UPC
Procès du journaliste Lookman Sawadogo: «Un grave précédent au Burkina», selon l’UPC
«L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) suit avec grand intérêt la procédure judiciaire entamée par six hauts magistrats contre le journaliste Lookman SAWADOGO, Directeur de publication du journal Le Soir.
Au cours du procès tenu le 27 juillet 2017, le Procureur du Faso a requis douze mois d’emprisonnement avec sursis, et une amende de trois cent mille francs CFA contre le journaliste mis en cause.
L’UPC, en tant que parti social-libéral, est attachée d’une part à l’indépendance de la justice, et d’autre part, à la liberté de presse. C’est ce qui explique les prises de positions sans équivoque du parti, à de multiples reprises, contre les velléités de remise en cause de l’indépendance de la justice.
Néanmoins, sur ce sujet-ci, l’UPC estime que le procès contre Lookman SAWADOGO constitue un grave précédent dans la lutte continue pour la liberté de presse dans notre pays. Ce procès semble déséquilibré, au regard des fonctions qu’occupent ces hauts magistrats, comparés à un seul journaliste qui n’a que sa plume. Il est aussi disproportionné au regard de l’utilisation du Code pénal en lieu et place du Code de l’information.
Par ailleurs, dans l’écrit incriminé, le journaliste a simplement attiré l’attention de la commission sur l’existence probable d’une plainte contre un de ses membres et les éventuelles conséquences de ladite plainte.
Enfin, la peine requise contre la journaliste Lookman SAWADOGO nous semble très lourde, eu égard aux avancées arrachées de haute lutte, souvent au prix de sacrifices suprêmes, par la presse nationale et le peuple burkinabè en général.
De ce qui précède, l’UPC affirme son soutien moral au journaliste Lookman SAWADOGO et à l’ensemble de la presse burkinabè.
Le parti encourage les magistrats à se pencher davantage sur les dossiers de crimes de sang et de crimes économiques qui attendent d’être élucidés. C’est surtout sur ce terrain d’une justice crédible, prompte et impartiale que les Burkinabè attendent nos juges.»
Ouagadougou, le 04 août 2017
Le Secrétariat national à l’information et à la communication de l’UPC
Politique: Le député Kiemdé, exclu de l’UPC et le député Palenfo blâmé
Le Bureau politique national (BPN) de l’Union pour le Progrès et le Changement(UPC) s’est réuni en séance extraordinaire le jeudi 20 juillet 2017 à Ouagadougou, avec pour ordre du jour :
Vie du parti ;
Situation nationale.
Au titre de la vie du parti, le BPN a examiné la procédure disciplinaire engagée par la Direction du parti à l’encontre des députés KIEMDE R. Albert Elysée (élu du Bazèga) et PALENFO Kodjo Jacques (élu du Poni) qui, lors du vote de la loi sur les Partenariats Public-Privé (PPP) le 03 juillet 2017, ont délibérément enfreint aux consignes du parti.
En rappel des faits, le Groupe parlementaire UPC, suivant en cela les directives de l’ensemble de l’Opposition politique, avait décidé de quitter l’hémicycle afin de ne pas être complice de la forfaiture qui se préparait.
Les deux députés cités ont non seulement refusé de quitter l’hémicycle comme leurs camarades, mais ont, en plus, apporté leurs voix à la Majorité pour faire voter le texte. Ils ont aussi utilisé les procurations qui leur avaient été données pour voter dans le même sens, sans consulter les camarades qui avaient émis ces procurations.
Cette attitude constitue une très grave faute au regard des dispositions qui régissent le fonctionnement de l’UPC, toute chose qui a conduit la Direction du parti à engager à leur encontre une procédure disciplinaire.
Conformément aux dispositions statutaires, des correspondances ont été envoyées aux deux députés pour leur demander de fournir des explications sur leurs comportements.
La Direction du parti a donc fait le point de cette situation aux membres du BPN, afin de permettre à ceux-ci de statuer sur la suite à donner.
Premièrement, concernant le député KIEMDE R. Albert Elysée, le BPN a noté ce qui suit :
l’intéressé a fait acte d’indiscipline notoire en refusant d’appliquer la consigne du parti.
Il a porté gravement atteinte à l’unité et à la cohésion du parti par son attitude.
Il a terni, de par son comportement, l’image de l’UPC.
Il a fait acte de trahison vis-à-vis du parti, en s’alliant au MPP et à la Majorité.
Au-delà de l’acte posé le 03 juillet 2017, le député KIEMDE R. Albert Elysée s’est illustré depuis le début de la législature par les comportements suivants :
absences chroniques aux réunions des instances du parti dont il est membre (Bureau Politique National, Secretariat Exécutif National). Le nombre de ses absences est depuis longtemps largement supérieur à la limite maximale tolérée par les textes du parti ;
refus de répondre aux différentes lettres d’explication qui lui ont été envoyées, au sujet de ses absences ;
travail de connivence avec les plus hauts responsables du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) et du Nouveau Temps pour la Démocratie (NTD) dans le but de débaucher des militants de l’UPC au profit de ces partis politiques de la majorité, toute chose qui constitue un acte de haute trahison.
Le BPN a enfin noté que relativement à la question examinée, non seulement l’intéressé n’a pas répondu à la demande d’explication qui lui a été envoyée, mais il a en plus boycotté la session extraordinaire qui devait examiner la question, toute chose qui dénote d’un manque insultant de considération envers l’ensemble des militants du parti.
Pour toutes ces raisons, le Bureau politique national a décidé d’exclure le député KIEMDE R. Albert Elysée de l’Union pour le Progrès et le Changement. Le BPN exige de lui que, par souci de cohérence et d’honnêteté, il démissionne de son poste de député et remette ainsi son mandat aux militants UPC du Bazèga qui, par leurs mobilisations sur le terrain et leurs soutiens financiers, ont permis son élection à l’Assemblée nationale.
Deuxièmement, concernant le député PALENFO Kodjo Jacques, le BPN a noté ce qui suit :
l’intéressé a fait acte d’indiscipline notoire en refusant d’appliquer la consigne du parti.
Il a porté gravement atteinte à l’unité et à la cohésion du parti par son attitude.
Il a terni l’image de l’UPC par son comportement et par ses propos désobligeants à l’encontre de ses camarades.
Le BPN relève néanmoins que, lors d’une rencontre du Groupe parlementaire et de la Direction du parti tenue le mercredi 05 juillet 2017 au siège national de l’UPC, le député PALENFO Kodjo Jacques est non seulement venu s’expliquer sur son acte, mais a verbalement demandé pardon au Président du parti et à ses camarades.
Le BPN relève aussi que le député PALENFO Kodjo Jacques a dûment répondu à la lettre d’explication qui lui a été envoyée d’une part, et qu’il a participé à la session extraordinaire du BPN et y a pris la parole pour présenter à nouveau ses excuses à ses camarades ainsi qu’au parti, d’autre part.
Au regard de tous ces éléments, le Bureau politique national a décidé de lui infliger un blâme avec inscription au dossier.
Le BPN a tenu à réaffirmer que la discipline au sein de l’UPC est un principe non négociable. Partant de cela, toute décision ou position majoritairement adoptées s’imposent à tous. Et toute infraction aux règles de fonctionnement du parti sera rigoureusement sanctionnée.
Les membres du BPN ont appelé la Direction du parti à faire preuve d’une plus grande fermeté dans l’application des textes qui régissent l’organisation du parti.
Le Bureau Politique National tient à informer les militants et sympathisants de l’UPC, qu’il suit ave une grande attention les différentes tentatives de déstabilisation du parti, tentatives orchestrées et financées par les mêmes officines qui ont fait de la destruction des partis politiques d’opposition leur spécalité. Il les invite à la sérénité, à la vigilance permanente et à la mobilisation sans faille, pour continuer de faire échec à ces tentatives de sabotage.
Au titre de la situation nationale, le BPN a procédé à un large tour d’horizon des sujets d’actualité. Les discussions ont permis de dégager des pistes pour l’action du parti en tant que force politique et dans le cadre de l’Opposition politique.
Ouagadougou, le 21 juillet 2017
Le Secrétariat national à l’Information et à la Communication de l’UPC
Renouvellement du parc automobile des institutions : L’UPC exige la publication du mode et de la procédure d’acquisition des véhicules
Ceci est un Communiqué de presse de l’Union pour le Progrès et le Changement(UPC) sur la décision du Gouvernement d’acquérir de nouveaux véhicules. A travers le compte-rendu du Conseil des ministres du 07 juin 2017, l’Union pour le Progrès et le Changement(UPC) a appris que le Gouvernement a adopté « un rapport relatif à l’acquisition … Lire la suite
Burkina : L’UPC rejette le projet de loi portant code électoral du MPP
Dans cette déclaration, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) se prononce sur l’avant-projet de loi portant code électoral au Burkina. L’Union pour le Progrès et le Changement(UPC) a pris connaissance d’un projet de loi portant Code électoral. Notre parti, après une lecture rigoureuse du nouveau code proposé par le gouvernement, estime que … Lire la suite
Politique: l’appel de l’UPC pour le meeting du 29 Avril
Dans une déclaration, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) lance un appel concernant le meeting organisé par l’opposition le 29 avril 2017 à la Maison du peuple à Ouagadougou.
Militant(s)s et sympathisant(e)s, citoyens burkinabè,
L’Opposition politique a décidé de tenir un meeting populaire le samedi 29 avril 2017 à 15 heures à la Maison du Peuple de Ouagadougou. Rassemblement de protestation contre la mauvaise gouvernance et la dégradation des conditions de vie des Burkinabè, ce meeting servira de cadre pour la présentation de la nouvelle plateforme de lutte de l’Opposition.
C’est un moment symbolique, d’autant plus que c’est le premier meeting de l’Opposition après l’élection présentielle de 2015.
L’UPC invite donc ses militant(e)s et sympathisant(e)s à participer massivement à ce meeting, pour contraindre le pouvoir en place à s’occuper réellement des problèmes qui assaillent les Burkinabè. Elle invite également l’ensemble des citoyens, de tous les bords politiques et sans distinction aucune, à se rendre à la Maison du Peuple pour prendre connaissance de la nouvelle plateforme de lutte.
Ouagadougou, le 26 avril 2017
Pour le Bureau politique national,
Le Porte-parole
Rabi YAMEOGO
Marche de l’opposition: les partis de la majorité réitère leurs soutients au président
Dans cette déclaration, l’Alliance des Partis et Formations Politiques de la Majorité Présidentielle (APMP) se prononce sur les actions de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation (CODER) et de l’opposition politique.
L’opinion nationale a assisté depuis quelques mois à la naissance de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER). Un regroupement issu de l’opposition politique et composé essentiellement des partis politiques membres du tristement célèbre Front Républicain, qui de connivence avec le CDP, l’ex-parti majoritaire, ont précipité notre pays dans les méandres du chaos en initiant et en soutenant le funeste projet de modification de l’article 37 de la constitution.
Ce regroupement politique se faisant passer pour le chantre de la réconciliation nationale a entamé une série de tournées à l’effet de mobiliser et de sensibiliser certains leaders d’opinions sur la nécessité pour les burkinabè d’aller à la réconciliation.
A l’analyse de l’objet de sa création et au regard de nos traditions qui instituent le pardon comme une valeur cardinale de pacification et de renforcement de la cohésion sociale, aucune âme dotée d’une intelligence moyenne n’eut eu à redire sur le bien-fondé de la mission de ces « anges de la réconciliation ». C’est d’ailleurs cette recherche de l’unité nationale qui a motivé la création par les hautes autorités de notre pays du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN).
Cependant, à la lumière des actes posés par la CODER et des propos de ses premiers responsables, nous sommes en droit de nous interroger et d’interroger la conscience collective sur les réelles motivations de ces partis politiques qui doivent encore leur existence sur l’échiquier politique national à la magnanimité et au sens de tolérance du vaillant peuple burkinabè. En effet, il vous souviendra que le premier format de réconciliation voulu par la CODER était la reproduction mécanique de la fameuse journée nationale de pardon, orchestrée par Blaise Compaoré en mars 2001, format dans lequel ni la justice, ni la vérité n’avait droit de cité.
Devant le rejet implacable d’une telle forfaiture, elle s’est vue contrainte de faire un rétropédalage dont elle seule a le secret pour remodeler son discours en y intégrant de manière lapidaire les aspects justice et vérité quand bien même elle n’y croit pas. Il est évident que la réconciliation nationale est une nécessité, mais elle se veut être l’aboutissement d’un processus : vérité – justice – pardon.
Au niveau de l’APMP, notre conviction est établie que la réconciliation se fait avec l’ensemble de la communauté nationale et en priorité avec les victimes. Dans cette optique, la CODER nous aurait convaincu pour peu de sa bonne foi, si une démarche sincère auprès des victimes de l’insurrection populaire et du putsch manqué avait été sa première action. Tous ces vices de formes dans la démarche de la CODER, nous permet d’affirmer que le seul objectif poursuivi par les géniteurs sans foi ni loi de ce machin politique est de se servir de façon éhontée de la noble thématique de réconciliation en vue de restaurer le système vampirique de Blaise Compaoré que le peuple a voué aux gémonies.
Pour s’en convaincre, il suffit d’analyser le compte rendu de la CODER, suite à sa rencontre avec Blaise Compaoré le 11 Avril 2017 en terre ivoirienne. En décryptant ce compte rendu fait par l’homme lige de service qu’est Ablassé Ouérdraogo, Président de « Le Faso Autrement » dont la conviction politique se mesure uniquement à l’aune de sa cécité politique et de sa cupidité, on se convainc définitivement que la CODER n’est ni plus ni moins qu’un conglomérat de partis politiques en perte de vitesse, nostalgiques d’un passé à jamais révolu. Pour étayer notre position, nous rappelons ces deux affirmations du Sieur Ablassé Ouédraogo :
- « Blaise Compaoré se porte bien et il a pardonné aux burkinabè »
- « Si tu refuses le pardon tu te chercheras demain » (traduction littérale du mooré)
Ces propos aux relents provocateurs frisent à tout point de vue le ridicule et la faillite morale de celui ou de ceux qui en assument la paternité. En tout état de cause, le peuple burkinabè a toujours su réserver en temps opportun, le traitement qu’ils méritent, aux politiciens qui s’écartent de la morale et de l’éthique politique.
C’est dans ce climat où la CODER tente vainement d’imposer une parodie de réconciliation aux burkinabè que l’opposition politique appelle à une marche-meeting le 29 Avril 2017.
L’APMP tient à réaffirmer son attachement à la Démocratie et aux valeurs républicaines. En dépit du caractère légal de cette activité de l’opposition politique, notre regroupement pense que le contexte socio-politique de notre pays, marqué par les agressions terroristes, commande de la part de tous les acteurs la retenue et une prise de conscience quant à la nécessité de se solidariser afin de donner une riposte appropriée aux ennemis de notre peuple et d’instaurer un climat de paix et de cohésion nationale, gages de tout développement.
Pour notre part, une telle démarche vise prioritairement à déstabiliser les fondements d’un pouvoir démocratiquement élu. En effet, le peuple burkinabè dans sa majorité à l’occasion de la première véritable élection démocratique et transparente depuis l’avènement de la 4ème République, a placé sa confiance, le 29 Novembre 2015 à Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré. Il convient également à ce sujet de noter la confortable majorité dont jouit l’APMP au sein de l’Assemblée nationale.
Cette légitimité conférée par le suffrage populaire n’est visiblement pas du goût de nos contempteurs qui manquent cruellement de projets de société crédibles et qui s’échinent à inventer cyniquement dans leurs laboratoires, des voies et moyens de dresser le peuple contre le pouvoir légitime.
En plus, le procès de l’insurrection populaire prévu pour le 27 Avril 2017, explique très certainement, le zèle de l’opposition politique dans le sinistre objectif d’entraver son bon déroulement. Cette position est d’autant plus plausible que le CDP se positionne aujourd’hui comme le métronome de l’opposition politique. C’est ainsi qu’il faut comprendre l’alliance contre nature entre le CDP et l’UPC que l’histoire politique récente de notre pays a vertement opposée.
En outre, un des objectifs poursuivis par cette marche-meeting est la volonté manifeste de l’opposition politique d’entraver la mise en œuvre sereine du PNDES, l’idée étant de jeter le discrédit sur l’action gouvernementale afin d’assouvir une boulimie du pouvoir par des procédés anti-démocratiques.
Fort heureusement, le peuple n’est pas dupe. Après avoir emporté une large adhésion de notre peuple, le programme politique, économique et social du Président du Faso dont la mise en œuvre rassure quant à sa capacité de tracer les sillons d’un avenir radieux de notre pays. Malgré un démarrage difficile, les premiers résultats du PNDES sont encourageants et illustrent la volonté et la détermination d’un peuple qui entend s’assumer. En témoignent les actions suivantes :
- l’élaboration, l’adoption et la mise en œuvre diligente du PNDES qui a bénéficié de la confiance des partenaires du Burkina Faso tant à l’intérieur qu’à l’extérieur ;
- l’adoption et l’exécution d’un budget ambitieux assorti d’un budget d’investissement d’environ 1 300 milliards contre 300 à 400 milliards auparavant ;
- le démarrage d’un programme social audacieux avec la gratuité des soins pour les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes ;
- le recrutement de plus de 433 médecins en 2016 sur un effectif de 720 au départ, afin de renforcer la capacité des CHR, CMA et CM de notre pays ;
- la construction de 142 écoles, de 126 CEG et 26 lycées ;
- la réalisation de 1481 forages dont 55 en milieu urbain et 1426 en zone rurale ;
- la relance économique avec un PIB de croissance qui s’établit à 6,2% en 2016 contre 4% en 2014 et 2015 ;
- l’opérationnalisation de la loi 081 au bénéfice des agents de l’Etat et la promotion du dialogue avec les partenaires sociaux ;
- les programmes spécifiques d’emplois pour les jeunes et les femmes ;
Nous appelons donc l’ensemble des patriotes à se démarquer de ces actions populistes, aux antipodes de la cohésion nationale et à se solidariser autour du Gouvernement afin de poursuivre et renforcer les actions de développement dans la dynamique d’une transformation positive des conditions de vie des populations.
L’APMP réaffirme sa gratitude et son admiration au peuple héroïque du Burkina Faso et réitère son soutien au Président et à son Gouvernement. Elle se tient prête à relever les défis de tous ordres et invite l’ensemble des acteurs socio-politiques à privilégier le dialogue franc et honnête afin de préserver et renforcer les acquis démocratiques engrangés par le peuple insurgé.
Dieu bénisse le Burkina Faso
Fait à Ouagadougou le, jeudi 20 Avril 2017
Meeting du 29 avril: Une stratégie de boycott semble avoir été élaborée par le MPP selon l’opposition
Les partis politiques membres du Cadre de Concertation du Chef de file de l’Opposition ont tenu une rencontre régulière, ce mardi 18 avril 2017 au siège du CFOP.
Présidée par M. Zéphirin DIABRE, Chef de file de l’Opposition, cette rencontre avait les points suivants inscrits à son ordre du jour :
1) Situation nationale ;
2) Meeting du 29 avril 2017 ;
3) Vie du cadre.
Au titre de la Vie nationale
L’actualité nationale a été marquée par le discours sur l’état de la nation, prononcé par le Premier Ministre Paul Kaba THIEBA le vendredi 14 avril devant la représentation nationale. Comme tous les Burkinabè, l’Opposition déplore le fait que le chef du Gouvernement soit tombé dans l’autosatisfaction, en peignant une image idyllique de notre pays qui ne correspond pas du tout aux souffrances qu’endurent les citoyens dans leur vie quotidienne. Cette manière d’occulter la réalité prouve que nos dirigeants vivent dans une bulle, loin du Burkina réel. L’opposition politique félicite les députés de l’Opposition qui, à travers leurs interpellations vigoureuses et pertinentes, ont rappelé les échecs du Gouvernement et l’incapacité de ce dernier à enrayer les difficultés que vivent nos concitoyens. Elle les invite à cultiver davantage la concertation, en vue d’actions énergiques pour marquer plus fortement la présence de l’Opposition dans l’hémicycle, et mieux défendre les intérêts de nos populations.
Au titre du meeting de l’Opposition
Le Président du comité d’organisation a fait le point général de l’état d’avancement des préparatifs du meeting qui aura lieu le 29 avril à 15h à la Maison du peuple. Il en ressort que les choses se déroulent normalement.
L’Opposition politique rappelle que ce meeting de protestation se déroulera dans l’enceinte de la Maison du peuple de Ouagadougou, et invite ses militants, ses sympathisants et tous les citoyens à être présents sur place dès 13h. Ce meeting sera l’occasion pour l’Opposition de dévoiler sa nouvelle plateforme de combat démocratique, pour répondre aux aspirations des Burkinabè. Il ne s’agit nullement d’une marche comme l’espèrent ou le redoutent certains, du moins pour cette fois-ci. Les marches font partie intégrante des activités de protestation de l’Opposition et, si celle-ci en ressent le besoin, elle n’hésitera pas à en organiser.
L’Opposition politique note que l’annonce de ce meeting a créé une certaine fébrilité au sein du MPP dont les dirigeants multiplient les actions de tout genre pour discréditer l’évènement. Une stratégie de boycott semble avoir été élaborée par le parti au pouvoir. Les traits marquants de cette stratégie sont le lobbying intense auprès de certaines catégories sociales à qui on verse d’importantes sommes d’argent, pour les convaincre de ne pas se rendre à la Maison du peuple le 29 avril ; l’organisation d’interventions mensongères dans les débats interactifs des radios pour discréditer l’Opposition; des plans de rencontres dans les secteurs le jour du meeting pour, soit disant, présenter le PNDES. A cela s’ajoute le fait que certains partis de l’Opposition ont même été démarchés pour qu’ils se démarquent de l’événement.
Toute cette gesticulation laisse l’Opposition politique de marbre ! L’Opposition invite ses militants et sympathisants à rester sereins et à se mobiliser autour d’elle le 29 avril prochain.
Au titre du Cadre de Concertation
L’assemblée a examiné une demande d’adhésion au Cadre de Concertation, formulée par la Convergence pour la Démocratie Sociale (CDS), parti présidé par M. Valère SOME. Cette demande a été acceptée. La CDS devient donc le 36ème parti membre du Cadre de Concertation.
Débutée à 18h30, la rencontre a pris fin à 20h dans une ambiance de grande cordialité.
Ouagadougou, le 19 avril 2017
Le service de communication du Chef de file de l’Opposition politique
Burkina: des démissionnaires de l’UPC pour le MPP font un rétropédalage
Ceci est un communiqué de la sous-section de l’Union pour le progrès et le changement(UPC) de Zabré suite à la démission annoncée de 30 militants au profit du Mouvement du peuple pour le progrès(MPP) le 27 mars 2017 dernier. Selon le communiqué les démissionnaires seraient en train de faire un rétropédalage pour revenir à l’UPC.
Le lundi 27 mars 2017, trente personnes se réclamant militantes de l’UPC/Zabré, ont annoncé dans la presse avoir démissionné du parti pour rejoindre le MPP à cause d’une crise interne. A moins de six jours de la date limite du dépôt des candidatures aux municipales partielles, l’UPC/Zabré a reçu des lettres de démissions de quatorze militants.
Qu’est ce qui explique réellement ces démissions ? Il faut rappeler qu’au sortir des municipales de mai 2016, l’UPC avait obtenu 46 conseillers contre 44 pour le MPP. En ce moment-là, deux candidats à la mairie s’étaient déclarés au sein de la sous-section. C’étaient Alassane WARE (aujourd’hui démissionnaire) et Maître Fidèle Louré. Les primaires ont été remportés par Alassane WARE, et l’ensemble des conseillers de l’UPC, y compris Maître LOURE, l’ont soutenu. Cependant, des problèmes avec l’administration locale et les conseillers du MPP ont fait que l’élection du maire n’a jamais pu avoir lieu.
Quand la dissolution des conseils municipaux est intervenue, l’UPC/Zabré a convoqué une assemblée générale pour faire le point de la situation. Au cours de cette réunion, Alassane WARE a souhaité que les militants le désignent officiellement et séance tenante comme unique candidat du parti à la mairie. Cette demande n’a pas été accordée par les militants qui estimaient qu’elle était prématurée et que, de toute façon, elle n’était pas inscrite à l’ordre du jour. C’est à cause de cela que M. WARE et d’autres personnes, qui avaient du reste quitté récemment le CDP pour rejoindre l’UPC, ont décidé de quitter le parti afin de poursuivre l’aventure au MPP.
L’UPC/Zabré respecte le choix des démissionnaires. Elle observe néanmoins que les têtes de proue de ces démissionnaires, Alassane WARE(ex candidat à la mairie) et Yombila BOUSSIM (celui qui rédigeait les communiqués des démissionnaires) n’ont finalement pas été retenus sur les listes du MPP, malgré toutes les démarches qu’ils ont entreprises auprès des leaders de ce parti. A l’évidence, le MPP lui-même s’est rendu compte qu’ils n’avaient plus aucune chance de se faire élire aux postes de conseillers.
L’UPC/Zabré note également que plusieurs des démissionnaires ont déjà fait leur mea culpa pour revenir à l’UPC et battre campagne pour le parti. De toute façon, la sous-section reste ouverte et n’entretient pas de rancune envers ceux qui ont décidé de tenter leurs chances ailleurs.
L’UPC/Zabré rassure ses militants et sympathisants, qu’en dépit de ces départs, et ce à quelques jours de la date limite du dépôt des listes, le parti présente des listes avec des candidats valeureux dans chaque village de la commune de Zabré. Cela démontre que notre parti regorge suffisamment de militants engagés et de ressources humaines.
L’UPC/Zabré met l’intérêt de la collectivité avant tout autre considération. Elle reste ouverte au dialogue entre les sous-sections locales des différents partis politiques, pour construire Zabré et renforcer la démocratie.
UPC : Ensemble pour le vrai changement !
Zinakou Alfred ZANZE,
Député à l’Assemblée nationale,
Correspondant UPC de Zabré
Incendie du marché de NiokoII: L’UPC également rend visite aux sinistrés
Une délégation de l’UPC/Kadiogo conduite par le Correspondant provincial, Rabi YAMEOGO, a rendu visite aux commerçants sinistrés du marché de Nioko II, dans l’arrondissement IV de Ouagadougou. Ce marché avait été consumé le 10 mars 2017 par un incendie à l’origine indéterminée. La délégation a salué le chef coutumier de la zone, et s’est rendue … Lire la suite