Burkina : 13 gendarmes perdent la vie sur l’axe Dori-Kaya

Burkina Faso/Les Bataillons d'Intervention Rapide

13 gendarmes ont perdu la vie dimanche suite à une embuscade tendue par des hommes armés à leur équipe, sur l’axe Dori-Kaya ( Burkina ) Selon un communiqué de presse de la direction de la communication et des relations publiques de la Gendarmerie nationale , « une équipe du 13è escadron de Gendarmerie mobile de Dori, a effectué hier dimanche, une mission d’escorte sur l’axe Dori-Kaya (RN3) ». La mission a consisté à « porter secours aux victimes de l’explosion d’un car de transport en commun qui était monté sur un engin explosif improvisé (IED) » précisément « à environ 5 km de Taparko, province du Namentenga dans la région du Centre-Nord ». « De retour de sa mission aux environs de 15 heures 30 minutes, la même équipe a été la cible d’une embuscade tendue par des hommes armés, sur le dit axe ». « la riposte des Gendarmes a permis de repousser l’attaque ». Malheureusement, l’on « déplore 13 gendarmes tombés et 5 blessés pris en charge ». « Une offensive est actuellement en cours et un bilan exhaustif sera dressé à l’issue », précise le communiqué de presse. Le chef d’Etat-major de la Gendarmerie nationale a présenté « ses sincères condoléances aux familles (des victimes) ainsi qu’à l’ensemble du personnel de la Gendarmerie nationale ». Il a encouragé « ces derniers à rester confiants et déterminés, dans la cohésion avec les autres Forces de défense et de sécurité, afin de réussir la mission de sécurisation de nos populations et du territoire national », rapporte le communiqué de presse. Agence d’information du Burkina

Seytenga : 14 personnes tuées sur un site aurifère par des individus armés

Seytenga

Des Hommes armés non identifiés (HANI) ont perpétré, hier jeudi dans l’après-midi,  une attaque sur un site aurifère dans la commune de Seytenga, région du Sahel, faisant 14 morts. L’attaque a été perpétrée plus exactement sur le site artisanal d’orpaillage de Sago, dans le village de Tondobi, situé à environ cinq kilomètres de la commune de Seytenga. Selon une source locale, c’est vers 15 heures que les HANI ont fait irruption et se sont mis à tirer sur les orpailleurs. A croire plusieurs témoignages, le bilan serait de 14 personnes tuées. Une autre source a affirmé que l’attaque a fait des morts sur le site et certains blessés ont succombé au  Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Seytenga portant le nombre de victimes hier soir à dix, toutes inhumées dans la même soirée. Dans la matinée du vendredi 11 mars 2022, quatre corps sans vie ont été découverts augmentant le nombre de morts à 14. Heureusement, six autres personnes ont été retrouvées saines et sauves par leurs proches. Les assaillants auraient intimé l’ordre aux orpailleurs de quitter le site dans 72 heures. Avant la fin de l’ultimatum, le site de Sago et même le village de Tondobi ont commencé à se vider de leurs habitants. En rappel, le 17 décembre 2022, deux policiers en service à Seytenga ont été assassinés par les HANI lorsqu’ils se rendaient à Dori. En outre, le 25 décembre de la même année, une attaque simultanée a visé la brigade territoriale de gendarmerie, le commissariat de police ainsi la mairie de Seytenga qui ont été incendiés. Seytenga est une localité située à une quarantaine de kilomètres de Dori, chef-lieu de la région du Sahel et à une dizaine de kilomètres de la frontière nigérienne. Agence d’information du Burkina

« Blaise Compaoré a fait sortir le Burkina de l’obscurité » Venance Konan

Blaise compaoré

Dans une tribune publiée le 3 mars 2022 sur sa page officielle, l’ancien directeur général du groupe de presse pro-gouvernemental, Fraternité Matin Venance Konan a fait une comparaison entre l’ancien chef de l’Etat du Burkina Faso, Blaise Compaoré et le capitaine Thomas Sankara. Il a expliqué que Thomas Sankara « a fait rêver la jeunesse d’une grande partie de l’Afrique » et Blaise Compaoré «a fait avancer son pays et le sortir de l’obscurité ». D’entrée de jeu, l’ancien directeur général de Fraternité Matin a fait savoir qu’un pouvoir civil et démocratique n’est pas obligé d’être faible. Selon lui, « Houphouët-Boigny que tout le monde pleure aujourd’hui en Côte d’Ivoire était un civil, pas vraiment démocrate, avouons-le, mais il était tout sauf faible. Autant il savait être le père qui couvait ses enfants de cadeaux, autant il ne fallait pas trop le contrarier. Les victimes de ses faux complots, ses opposants et les syndicalistes enseignants qu’il envoyait régulièrement au camp Militaire de Séguéla en savent quelque chose ». Et de poursuivre, « un pouvoir militaire non plus n’est pas forcément éclairé. L’on a vu les Lansana Conté et Dadis Camara en Guinée, Amadou Haya Sanogo au Mali, les cohortes de militaires qui se sont succédés aux pouvoirs au Ghana, au Bénin, au Nigeria, au Congo, Idi Amin Dada en Ouganda, Bokassa et compagnie en Centrafrique, Robert Guéï en Côte d’Ivoire, Eyadema au Togo, etc ». Venance Konan a fait une comparaison entre l’ancien chef de l’Etat du Burkina Faso, Blaise Compaoré et le capitaine Thomas Sankara « Les Rawlings, Sankara et Blaise Compaoré ne sauraient être les arbres qui cachent la forêt. On trouvera peut-être étrange que j’associe les noms de Sankara et Compaoré, mais si l’un, Sankara, a fait rêver la jeunesse d’une grande partie de l’Afrique, l’autre, Compaoré, a pu avec certes des méthodes parfois contestables, faire avancer son pays et le sortir de l’obscurité pour le mettre dans la lumière, en le préservant du péril terroriste. Il n’y a qu’à demander leur avis aux Burkinabé confrontés tous les jours aux dures réalités de la vie. Pas aux activistes », a-t-il fait remarquer. Rappelons que l’ex-Président du Burkina Faso, Blaise Compaoré est arrivé au pouvoir le 15 octobre 1987 à la suite du coup d’Etat contre Thomas Sankara. Il accède au pouvoir en 1987 après une carrière militaire suite à un putsch militaire. En 2014, il tente une révision constitutionnelle lui permettant de se présenter aux élections de 2015. Cela a suscité un soulèvement populaire qui le pousse vers la sortie le 31 octobre 2014 et ce, après 27 ans passés au pouvoir. Afriksoir.net

Félix Tshisekedi, Le président congolais, opéré à cœur ouvert à Bruxelles

Félix Tshisekedi

Le président congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a subi mardi à Bruxelles une intervention à coeur ouvert qui se serait bien déroulée, selon plusieurs proches de la présidence de la République démocratique du Congo (RDC) à Kinshasa. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le président de la République démocratique du Congo (RDC) avait quitté son pays dimanche dans un “état critique“, selon un proche du président cité par le site La libre Afrique. Le voyage semblait précipité. L’aéroport avait été prévenu sur le coup de 16 heures pour un départ dans les deux heures. Cette information a toutefois été démentie par des sources familiales auprès de la radio Top Congo FM de Kinshasa, qui ont évoqué un “check up médical habituel”. Aucune confirmation n’a pu être obtenue de source congolaise à Bruxelles. Son départ de Kinshasa pour Bruxelles, en compagnie de son épouse, Denise Nyakeru Tshisekedi, avait été annoncé lundi par le média en ligne Actualité.cd, qui évoquait un séjour privé en Belgique d’une durée indéterminée pour un “checkup médical”, en citant l’entourage présidentiel. L’agence congolaise de presse (ACP, officielle) avait pour sa part mentionné une “visite d’Etat” – erronément, comme l’avait indiqué une source diplomatique à l’agence Belga. Selon le site La Libre Afrique, les problèmes cardiaques de M. Tshisekedi avaient été diagnostiqués bien avant la campagne électorale de 2018, qui avait précédé les scrutins controversés du 30 décembre 2018 ayant conduit à l’arrivée au pouvoir de cet ancien opposant en vertu d’un accord avec son prédécesseur, Joseph Kabila. Une intervention avait été conseillée mais les médecins ne pouvaient pas garantir sa réussite, ce qui avait poussé celui qui était alors un opposant au président Kabila à repousser cette opération “sans doute devenue inévitable cette fois”, selon le média belge. Le séjour en Belgique du président congolais intervient une semaine après l’annonce d’un nouveau report de la visite du roi Philippe et de la reine Mathilde en RDC Avec La libre Afrique

La police Municipale remet 28 engins volés à leurs propriétaires

La police Municipale

Dans le cadre de ses missions de lutte contre l’insécurité routière dans la ville de Ouagadougou, la Police Municipale a procédé au cours de l’année 2021 à la mise en fourrière de deux mille huit cent treize (2813) engins à roues pour diverses infractions au code de la route. Une vérification de ces engins est effectuée au sein de ses services dans le fichier des engins déclarés volés, afin de détecter ceux qui ont fait l’objet d’une déclaration de vols dans un commissariat de Police ou une brigade de Gendarmerie. Ces vérifications ont permis de retrouver cent dix-sept (117) engins volés sur les deux mille huit cent treize (2813) mis en fourrière au cours de l’année 2021. Ce matin 10 mars 2022, vingt-huit (28) engins retrouvés sont restitués à leurs propriétaires. Il faut signaler que c’est la troisième séance de restitution que la Police Municipale organise pour le compte de l’année 2021. C’est le lieu pour la Police Municipale d’exprimer sa reconnaissance à l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) qui, à travers son projet IRAPOL a procédé à l’interconnexion de la Direction Générale à la base de données des engins déclarés volés. La Police Municipale invite la population à plus de vigilance et a déclaré tout cas de vol aux services compétents de sécurité intérieure. Le Service de l’Information et de la Communication de la Police Municipale de Ouagadougou. Contacts : Ligne verte : 80.00.11.03 N° Whatsapp (seulement pour la messagerie) 70.00.83.41

Ouagadougou: Saisie de boissons alcoolisées vendues aux abords d’une école

Ouagadougou

La Police Municipale dans ses missions de protection de l’enfance et des personnes vulnérables a procédé à la saisies d’une grande quantité de boissons alcoolisées de toutes les catégories. En effet, une boutique située à côté d’une école dans la cité AZIMO de Tampouy (Ouagadougou) commercialisait des boissons alcoolisées aux élèves. Sur dénonciation citoyenne, une équipe de la police municipale ( Ouagadougou) a effectué très tôt dans la matinée du mercredi 09 mars 2022, une surveillance de la boutique et il s’est avéré que les élèves avant les cours venaient consommer ces boissons. La Police Municipale rappelle aux commerçants situés à proximité des écoles : – que le vente des boissons alcoolisées est interdite dans leur lieu de commerce; – Qu’il est strictement interdit de vendre des boissons alcoolisées aux mineurs de moins 18 ans à consommer sur place où à être emporter ; – Qu’il est formellement interdit d’ouvrir un débit de boissons à moins de 400 mètres à vol d’oiseau des établissements scolaires. Par conséquent, aucune autorité administrative ne peut et ne doit délivrer une autorisation d’ouverture d’un débit de boissons en contradiction avec la législation régissant l’exploitation des débits de boissons. Cet acte administratif sera simplement frappé de nullité car ne respectant pas la constitutionnalité des actes administratifs. La Police Municipale invite la population au respect strict de la loi 09-79 régissant la police des débits de boissons. Au terme de cette loi, aucun débit de boissons alcoolisées ne pourra s’établir à moins d’une distance de 400 mètres des écoles, hôpitaux, maternités, dispensaires, édifices de culte, cimetières, centres sociaux et organismes publics créés en vue de développement physique et moral de la jeunesse, des casernes, camps ou bâtiments occupés par les troupes. Cette distance est calculée à vol d’oiseau à partir des limites extérieures des concessions dans lesquelles sont bâtis les édifices à protégés. Toute personne qui désire obtenir une autorisation d’ouvrir un débit de boissons doit adresser au maire un dossier comprenant : – Une demande timbrée à 300 francs (timbre communal) précisant l’enseigne (le nom) de l’établissement ; – Un acte de naissance ou jugement supplétif en tenant lieu ; – Un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois mois ; – Un certificat de visite et contre visite délivré par un médecin ; – Un certificat de résidence ; – Un plan détaillé de l’établissement ; – Un récépissé de déclaration d’activité délivré par le service des impôts. – Les sociétés et les associations doivent fournir le récépissé de déclaration d’activités, leurs statuts. Pour plus d’informations prendre attache avec les services de la police municipale. Le Service de l’Information et de la Communication de la Police Municipale de Ouagadougou. Contacts : Ligne verte : 80.00.11.03N° Whatsapp (seulement pour la messagerie) 70.00.83.41

Centre-nord : La désignation du député de la Transition finie en queue de poisson

Centre-nord

Les Forces vives de la région du Centre-nord n’ont pas pu s’entendre mercredi, sur le choix de leur représentant et de son suppléant, dans la future Assemblée législative de la Transition (ALT). Apprécier les candidatures et désigner la personnalité devant représenter le Centre-nord dans l’ALT, telle a été l’objectif qui a réuni les forces vives de la région  à Kaya sous la présidence du gouverneur par intérim, Casimir B. Segueda, ce mercredi 9 mars 2022. Ils sont au total neuf candidats dont deux chefs coutumiers et trois femmes ; chacun tenait à être désigné. Une concertation entre candidats a dans un premier temps échoué. Un comité d’appréciation mis en place à la suite n’a pas pu également donner un nom. Après plus de cinq heures de tractations, le gouverneur proposa alors un tirage au sort. Mais des partisans de Naaba Koom Chef du canton du Sanmatenga candidat, s’emparèrent du micro pour imposer leur candidat. «Ici au Sanmatenga, c’est le Naaba Koom d’abord, » a lancé l’un d’eux avant de préciser que nul ne saurait être représentant de la région en dehors de Naaba Koom. Entre ovations, injures et menaces, le gouverneur décide de lever la rencontre avec regret avec la promesse de rendre compte à la hiérarchie pour suite à donner. Même regret pour les candidats des provinces du Bam et du Namentenga qui ont vainement tenté de ramener le calme dans la salle. « Ce comportements n’honorent pas la chefferie coutumière et ne favorisent pas la cohésion sociale et la paix chèrement recherchées dans notre pays. Je suis convaincu que le Naaba Koom ne se plait pas dans cette situation », regrette le chef de Kirgtenga, candidat de la province du Bam à l’adresse des manifestants. Pour lui la région du Centre-nord ne saurait se développer sans une seule de ses provinces. Le candidat Kaboré Issaka, porte-parole du Namentenga dit s’en remettre à la décision du gouverneur. Ainsi, la région du Centre-nord n’a pas pu désigner son représentant à l’ALT dans le consensus comme d’autres régions l’ont fait. La mise en place de l’’ALT fait suite à l’adoption par les assises nationales tenues les 28 février et le 1ers mars 2022, d’une charte devant encadrer la période de la transition au Burkina Faso. Il est prévu un représentant issu des forces-vives pour chacune des 13 régions du Burkina Faso. La charte de la transition préconise la mise en place de l’Assemblée législative de transition (ALT) avec des attributions de l’assemblée nationale, telles que prévues par la Constitution du 2 juin 1991. Agence d’information du Burkina

Gouvernement de la transition : les priorités déclinées

Gouvernement de la transition

Le Chef de l’Etat, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA a reçu ce lundi 7 mars 2022, au palais présidentiel, le nouveau gouvernement de la transition. Une rencontre qui se veut une prise de contact des ministres de la transition a été une occasion pour le Chef de l’Etat de décliner les différents chantiers auxquels la transition doit s’atteler. Cette rencontre qui a duré environ une (01) heure, a permis à l’exécutif burkinabè de prendre connaissance des priorités du moment. Selon le premier ministre Albert OUEDRAOGO, le nouveau gouvernement travaillera conformément aux orientations et aux priorités définies par le Chef de l’Etat, de même qu’à celle de la charte et de l’agenda de la transition. Ces priorités sont entre autres, la lutte contre le terrorisme, la restauration du territoire national, la réponse à la crise humanitaire, la refondation de l’Etat, l’amélioration de la gouvernance, la réconciliation nationale et la cohésion sociale, la prise en charge et la réinstallation des déplacés internes dans leur localité respective. Au-delà des reformes audacieuses envisagées par la transition, le chef de l’Etat a, selon le premier ministre, insisté sur un certain nombre de valeurs qui doivent guider l’action gouvernementale. Il s’agit de l’intégrité, de la loyauté, de la rigueur, de la solidarité, de la collégialité et de l’exemplarité. Aussi le chef de l’Etat a insisté sur la réduction du train de vie de l’Etat à travers la suppression de certaines activités non essentielles et une utilisation rationnelle des ressources de l’Etat.« Mon équipe et moi avons pris l’engagement devant le Chef de l’Etat de travailler avec abnégation à soulager les souffrances des populations et de restaurer notre pays dans ses limites territoriales », a indiqué le premier ministre. Conscient des défis énormes qui les attendent sur le terrain, le premier ministre appelle l’ensemble des burkinabè, de tout bord, à soutenir le nouveau gouvernement dans ces moments difficiles que traverse le Burkina Faso et dans la mise en œuvre de la vision de rupture que le Président veut impulser à la gouvernance d’ensemble. « La situation est certes difficile mais pas hors de portée pour peu que nous ayons un sursaut patriotique pour mener ce seul combat qui vaille, qui est de sauver ce pays que nous ont légué nos ancêtres », a affirmé le premier ministre. SIG

Gouvernement de la Transition: la CGTB se sent trahi par la presence de Bassolma Bazié

Gouvernement de la Transition

La Confédération Générale du Travail du Burkina (CGTB) se sent trahi par l’entrée de son ancien secrétaire général Bassolma Bazié dans le Gouvernement de la Transition au poste de Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale. «Quand Bassolma Bazié était au niveau de la CGTB, nous avons défendu ensemble des principes à savoir qu’un individu ne peut pas rentrer dans un système et le changer. Nous avons aussi par principe condamner toute forme de coup d’Etat y compris en 2015 et nous sommes un peu surpris aujourd’hui que ce soit notre camarade qui entre dans un gouvernement issu d’un coup d’Etat» a déploré Moussa Diallo, secrétaire général de la CGTB, joint ce dimanche par Radio Oméga. «Dans tous les cas, c’est un grand garçon, il fait ce qu’il veut, nous n’avons pas à lui donner des leçons. Il a choisi son chemin, j’espère qu’il va l’assumer en toute responsabilité » a-t-il confié. Il n’y aura pas de répit peu importe l’interlocuteur qui sera en face, lâche Moussa Diallo. « Nous avons des principes et ça s’applique indifféremment à toutes les personnes. On n’a pas à tenir compte de la tête du client. Nous allons défendre les intérêts des travailleurs avec toute la rigueur qu’il faut quel qu’en soit l’interlocuteur qui est en face » a-t-il insisté avant de poursuivre qu’ « une chose est de savoir parler et l’autre est de savoir faire ». Bassolma Bazie a été Secrétaire général de la CGTB pendant 8 ans. Il a cédé son fauteuil à Moussa Diallo en novembre 2021. Gouvernement de la Transition Radio Oméga

Burkina Faso : voici le premier gouvernement de la transition

Burkina Faso

DECRET N°2022- 053 /PRES portant Composition du Gouvernement de la transition du Burkina Faso LE PRESIDENT DE LA TRANSITION,PRESIDENT DU FASO, Vu la Constitution ; Vu la Charte de la Transition du 1er mars 2022 ; Vu le Décret n°2022-041/PRES du 03 mars 202 portant nomination du Premier Ministre ; Sur proposition du Premier Ministre ; D E C R E T E Article 1 : Le Gouvernement du Burkina Faso est composé ainsi qu’il suit : 1 – Ministre d’Etat auprès du Président du Faso, chargé de la Cohésion Sociale et de la Réconciliation Nationale :Monsieur Yero BOLY 2 – Ministre d’Etat Ministre de la Défense et des Anciens Combattants :Général de Brigade Aimé Barthélémy SIMPORE 3 – Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité :Colonel Major Omer BATIONO 4 – Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabé de l’Extérieur :Madame Olivia Ragnaghnewendé ROUAMBA 5 – Ministre de la Justice et des Droits Humains, chargé des relations avec les institutions, Garde des Sceaux :Maitre Bathélémy KERE 6 – Ministre de l’Économie des Finances et de la Prospective :Monsieur Séglaro Abel SOME 7 – Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique :Robert Lucien Jean Claude KARGOUGOU 8 – Ministre de la Solidarité Nationale et de l’Action Humanitaire :Monsieur Lazare Windlassida ZOUNGRANA 9 – Ministre des Affaires Religieuses et Coutumières :Monsieur Issaka SOURWEMA 10 – Ministre de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques :Monsieur Innocent KIBA 11 – Ministre de l’Environnement, de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement :Madame Maminata TRAORE/COULIBALY 12 – Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation :Monsieur Frédéric OUATTARA 13 – Ministre des Mines et des Carrières :Monsieur Jean Alphonse SOME 14 – Ministre des Infrastructures et du Désenclavement :Colonel Major Charles Josaphat ZOUNGRANA 15 – Ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales :Monsieur Lionel BILGO 16 – Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme :Madame Valérie KABORE 17 – Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale :Monsieur Bassolma BAZIE 18 – Ministre de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Électroniques :Madame Aminata ZERBO/SABANE 19 – Ministre du Développement Industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises :Monsieur Abdoulaye TALL 20 – Ministre du Genre et de la Famille :Madame Salimata NEBIE/CONOMBO 21 – Ministre des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité Routière :Monsieur Mahamoudou ZAMPALIGRE 22 – Ministre de l’Urbanisme, des Affaires Foncières et de l’Habitat :Monsieur Boukary SAVADOGO 23 – Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi :Monsieur Abdoul Wabou DRABO 24 – Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective, chargé du Budget :Madame Brigitte Marie Suzanne COMPAORE/YONI 25 – Ministre Délégué auprès du Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabé de l’Extérieur, chargé de la Coopération :Monsieur Karamoko Jean Marie TRAORE Article 2 : Le présent décret sera publié au Journal Officiel du Faso. Ouagadougou, le 05 mars 2022 Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA Le Premier Ministre Albert OUEDRAOGO