration de tous pour retrouver le fuyard.
C’est le lieu également de dire merci à nos honnêtes citoyens et les recommander à plus de prudence et de vigilance pour ne pas être victimes de ces délinquants surtout en ces périodes de fêtes.
Nous leur réitérons notre disponibilité à les écouter et à les assister tant que leurs préoccupations seront sécuritaires.
Nous rappelons les numéros verts qui sont : 17 (Police Nationale), 16 (Gendarmerie Nationale) et 1010 (CNVA).

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens

Division de la Communication et des Relations Publiques de la Police Nationale

Insécurité: « Akon » et ses complices aux arrêts

Ce jour 19 décembre 2017 aux environs de 09heures, a eu lieu un point de presse à la Direction Régionale de la Police Nationale du Plateau Central. Ci-dessous la déclaration liminaire:

Par saisine du 09 novembre 2017 dans la matinée, la direction du collège des jeunes filles de Loumbila, dans la province de l’Oubritenga, rapportait que des individus armés auraient cambriolé leur établissement dans la nuit du 08 au 09 novembre 2017 vers 02 heures. Une enquête fut ouverte et nous sommes transportés sur les lieux pour les fins de constatations de police judiciaire. Sur les lieux, il a été dit que des biens ont été emportés dont un ordinateur portable de marque HP, un appareil photo numérique, un téléphone cellulaire portable de marque LG PRO et la somme d’argent d’environ cent cinquante mille (150.000) francs. Après les constatations, la suite de l’enquête permettra quelques jours plus tard de mettre la main sur les nommés TOURE Ismaël (présumé chef du gang), OUEDRAOGO Abasse et KAFANDO Hamidou Alias « AKON ». Au cours de leur interpellation, ils ont été trouvés ensemble porteurs d’un ordinateur portable de marque HP, un téléphone cellulaire portable de marque LG PRO, des clés USB et quatre (04) vélomoteurs d’une valeur de cinq (05) millions de francs CFA.
Les perquisitions menées au domicile du nommé TOURE Ismaël, nous ont permis de saisir deux (02) armes d’épaule de marque «VALTRO» de fabrication italienne et un pistolet automatique de marque « Tanfoglio », toutes enfouies dans le sol et contenues dans un sac en fibres. De leurs déclarations respectives, il ressort que le groupe serait composé des nommés TOURE Ismaël, OUEDRAOGO Abasse, SAWADOGO Gaël, KAFANDO Hamidou alias « AKON » et de deux (02) autres en fuite. De même, ils ont reconnu être les auteurs des cambriolages perpétrés au collège des jeunes filles de Loumbila, à la caisse populaire de Ziniaré et dans plusieurs établissements et services à Ouagadougou. Particulièrement dans la ville de Ouagadougou, ils ont reconnu avoir cambriolé d’août 2017 à novembre 2017 les sites suivants:
- La mairie de l’arrondissement N°09;
- Le complexe scolaire le Faso à Ouaga 2000;
- Le groupe scolaire les Lauréats à Ouaga 2000;
- Le groupe scolaire académie à Ouagadougou à Karpala;
- Le lycée espoir non loin du SIAO;
- Le lycée privé le technicien au quartier Kouritenga;
- Le collège sainte famille de Pissy;
- L’école de formation et de recyclage des enseignants à Zagtouli;
- Le collège des sœurs religieuses à Saaba;
- Le service des impôts à Dassasgho;
- Et d’autres établissements et services dont ils ignorent les dénominations.
En outre, ils ont déclaré avoir emporté le pistolet automatique susmentionné dans un bureau au complexe scolaire le Faso; et les deux (02) fusils d’épaule entre les mains des vigiles au groupe scolaire les Lauréats.
Quant à leur mode opératoire, il consisterait à localiser géographiquement dans la journée les établissements dont les frais de scolarité semblent élevés et cela, par le biais des fiches de renseignements déjà en leur possession; et les services à caractère financiers tels les Impôts, les caisses populaires…, qui ne désemplissent pas d’usagers en quête de paiement de taxes ou autres frais. La nuit tombée, ils font irruption dans les lieux ciblés, ligotent les vigiles s’ils y sont puis défoncent les ouvertures pour l’accomplissement des forfaits.
Au titre des biens emportés, on peut citer entre autres:
- Une dizaine d’ordinateurs portables;
- Deux cent dix (210) téléphones cellulaires portables environ;
- Deux (02) tablettes;
- Quatre (04) postes téléviseurs à écran plat;
- Deux (02) appareils photo numériques;
- Un (01) appareil projecteur;
- Des objets d’arts;
- Du numéraire d’une valeur de soixante millions (60.000.000) de francs CFA environ et des objets divers.
Rapportons que pour le blanchiment des forfaits, ils ont ouvert la boîte de nuit « TOUDOUBWEOGO VIP CLUB » avec un capital de plus de six (06) millions de francs.
Objets saisis au cours de l’enquête.
- Un (01) lot de matériels d’environ 6.000.000 de francs de la boîte de nuit « TOUDOUBWEOGO VIP CLUB »;
- Quatre (04) vélomoteurs d’une valeur de cinq millions de francs CFA;
- Cinq (05) congélateurs;
- Quatre (04) plaques solaires de 250 Watt;
- Deux (02) batteries de 200 ampères;
- Trois (03) postes téléviseurs à écran plat;
- Un (01) ordinateur portable;
- Quatre (04) amplificateurs;
- Deux (02) convertisseurs solaires;
- Deux (02) salons complets;
- Des régulateurs de tension électrique;
- Une (01) bouteille de gaz 12 kg;
- Trente-cinq (35) chaises en plastique;
- Des objets divers dont le tout est estimé à la somme d’environ 13.500.000FCFA.
- Enfin, un carnet de la caisse nationale d’épargne créditeur de la somme d’un million deux cent quatre-vingt-dix-neuf mille sept cents (1.299.700) francs CFA au nom de TOURE Ismaël.
Notons que nos recherches se poursuivent activement en vue d’interpeller tous autres coauteurs, complices ou receleurs. Nos remerciements vont à tous ceux dont le concours a contribué au résultat engrangé dans la présente affaire.

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens

Division de la Communication et des Relations Publiques de la Police Nationale

Nord- Burkina: voici les causes profondes d’insécurité au Nord selon International Crisis groupe

Longtemps épargné par les groupes armés actifs au Sahel, le Burkina Faso est confronté à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières visant la partie nord du pays.

Si l’insécurité résulte en grande partie d’une extension du conflit malien, la crise au Nord du Burkina révèle une dynamique sociale endogène. Présenté comme lié aux jihadistes actifs dans le Sahel, le groupe armé Ansarul Islam, qui semble être l’acteur principal de l’insécurité, est avant tout un mouvement de contestation de l’ordre social qui prévaut dans la province du Soum, dans la région burkinabè du Sahel. Malgré une reprise en main de la situation au printemps 2017, la crise est loin d’être terminée. Le Burkina et ses partenaires sont conscients qu’elle exige une réponse globale, et non uniquement militaire, et que sa résolution définitive dépend en partie de la situation au Mali. Mais cette réponse doit surtout tenir compte des dimensions sociales et locales de la crise, qui prévalent sur ses dimensions religieuses ou sécuritaires.

Ansarul Islam, créé par Malam Ibrahim Dicko, un prêcheur originaire du Soum, est né de la contestation de l’organisation sociale en vigueur dans la province. Des années durant, Malam prône l’égalité entre les classes sociales. Il remet en cause la toute-puissance des chefferies coutumières et le monopole de l’autorité religieuse détenu par les familles maraboutiques, qu’il accuse de s’enrichir aux dépens des populations. Cette rhétorique lui vaut un écho considérable, surtout parmi les jeunes et les cadets sociaux. Même s’il perd une grande partie de ses adeptes lorsqu’il bascule dans la lutte armée, il parvient à en conserver suffisamment pour mener une guerre de basse intensité contre les autorités locales et nationales. L’éventualité de sa mort au cours d’opérations militaires menées au printemps 2017, qui n’a pas été prouvée ni confirmée, ne mettrait pas fin à la crise.

 Produit des réalités sociopolitiques et culturelles locales, Ansarul Islam tient au moins autant de l’insurrection sociale que du mouvement islamiste. 

Produit des réalités sociopolitiques et culturelles locales, Ansarul Islam tient au moins autant de l’insurrection sociale que du mouvement islamiste. Il n’est pas tant un groupe critique de la modernité qu’un mouvement qui rejette des traditions perçues comme archaïques. Il exprime les doléances de la majorité silencieuse de la population qui ne détient ni le pouvoir politique, ni l’autorité religieuse. L’islam devient alors un référent de contestation d’une société figée productrice de frustrations. Ansarul Islam n’est pas non plus un groupe de défense des Peul, majoritaires dans le Sahel burkinabè. La revendication ethnique et identitaire est pour le moment marginale dans son discours.

Le rapport distant qu’entretiennent les populations avec l’Etat nourrit également la crise. Le contraste entre le potentiel économique du Nord et le manque de développement alimente un sentiment d’abandon des populations. Comme au Mali, fonctionnaires et forces de sécurité sont plus souvent perçus comme des corps étrangers cherchant à s’enrichir que comme des agents chargés de fournir des services. Les habitants du Soum sont réticents à collaborer avec des forces de sécurité venues d’autres provinces et au comportement parfois brutal.

La crise au Nord du Burkina est beaucoup plus que le simple miroir de la situation au centre du Mali. Certes, le Mali sert de base arrière à Ansarul Islam. Des similarités existent. Mais la poussée de la violence qui se revendique du jihad conduit à négliger la dimension sociale et extrêmement locale des conflits et la capacité des groupes armés à exploiter les clivages qui traversent certaines sociétés. L’insécurité au Nord du Burkina ne résulte pas uniquement d’un déficit de développement, d’une incompréhension entre un Etat central et un territoire lointain ou de l’influence négative d’un voisin en guerre. Elle est surtout le résultat d’une crise profonde qui agite les groupes humains qui habitent les terroirs du Nord. C’est sur ces fractures très locales entre maitres et sujets, dominants et dominés, anciens et modernes que Malam Dicko a bâti sa popularité.

Bobo-Dioulasso: Les dozos tendent la main aux autorités

L’Union nationale des dozos du Burkina (UND-BF) a tenu, du 20 au 22 avril à Bobo-Dioulasso, sa 6e journée culturelle. Sous le thème « Contribution citoyenne des dozos pour la sécurité et la paix dans la sous-région », l’événement a réuni 3 500 dozos venus de diverses confréries. « Contribution citoyenne des dozos pour la … Lire la suite

Burkina: L’Alliance pour la défense de la patrie demande la démission de Simon Compaoré




L’Alliance pour la défense de la patrie (ADP) dans une déclaration accuse le ministre Simon Compaoré d'être trop suffisant et estime que le Ministre devait démissionner. 

Monsieur le ministre de la sécurité,

A la faveur d’une cérémonie de remises de motos aux forces de sécurité le vendredi 17 mars 2017 à la base de la compagnie républicaine de sécurité à Ouagadougou, vous vous êtes employé à travers un discours sectaire de politicien à balayer sans ménagement notre proposition faite aux ministres de la défense et de la sécurité de consulter les généraux Bassolet et Dienderé dans le cadre de la recherche de réponses adéquates à la question inquiétante du terrorisme qui menace la partie nord du Burkina Faso.

Loin d’amuser la galerie et de faire acte de cynisme pendant que la mère patrie est en guerre contre le terrorisme, notre démarche qui se veut  désintéressée et républicaine a été suscitée par les motivations suivantes :

  • L’inefficacité de la réponse apportée par les ministres de la défense et la sécurité à la question du terrorisme ;
  • La gestion approximative de cette catastrophe par les ministres de la défense et de la sécurité ;
  • L’Inconséquence du gouvernement Paul Kaba Thieba face à cette situation ;
  • Le manque de vision du gouvernement Paul Kaba Thieba aux plans sécuritaires, militaires et diplomatiques sur le problème inquiétant du terrorisme;

Les conséquences de la carence du système sécuritaire qui découle du tâtonnement des ministres en charge de la défense et de la sécurité ont été largement énoncées par le MBDHP dans sa récente déclaration sur cette question. En effet, pour le MBDHP : « rien que ces six (6) derniers mois, les attaques terroristes se  sont multipliées dans le pays, endeuillant de nombreuses familles et plongeant de millions de Burkinabè de la zone nord dans une insécurité sans précédent.

Ainsi, et à titre exhaustif :

  • Le 12 octobre 2016, un détachement militaire à Intangon, dans la province de l’Oudalan, a été attaqué, occasionnant la mort de quatre (4) soldats et de deux (2) civils ;
  • Le 12 novembre 2016, un imam a été froidement abattu à Djibo par deux hommes armés ;
  • Le 16 décembre 2016, un détachement du groupement des forces anti terroristes (GFAT) subissait une attaque à Nassoumbou (situé à 45 km de Djibo), causant la mort de douze (12) soldats ;
  • Dans la nuit du 1er janvier 2017, le sieur Mamadou Dicko, a été abattu au secteur 5 de Djibo. La même nuit Hamidou Tamboura, imam à Sibé, village de la commune de Tongomayel, était lui aussi assassiné lors d’une seconde attaque ;
  • Le 4 févier 2017, Abdoulaye Dicko, conseiller municipal du village de Saboulé dans la province du Soum et son fils ont été abattus à Yorsala, village situé à 45 km de Djibo : les assaillants ont également blessé un enfant de cinq (5) ans du même conseiller ;
  • Dans la nuit du 27 et 28 février 2017, les commissariats de police et les mairies de Baraboulé et Tongomayel ainsi que la mairie de Diguel ont été attaqués avec comme bilan, un civil blessé, des motos et des bâtiments incendiés.».

Ce triste et lourd bilan de pertes en vie humaine et de dégâts matériels viennent rappeler la négligence et l’incompétence des ministres de la défense et de la sécurité face à la question du terrorisme.

Monsieur le ministre d’Etat, ministre de la sécurité, ce sombre bilan devrait vous amener à faire  profil bas et à bannir la trop grande suffisance dont vous faites montre à travers ces propos : «ceux qui pensent qu’il y’a des gens en prison, qu’il faut aller voir pour savoir comment on peut lutter avec le djihadisme, se trompent» et de conclure n’avoir «pas pété les plombs ». Malheureusement qu’au Burkina Faso, nos autorités n’aient pas la culture de la démission surtout quand leurs inefficacités avérées mettent en danger l’existence du pays. Sinon vous, le ministre de la sécurité et le ministre de la défense devraient rendre votre démission avec humilité et responsabilité.

Aussi, nous tombons des nues quand vous vous dédouanez toute honte bue de la cause essentielle qui selon vous serait à l’origine de l’activisme actuel des terroristes dans la partie nord de notre pays à travers ces propos : « si on n’était pas attaqué, c’est qu’il y’a des choses qui se faisaient. On est allé au Mali. On a vu des gens qu’ils ont arrêtés. Il y’a des gens qui ont avoué avec qui ils travaillaient. Les deals qu’ils avaient conclus en disant, on n’attaque pas par ici. Et s’il y’a à bouffer, on bouffe ensemble». Monsieur le ministre, prenez le peuple burkinabè au sérieux. Vous Simon Compaoré, le ‘’Bibèga national’’, ‘’l’homme pour qui si les gens refusent de voter le CDP, les cailcédrats le feront‘’, vous ‘’ l’un des durs à cuir qui ont fait la pluie et le beau temps au CDP pendant 26 ans, vous osez faire croire à l’opinion que vous n’étiez pas informé du deal que vous dénonciez aujourd’hui ?

Monsieur, le ministre d’Etat, votre silence sur cette ‘’pratique’’ si elle existait pendant les 26 ans de règnes au pouvoir au sein du noyau principal du CDP met en exergue votre responsabilité car comme le disait l’autre : « le pire n’est pas la méchanceté des gens mauvais, mais le silence des gens biens ». Votre silence complice crée aujourd’hui tristesse et désolation dans la partie nord du Burkina Faso.

Monsieur le ministre  d’Etat, face à une question aussi préoccupante que le terrorisme, évitez de distraire le peuple à travers des réponses propagandistes du genre : « si on pouvait m’autoriser à porter la tenue, à faire une semaine dans le sahel dans le nord, je le ferai ».  Nous ne pensons pas qu’il existe une loi qui empêche un citoyen burkinabè d’aller porter mains fortes aux vaillants forces de défense et de sécurité engagées contre les terroristes dans la partie nord du Burkina Faso. Si vous sentez en vous l’âme d’un patriote, vous ferez mieux de vous lever, prendre votre véhicule et aller y séjourner définitivement sans publicité. Ainsi, vous feriez au moins œuvre utile à coup sûr en galvanisant nos FDS et en donnant de l’espoir aux populations de la partie nord du Burkina Faso.

Ouagadougou, le 20 mars 2017

Pour le Bureau Exécutif National de l’ADP

Abraham Badolo

Burkina: Deux commissariats attaqués dans le Soum

Deux commissariats de police, à Tongomaye et Baraboulé dans le Soum au Nord au Burkina Faso, ont été attaqués dans la nuit du 27 au 28 février 2017, selon nos confrères de Wat Fm, qui citent des sources sécuritaires. Selons certaines sources les deux commissariats ont étés attaqués simultanément dans la nuit et les tirs … Lire la suite

Sécurité: Braquage à mains armées au quartier Gounghin de Ouagadougou.

Hier dans la soirée, deux individus à main armées ont attaqué une alimentation au quartier Gounghin. Arrivés sur une moto, les brigands ont tiré des coups de feu en l’air avant de prendre la fuite. Des sommes d’argent ont été emportées et aucun blessé signalé. Le montant de l’infraction n’est pas encore connu. Ces pratiques … Lire la suite