Samboulga ( Nord Burkina) : quatre morts dans une nouvelle attaque

Yirgou - Terroristes/ Ouahigouya

Quatre civils burkinabè ont été tués samedi à Samboulga, dans la province septentrionale du Loroum où un couvre-feu a été instauré, a appris l’AFP dimanche de sources sécuritaires. “Quatre personnes ont été tuées samedi soir par des individus armés à Samboulga au cours d’une attaque”, a déclaré à l’AFP une source sécuritaire. “Selon les habitants, les assaillants … Lire la suite

Nord-Burkina : trois villageois retrouvés morts

Trois villageois ont été retrouvés morts samedi dans la localité de Koutougou, dans le nord du Burkina Faso en proie à des attaques terroristes et des enlèvements, a-t-on appris de sources sécuritaires locales. « Les trois victimes évoluaient dans l’exploitation artisanale d’or. Des témoins racontent que ces personnes avaient préalablement fait l’objet d’un enlèvement », a expliqué … Lire la suite

Loroum (Nord Burkina): les enseignants ne reprendront pas les cours tant que les conditions sécuritaires ne seront pas réunies (syndicat)

lorum

A l’appel de la coordination syndicale de l’éducation provinciale, les enseignants de la province du Loroum (où des individus armés ont roué de coups le personnel d’un Collège), ont décidé de ne plus dispenser les cours jusqu’à ce que les conditions sécuritaires nécessaires à l’exercice de leur fonction soient réunies. « Comme la situation ne … Lire la suite

Loroum : attaque d’une patrouille de police

Des individus non identifiés ont attaqué ce lundi  aux environs de 10 heures, une équipe de patrouille du district de police de Banh, province du Loroum.

L'attaque est intervenue à Nongdoum, localité située à environ 280 km au Nord de Ouagadougou.

Il n’y a pas de bilan officiel pour le moment, mais les quatre agents ont déjà pu rejoindre leur base, selon des témoins sur place.

Agence d’Information du Burkina

Nord Burkina: deux soldats blessés dans l’explosion d’une mine dans le Soum

Deux soldats burkinabè ont été légèrement blessés tôt mardi à Gassel Garaf (Nassoumbou), lors du passage de leur véhicule sur une mine.

L’attaque a eu lieu ce mardi 31 octobre 2017 aux environ de 6h, à Gassel Garaf, un hameau de culture près du village de Ariel, dans la commune de Nassoumbou.

Une autre attaque a visé une section à Koutougou. Un officier et l’infirmier ont été blessés et là également leur véhicule est détruit.

Le Nord du Burkina près de la frontière avec le Mali, essuie régulièrement des attaques terroristes contre les Forces de défense et de sécurité et contre les civils.

AIB

Nord-Burkina: le village de Tem se vide après l’incendie de plusieurs bâtiment par des individus

Le village de Tem relevant de la Commune de Nassoumbou se vide de sa population depuis cet après midi . La raison plusieurs personnes non encore identifié ont incendiés plusieurs bâtiment dont l'école primaire. 

Ce jeudi le village de Tem a vu son école primaire ainsi que d’autres bâtiments incendié ce jeudi 19 octobre 2017 par des individus armés non identifiés. Selon plusieurs sources un exode massif du villages vers Djibo,  Nassoumbou, Wapta et Bouro a été constaté.

 

Nord- Burkina: voici les causes profondes d’insécurité au Nord selon International Crisis groupe

Longtemps épargné par les groupes armés actifs au Sahel, le Burkina Faso est confronté à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières visant la partie nord du pays.

Si l’insécurité résulte en grande partie d’une extension du conflit malien, la crise au Nord du Burkina révèle une dynamique sociale endogène. Présenté comme lié aux jihadistes actifs dans le Sahel, le groupe armé Ansarul Islam, qui semble être l’acteur principal de l’insécurité, est avant tout un mouvement de contestation de l’ordre social qui prévaut dans la province du Soum, dans la région burkinabè du Sahel. Malgré une reprise en main de la situation au printemps 2017, la crise est loin d’être terminée. Le Burkina et ses partenaires sont conscients qu’elle exige une réponse globale, et non uniquement militaire, et que sa résolution définitive dépend en partie de la situation au Mali. Mais cette réponse doit surtout tenir compte des dimensions sociales et locales de la crise, qui prévalent sur ses dimensions religieuses ou sécuritaires.

Ansarul Islam, créé par Malam Ibrahim Dicko, un prêcheur originaire du Soum, est né de la contestation de l’organisation sociale en vigueur dans la province. Des années durant, Malam prône l’égalité entre les classes sociales. Il remet en cause la toute-puissance des chefferies coutumières et le monopole de l’autorité religieuse détenu par les familles maraboutiques, qu’il accuse de s’enrichir aux dépens des populations. Cette rhétorique lui vaut un écho considérable, surtout parmi les jeunes et les cadets sociaux. Même s’il perd une grande partie de ses adeptes lorsqu’il bascule dans la lutte armée, il parvient à en conserver suffisamment pour mener une guerre de basse intensité contre les autorités locales et nationales. L’éventualité de sa mort au cours d’opérations militaires menées au printemps 2017, qui n’a pas été prouvée ni confirmée, ne mettrait pas fin à la crise.

 Produit des réalités sociopolitiques et culturelles locales, Ansarul Islam tient au moins autant de l’insurrection sociale que du mouvement islamiste. 

Produit des réalités sociopolitiques et culturelles locales, Ansarul Islam tient au moins autant de l’insurrection sociale que du mouvement islamiste. Il n’est pas tant un groupe critique de la modernité qu’un mouvement qui rejette des traditions perçues comme archaïques. Il exprime les doléances de la majorité silencieuse de la population qui ne détient ni le pouvoir politique, ni l’autorité religieuse. L’islam devient alors un référent de contestation d’une société figée productrice de frustrations. Ansarul Islam n’est pas non plus un groupe de défense des Peul, majoritaires dans le Sahel burkinabè. La revendication ethnique et identitaire est pour le moment marginale dans son discours.

Le rapport distant qu’entretiennent les populations avec l’Etat nourrit également la crise. Le contraste entre le potentiel économique du Nord et le manque de développement alimente un sentiment d’abandon des populations. Comme au Mali, fonctionnaires et forces de sécurité sont plus souvent perçus comme des corps étrangers cherchant à s’enrichir que comme des agents chargés de fournir des services. Les habitants du Soum sont réticents à collaborer avec des forces de sécurité venues d’autres provinces et au comportement parfois brutal.

La crise au Nord du Burkina est beaucoup plus que le simple miroir de la situation au centre du Mali. Certes, le Mali sert de base arrière à Ansarul Islam. Des similarités existent. Mais la poussée de la violence qui se revendique du jihad conduit à négliger la dimension sociale et extrêmement locale des conflits et la capacité des groupes armés à exploiter les clivages qui traversent certaines sociétés. L’insécurité au Nord du Burkina ne résulte pas uniquement d’un déficit de développement, d’une incompréhension entre un Etat central et un territoire lointain ou de l’influence négative d’un voisin en guerre. Elle est surtout le résultat d’une crise profonde qui agite les groupes humains qui habitent les terroirs du Nord. C’est sur ces fractures très locales entre maitres et sujets, dominants et dominés, anciens et modernes que Malam Dicko a bâti sa popularité.

Nord- Burkina: 4 soldats blessés dans l’explosion d’une mine

Burkina Faso

Plusieurs soldats burkinabè ont été blessés, dont quatre grièvement, après l'explosion d'une mine au passage de leur véhicule, dans la localité de Ouro Saba, près de Djibo.

L'incident, qui a eu lieu tôt ce samedi, au deuxième poste de Ouro Saba, survient après une attaque ayant visé dans la nuit un poste de sécurité du site de réfugiés maliens à Mental, également non loin de Djibo.

Selon nos informations le véhicule de l'armée a sauté sur un engin explosif improvisé tôt ce samedi en route pour le camp des réfugiés de Mentao, près de Djibo, attaqué la nuit dernière par des individus armés non identifiés,

Jeudi nuit, c'est un homme dont l'identité demeure inconnue qui avait été enlevé et abattu quelques kilomètres plus loin par des individus armés.

Nord-Burkina: Diguel, La mairie incendiée et le comptable enlevé, le forestier bléssé

Quatre individus non identifiés, sur quatre motos, sont arrivés cet après-midi à Diguel, dans le Soum. Ils ont fait le tour du village en tirant en l’air, en criant « Allah akbar », selon une source jointe sur place. 

Enturbannés, les assaillants se sont rendus à la mairie où ils ont enlevé le comptable du nom de Ali Tamboura, avant d’incendier les locaux, aux dires d’un journaliste à Djibo.

Toujours selon notre source à Diguel, ils auraient contraint l’otage à les conduire au bureau du service des eaux et forêts pour kidnapper le forestier. Après des échanges de tirs, celui-ci, blessé, a pu s’échapper. Les assaillants ont pris la direction du Mali voisin.

Les forces de défense et de sécurité, arrivées sur les lieux, sont à la  trousse des ravisseurs.

Sidwaya