𝐀𝐃𝐑𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐀 𝐋𝐀 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

𝐀𝐃𝐑𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐀 𝐋𝐀 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐔 𝐋𝐂𝐋 𝐏𝐀𝐔𝐋-𝐇𝐄𝐍𝐑𝐈 𝐒𝐀𝐍𝐃𝐀𝐎𝐆𝐎 𝐃𝐀𝐌𝐈𝐁𝐀

𝐀𝐃𝐑𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐀 𝐋𝐀 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐃𝐔 𝐋𝐂𝐋 𝐏𝐀𝐔𝐋-𝐇𝐄𝐍𝐑𝐈 𝐒𝐀𝐍𝐃𝐀𝐎𝐆𝐎 𝐃𝐀𝐌𝐈𝐁𝐀,𝐏𝐑𝐄𝐒𝐈𝐃𝐄𝐍𝐓 𝐃𝐔 𝐅𝐀𝐒𝐎𝐃𝐞𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐃𝐨𝐫𝐢. 𝟎𝟒 𝐉𝐮𝐢𝐧 𝟐𝟎𝟐𝟐Peuple du Burkina Faso ;Chers compatriotes ; Burkinabè de la diaspora ;𝐈𝐥 𝐲 𝐚 𝐜𝐢𝐧𝐪 𝐦𝐨𝐢𝐬, 𝐣𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐧𝐚𝐢𝐬 𝐝𝐚𝐭𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐛𝐢𝐥𝐚𝐧 𝐝’𝐞́𝐭𝐚𝐩𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐜𝐞𝐬𝐬𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐪𝐮𝐞̂𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐢𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐞𝐧𝐭𝐚𝐦𝐞́ 𝐚𝐮 𝐥𝐞𝐧𝐝𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧 𝐝𝐮 𝐭𝐨𝐮𝐫𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐪𝐮’𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐧𝐮 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐲𝐬. Mais il sied, avant d’évaluer le chemin parcouru, de vous décrire de façon explicite et sans complaisance, 𝐥𝐚 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐠𝐫𝐚𝐯𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐬𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐚𝐢𝐭 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐚𝐮 𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐨𝐮̀ 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐦𝐞𝐭𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐧 𝐫𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐥’œ𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐚𝐮𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧. Le mal qui nous ronge, est la résultante de plusieurs années de compromissions politiques, de contradictions sociales et d’amalgames de tous genres, qui ont fini par porter un coup fatal à l’équilibre délicat, que nos devanciers avaient réussi à trouver, pour permettre aux différentes communautés de vivre ensemble malgré leurs différences. 𝐈𝐧𝐜𝐚𝐩𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐝’𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫𝐬𝐚𝐮𝐭 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟, 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐥𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞́ 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐬𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞𝐫. 𝐀 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐧𝐢𝐯𝐞𝐚𝐮𝐱, 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐥𝐥𝐢. A commencer par nous, Forces de défense et de sécurité, chargées de défendre notre territoire et de protéger nos populations. Les divisions internes nous ont fragilisés, au 3 point de remettre en cause les valeurs qui faisaient la renommée du soldat Burkinabè. Cela se ressent très logiquement sur notre engagement et notre manière de mener la guerre contre le terrorisme. Certaines actions des nôtres ont malheureusement plus contribué à attiser le feu, plutôt qu’à l’éteindre. Cette réalité concerne également les VDP qui, malgré leur bravoure, ont parfois été utilisés ou manipulés à des fins de vengeance au niveau communautaire. 𝐋𝐚 𝐯𝐞́𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐞𝐬𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐞𝐭 𝐞́𝐭𝐚𝐭 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐥𝐚𝐛𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐦𝐨𝐫𝐚𝐥, 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫𝐧𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐞́𝐭𝐞́. Le laxisme et le clientélisme de tous genres, se sont érigés en règle, dans une administration publique prise en otage par des groupuscules. Dans les faits, le service public s’est mué en système de corruption, de clientélisme et de marchandage aux antipodes de la bonne gouvernance tant prônée. Au point où les populations ont fini par développer un sentiment de défiance envers les structures administratives publiques. 𝐀𝐃𝐑𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐀 𝐋𝐀 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 : Le Président appelle à la responsabilité 𝐃𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐄́𝐭𝐚𝐭, 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐬𝐞́𝐬 𝐞𝐭 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐡𝐨𝐧𝐭𝐞, 𝐝𝐞𝐯𝐞𝐧𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐬 𝐫𝐚𝐩𝐚𝐜𝐞𝐬, 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐟𝐟𝐮̂𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐨𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭𝐮𝐧𝐢𝐭𝐞́ 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐚𝐬𝐩𝐢𝐫𝐞𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐦𝐚𝐢𝐠𝐫𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐬𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬. Le constat n’est guère plus reluisant sur le terrain de la justice en laquelle le Burkinabè a perdu grandement confiance. Une justice devenue un terrain d’affrontement politique et où les luttes intestines l’empêchent d’assumer son rôle de régulateur social. L’indépendance de la justice, saluée par tous il y a quelques années de cela, semble être mal assumée, et pose à nouveau l’épineuse question de l’homme des pouvoirs et des institutions. Au-dessus, il y a cette classe politique. Une élite censée traduire les aspirations profondes du peuple en projets salvateurs, mais qui malheureusement, s’est engluée dans les méandres de luttes aux finalités malsaines et opportunistes. Trop préoccupée par ses intérêts personnels, insoucieuse devant la désespérance de la population, elle a pour beaucoup fait le choix de rester dans des invectives inutiles, dans l’achat des consciences par des distributions d’argent, dont on doit chercher la provenance. La consécration de l’impunité dans la gestion des deniers publics a contribué à exacerber le sentiment d’injustice sociale au point d’alimenter de nombreuses rancœurs contre l’Etat et ses démembrements. 𝐄𝐭 𝐢𝐥 𝐲 𝐚 𝐞𝐧𝐟𝐢𝐧 𝐜𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞. 𝐂𝐞 𝐩𝐚𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞, 𝐥𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞́ 𝐚̀ 𝐥𝐮𝐢 𝐦𝐞̂𝐦𝐞, 𝐛𝐚𝐥𝐥𝐨𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐬, 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐨𝐛𝐬𝐜𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐜𝐡𝐞́𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐫𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐜𝐞𝐫𝐭𝐚𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞𝐬, 𝐞𝐭 𝐠𝐚𝐯𝐞́ 𝐝’𝐢𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐚𝐥𝐚𝐫𝐦𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐜𝐞𝐫𝐭𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐞𝐧𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫𝐞𝐮𝐱 𝐨𝐮𝐭𝐢𝐥𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐮𝐛𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐨𝐧. Un peuple qui n’a plus de repère et qui n’arrive, ni à se mobiliser derrière son armée, ni à se révolter contre l’ennemi. Un peuple qui a troqué ses capacités de résilience contre un assistanat continu. Un peuple en quête permanente de bouc-émissaire. Un peuple qui est en train de perdre son âme mais qui ne s’en rend même pas compte. Un peuple qui semble avoir décidé de subir. 𝐕𝐨𝐢𝐜𝐢, 𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝐥’𝐞́𝐭𝐚𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐪𝐮𝐞𝐥 𝐬𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐚𝐢𝐭 𝐥𝐞 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐚𝐮 𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐨𝐮̀ 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐫𝐞𝐧𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐧𝐨𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐨𝐧𝐬𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐲𝐬. 𝐐𝐮’𝐚𝐯𝐨𝐧𝐬-𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐡𝐞́𝐫𝐢𝐭𝐚𝐠𝐞 ? 𝐀𝐃𝐑𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐀 𝐋𝐀 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 : Le Président rassure. Comment avons nous pu tomber si bas ? Comment se réveiller enfin ?Mes chers compatriotes ; C’est à ces différentes questions que nous avons entrepris de trouver des réponses. Durant ces cinq mois, nous avons essayé d’interroger notre histoire. Quand on perd son chemin, il est sage de revenir à ses racines. C’est ainsi que nous avons essayé d’impliquer davantage les dépositaires de nos traditions et de nos religions, gardiens de nos valeurs. De nombreux efforts ont été déployés. 𝐋𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐣𝐮𝐠𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐟𝐟𝐨𝐫𝐭𝐬 𝐚 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐝𝐞́𝐜𝐢𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐜𝐫𝐞́𝐞𝐫 𝐮𝐧 𝐞́𝐥𝐞𝐜𝐭𝐫𝐨𝐜𝐡𝐨𝐜 𝐧𝐞́𝐜𝐞𝐬𝐬𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐚̀ 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐫𝐞́𝐯𝐞𝐢𝐥 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟. 𝐄𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐞 𝐫𝐞́𝐯𝐞𝐢𝐥 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐚̀ 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬, 𝐚𝐮𝐬𝐬𝐢 𝐛𝐢𝐞𝐧 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐚𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐩𝐨𝐧𝐬𝐞 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞, 𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐞𝐥𝐮𝐢 𝐝𝐮 𝐝𝐢𝐚𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞 : 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐩𝐢𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐦𝐚𝐣𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐞. Plongées il y a quelques mois dans un état de découragement et de démoralisation avancé, nos Forces se sont remobilisées. L’intensification des actions offensives, conduites souvent en coordination avec les VDP, ont visé surtout à désorganiser le dispositif ennemi. Sur le plan purement opérationnel, cet objectif-là, est atteint.𝐋’𝐚𝐜𝐪𝐮𝐢𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐞́𝐪𝐮𝐢𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐬 𝐜𝐚𝐩𝐚𝐜𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐦𝐞𝐭𝐭𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐝’𝐡𝐮𝐢 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐮𝐱 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐞́𝐜𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐮𝐧 𝐞𝐟𝐟𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐮𝐫𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐧’𝐚𝐯𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐚𝐬 𝐚𝐮𝐩𝐚𝐫𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭Dans une tentative désespérée de se réorganiser, les terroristes procèdent désormais par groupuscules, misant sur des actions d’éclat comme la destruction d’infrastructures, les menaces ou les attaques contre les populations, pour maintenir l’illusion qu’ils gagnent du terrain.𝐋𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐨𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐞́𝐯𝐨𝐪𝐮𝐞́𝐞𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐫𝐞𝐧𝐝𝐮𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐬𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬, 𝐠𝐫𝐚̂𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐦𝐞́𝐥𝐢𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐟 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐩𝐫𝐞́𝐜𝐢𝐬, 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐫𝐞́𝐚𝐜𝐭𝐢𝐟 𝐞𝐭 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐟𝐥𝐞𝐱𝐢𝐛𝐥𝐞. 𝐂𝐞𝐥𝐚 𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐢𝐝𝐞́𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐟𝐟𝐢𝐧𝐞́ 𝐥𝐞𝐬 𝐨𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐢𝐛𝐥𝐚𝐠𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐞𝐫𝐦𝐢𝐬 𝐥𝐚 𝐧𝐞𝐮𝐭𝐫𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐜𝐡𝐞𝐟𝐬 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐨𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐥𝐨𝐜𝐚𝐮𝐱.Le dispositif mis en place pour assurer l’assistance aux populations déplacées et … Lire la suite

Terrorisme : Le Burkina et le Mali coopèrent

Terrorisme le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, en visite à Bamako au Mali. C’était ce samedi 3 septembre 2022. Ila eu une longue séance de travail avec son homologue malien, le Colonel Assimi GOÏTA. Les deux personnalités ont échangé en tête-à-tête et ont eu une séance de travail avec leurs délégations. « Nous avons effectué une visite d’amitié, ce jour au Mali. C’est dans le cadre de la coopération qui existe entre le Burkina Faso et le Mali. Mais il était aussi de bon ton pour nous qui sommes dans une période de transition de venir auprès des autorités de la République du Mali pour avoir un cadre de partage et d’échange autour des défis auxquels sont confrontées. Les transitions du côté Mali et aussi du côté du Burkina Faso », a expliqué le Président du Faso au terme de sa visite.Les deux personnalités et leurs délégations ont discuté essentiellement de la question sécuritaire. Le Burkina Faso et le Mali partagent une frontière longue de 1400 km. Et, les deux pays confrontés depuis quelques années à des attaques terroristes meurtrières et destructrices. Alors les 2 pays entendent désormais mutualiser leurs efforts dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Terrorisme : Le Burkina et le Mali coopèrent pour la lutte « Nous entendons, dans les jours à venir, mieux examiner et renforcer le partenariat militaire qui existe entre nous. Et ce, pour davantage relever les défis sécuritaires auxquels les populations, nos peuples sont confrontés ». Une précision du Chef de l’Etat burkinabè, visiblement satisfait de sa visite. Interrogé sur les discussions autour de la question des 49 militaires ivoiriens détenus au Mali dans le cadre d’une procédure judiciaire, le Président du Faso a préféré laisser les autorités maliennes communiquer plus tard sur ce dossier.Le Président DAMIBA était accompagné d’une délégation composée de Chefs militaires et de diplomate.Le Président GOÏTA avait, lui aussi, à ses côtés, les premiers responsables des Forces armées maliennes.La délégation burkinabè a regagné Ouagadougou au cours de la nuit. Direction de la communication de la Présidence du Faso https://web.facebook.com/ouaga24

Coopération : Le Président du Faso à Bamako

Coopération Burkina Faso-Mali : Le Président du Faso en visite d'amitié et de travail à Bamako

Communiqué de presse Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, effectuera, ce samedi 03 septembre 2022, une visite d’amitié et de travail en République sœur du Mali.Cette visite du Chef de l’Etat sur les bords du fleuve Djoliba participe de la volonté des nouvelles autorités Burkinabè de renforcer les excellentes relations séculaires de coopération qui existent entre le Burkina Faso et la République du Mali.A cette occasion, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA et son Homologue malien, le Colonel Assimi GOĪTA vont passer des revue. Ceux qui sont les sujets d’intérêt commun pour les deux pays y compris les problématiques du Sahel. Les deux Chefs d’Etat saisiront cette occasion pour examiner les voies et moyens de renforcer la collaboration. Cette fraternité entre les deux pays et mutualiser leurs efforts. Des actions en vue de relever les défis communs auxquels le Burkina Faso et la République du Mali font face. Direction de la communication de la Présidence du Faso Coopération :Damiba attendu à Abidjan Pour information le président de la transition au Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba effectue également une visite de travail le lundi 05 septembre 2022 en Côte d’Ivoire. Selon d’Abijan.net, qui relais l’information, le chef d’État burkinabè aura un tête à tête avec le président ivoirien Alassane Ouattara. Et une conférence de presse conjointe entre les deux hommes va sanctionner cette visite de travail. Vraisemblablement, la coopération sous régionale entre pays voisins est activé. Et ce, pour contrer l’avance du terrorisme dans le sahel serait la motivation de cette sortie. Encore l’on apprend selon des sources que l’homme fort de Ouagadougou a même séjourné à Lomé au Togo. Une visite chez son homologue Faure Gnassingbé pour ces mêmes raisons. C’est la première fois que le lieutenant-colonel Damiba effectue des visite officielle. Des sorties à l’extérieur du pays depuis le coup d’État du 24 janvier dernier qui l’a porté à la tête du pays. https://web.facebook.com/ouaga24

Transition :le Conseil d’orientation et de suivi installés

Transition : les membres du Conseil d’orientation et de suivi de la Transition installés

Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA a procédé ce matin à Ouagadougou, à l’installation des membres du Conseil d’orientation et de suivi de la Transition (COST).Composé de 40 membres et présidé par le Chef de l’État, le Conseil d’orientation et de suivi de la Transition est le dernier organe de la Transition désormais opérationnel. Il aura pour rôle de définir les grandes orientations de la politique de l’État en matière de paix, de stabilité et de sécurité nationale.Dans son discours d’installation, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA a invité les membres à travailler à faire du COST un organe décisif dans la définition du cap que les Burkinabè souhaitent donner à la gouvernance dans notre pays.« La tâche qui vous attend est immense. Il s’agira d’analyser froidement et sans complaisance aucune tous les déterminants du devenir de notre Nation. Il faudra ensuite, à la lumière de nos expériences et de notre histoire, tirer leçon de toutes les insuffisances et de tous les manquements à l’origine de la crise profonde que vit notre pays », a indiqué le Président du Faso aux membres du COST. Transition : Conseil d’orientation et de suivi fera des propositions Pour lui, les propositions de cette institution constitueront la boussole qui guidera la Transition et permettra l’émergence d’une « nouvelle classe politique vertueuse, préoccupée par l’intérêt général et résolument tournée vers l’édification d’une Nation sur le socle de nos valeurs cardinales ». « Le rôle qui vous revient est historique. Je vous engage à l’assumer avec toute la conviction que nécessite une situation comme la nôtre, en toute humilité, en toute responsabilité, mais avec l’enthousiasme et la détermination d’œuvrer pour une cause noble qui est l’intérêt supérieur de notre Burkina Faso », a indiqué le Président DAMIBA.Les différentes réformes en vue pour une véritable refondation de la Nation burkinabè doivent se fonder sur trois piliers, selon le Chef de l’État, à savoir le retour aux valeurs fondamentales, la bonne gouvernance et la réconciliation nationale. Il s’agit à terme de « faire du Burkinabè l’artisan de son propre bien-être, de la stabilité et de l’essor de son pays ».Direction de la communication de la Présidence du Faso https://web.facebook.com/ouaga24

Gouvernement :L’Union biblique reconnaissant

Gouvernement : Union des groupes bibliques reconnaissant

Gouvernement du Burkina : Le conseil d’administration de l’Union des groupes bibliques au gouvernement pour son accompagnement Le Premier ministre, Albert Ouédraogo a reçu dans la soirée de ce jeudi 1er septembre 2022, une délégation du conseil d’administration de l’Union des groupes bibliques du Burkina Faso. A sa sortie d’audience, le président du conseil d’administration de cette structure, Kobo Maurice Ouédraogo, a dit être venu traduire sa gratitude au gouvernement. Également, une reconnaissance pour son accompagnement, dans le cadre de l’organisation des activités marquant les cinquante ans de son existence. C’est une démarche de reconnaissance envers le Gouvernement qui a conduit l’Union des groupes bibliques du Burkina à la Primature. De l’avis du président du conseil d’administration, Kobo Maurice Ouédraogo, c’était un honneur pour lui et sa délégation. Une fierté d’être reçus par le Premier ministre, Albert Ouédraogo. Maurice Ouédraogo a indiqué que la rencontre a été initiée par sa structure. Et ce dans le but de traduire sa gratitude au Premier ministre et à l’ensemble du Gouvernement, pour son accompagnement dans l’organisation de ses activités. « Nous repartons avec les bons conseils et les encouragements du chef du gouvernement », a-t-il souligné. Gouvernement : Union des groupes bibliques félicite Il a par ailleurs fait savoir que le chef du gouvernement leur a adressé ses félicitations. Des éloges pour la formation citoyenne qu’ils donnent aux membres de cette Union face au fléau auquel le Pays fait face et qui touche surtout la jeunesse. « Avec notre action, les élèves arrivent à être des modèles au niveau scolaire. Mais aussi au niveau de l’insertion socio-professionnelle », a-t-il dit. L’Union des Groupes Bibliques du Burkina est un ensemble d’étudiants, d’élèves, mais aussi des travailleurs. Selon le président du conseil d’administration, ils ont à cœur la mission de formation et d’évangélisation holistique dans les Universités et les lycées et collèges.A l’en croire, l’Union existe depuis 1972 et cette année 2022, marque ses 50 ans de vie. Il a annoncé que la commémoration de ce jubilé est une occasion de marquer une halte. C’est un temps pour remercier Dieu pour sa fidélité.Toutefois, l’Union des groupes biblique prévoit le 3 Septembre 2022 pour la cérémonie des 50 ans d’existence de l’Union. DCRP/Primature https://web.facebook.com/ouaga24

Titao : La population crie à l’aide .

Titao dans la misère

Titao : Déclaration sur la situation humanitaire dans la province du Loroum Avant tout propos, les organisations membres de la présente coalition ont une pensée pieuse pour toutes les personnes tombées dans cette guerre contre le terrorisme; elles présentent leurs condoléances aux familles éplorées et souhaitent prompt rétablissement à tous les blessés. Populations de la région du Nord, citoyennes et citoyens; Depuis décembre 2021, la province du Loroum, à l’instar d’autres localités, est coupée du reste du pays. En effet, après plusieurs années de résistance, la quasi totalité de la province du Loroum est tombée sous le contrôle des groupes armés, qui sèment terreur et misère au sein de la population. Ainsi, sur les quatre communes que compte la province (Banh, Sollé, Ouindigui et Titao), seulement quelques secteurs de la ville de Titao, qui accueillent des milliers de déplacés internes, ainsi que les chefs-lieux des communes de Banh et de Sollé ne sont pas sous occupation mais là encore la situation n’est guère reluisante. Les habitants sont confinés dans un petit rayon et comptent quasiment sur l’assistance et l’arrivée des convois pour survivre. Les convois de ravitaillement, qui se faisaient au moins une fois par mois, sont devenus très problématiques; le dernier convoi en direction de Titao remonte au 28 mai 2022. Ainsi, tout manque à Titao il y a plus d’un mois (vivres, sucre, huile, carburant, etc.); les aides humanitaires héliportées qui y vont ne sont qu’une goutte d’eau dans la mer par rapport à la taille de la population. Sollé, qui a également été ravitaillé dans la même période, est confrontée à la même difficulté. Titao dans la misère Face à cette misère effroyable et surtout au manque d’alternative, des familles se rabattent sur des feuilles sauvages. Ceci pour survivre et là aussi au péril de leur vie. En effet, certaines couches notamment des femmes sont contraintes de braver les interdictions des groupes armés. Et ce, pour se rendre en brousse dans l’espoir d’obtenir ces feuilles devenues le menu quotidien de certains ménages. Du mois de juin à août 2022, une centaine de femmes ont été enlevées dans de telles circonstances par les groupes armés. Elles n’ont pu rejoindre Ouahigouya et autres localités que grâce à des bonnes volontés après avoir subi des tortures et des traumatismes de toute nature. Certaines d’entre elles ont même laissé des nourrissons de moins de 05 mois à domicile pour se rendre en brousse.Populations de la région du Nord citoyennes et citoyens, Au regard de ce qui précède, nos organisations: Expriment leur solidarité à l’endroit de la population de Titao, de la province du Loroum et à toutes les victimes du terrorisme et de l’insouciance de nos gouvernants; Les habitants demande un ravitaillement urgent ➤ Prennent l’opinion publique à témoin sur les souffrances de la population de Titao; ➤ Interpellent les autorités locales et nationales à prendre des dispositions utiles pour : Un ravitaillement urgent et conséquent de la ville de Titao; Un ravitaillement régulier et conséquent de Titao ainsi que de toutes les localités en situation d’urgence humanitaire dans le Loroum; Une libération totale de l’axe et de toutes les zones occupées pour faciliter le trafic et le retour des populations dans leurs localités. Les organisations initiatrices de la présente déclaration félicitent les différents acteurs. Ils sont entre autre (comité d’organisation du convoi, transporteurs, commerçants, VDP, FDS, etc.). Une félicitation pour leur engagement malgré les multiples difficultés et risques auxquels ils sont confrontés. Elles invitent par ailleurs l’ensemble de la population de la région à une solidarité. Une union agissante à l’égard des habitants de Titao et de toutes les localités concernées. Elles lancent enfin un appel à toute la population de la ville de Ouahigouya et de la région du Nord en général à se tenir prête pour répondre à tout mot d’ordre que commanderait la situation. Fait à Ouahigouya, le 1er septembre 2022 La coordination « COALITION RÉGIONALE DE LUTTE CONTRE LA VIE CHÈRE, LA FRAUDE, LA CORRUPTION, L’IMPUNITÉ ET POUR LES LIBERTÉS (CCVC/NORD) MOUVEMENT SAUVONS LE YATENGA » MOUVEMENT «LOROUM HOBTAM> https://web.facebook.com/ouaga24

Terrorisme : Promouvoir la prise en charge des victime.

Terrorisme : Promouvoir la prise en charge des victime.

Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a présidé ce jeudi en fin de matinée, la cérémonie commémorative de la Journée internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme.A cette occasion, le Chef de l’Etat a exprimé sa solidarité aux victimes civiles et militaires du terrorisme dans notre pays. Il a aussi rendu un vibrant hommage aux vaillantes Forces de défense et de sécurité, aux braves Volontaires pour la défense de la patrie et à toutes les personnes engagées sur les champs d’honneur et qui mènent la lutte contre les forces du mal. Placée sous le thème national, « la prise en charge des victimes du terrorisme : un droit pour les victimes et un devoir pour l’État et la communauté », cette journée est un tremplin pour interpeller l’ensemble des acteurs sur leur devoir de solidarité envers les victimes du terrorisme. « Par cette commémoration, le Burkina Faso réaffirme son ferme engagement à promouvoir et à protéger la dignité humaine et les droits fondamentaux de tous les Burkinabè et de toutes les personnes vivant au Burkina Faso en général, et les droits des victimes du terrorisme en particulier », a déclaré le ministre en charge des droits humains, Me Barthélémy Kéré. Il a souligné que le gouvernement joue et continuera de jouer sa partition pour la protection de la dignité et des droits fondamentaux des personnes affectées par le terrorisme. Terrorisme victime : Le gouvernement s’engage pour la prise en charge Et au titre des engagements du gouvernement en faveur des victimes du terrorisme, on note le renforcement du cadre juridique et institutionnel de promotion et de protection des droits des victimes ; la création d’un dispositif de protection des victimes et des témoins ; l’adoption des lois portant pupille de la Nation, des statuts des martyrs de la nation et des statuts de héros pour la nation. La protection du statut juridique des victimes avec l’établissement gratuit d’acte d’état civil au profit des Personnes déplacées internes et des cartes nationales d’identité et la prise en charge des frais médicaux, y compris les évacuations sanitaires et l’appui psycho-médical, font également partie des engagements de l’exécutif. Le représentant des victimes, Pascal LANKOANDÉ qui salue toutes ces actions « louables » du gouvernement, a souhaité un recadrage de la gestion de l’indemnisation allouée aux soldats tombés sur le champ de bataille, la résolution de la question de la prise en charge des épouses vivant en concubinage, l’application de la loi sur la pupille de la Nation. La priorité, selon M. LANKAONDÉ, « c’est l’assistance psycho-médicale de toutes ces victimes ». Selon la Directrice générale des droits humains, Mme Adjaratou ZONGO, les activités entrant dans le cadre de la commémoration de la journée de souvenir en hommage aux victimes du terrorisme ont permis de toucher plus de 900 personnes. Quant à la représentante des partenaires techniques et financiers du cadre sectoriel du dialogue « Justice et droits humains », Mme Elsie Laurence CHOUNOUNE, elle a félicité le gouvernement pour les efforts consentis à soutenir les victimes du terrorisme. Direction de la communication de la Présidence du Faso https://web.facebook.com/ouaga24

Burkina : la problématique de contrôle des armes

Burkina : la problématique de contrôle des armes

Burkina le contrôle des armes : La problématique de la gestion et du contrôle des armes au cœur de la première session statutaire de l’année 2022 Le Secrétaire général de la Primature, Abdou-Salam Gampéné, a présidé la cérémonie officielle d’ouverture des travaux de la première session statutaire de l’année 2022. Celle, du comité technique de la Commission nationale de contrôle des armes (CNCA). C’étais dans la matinée de ce mercredi 31 août 2022. A l’issue de deux jours de travaux, ce comité fera des recommandations. Des avis au conseil d’orientation stratégique (COS) du CNCA, habilité à prendre les grandes décisions. Et ce, pour une maîtrise des flux d’armes en circulation au Burkina Faso. Présidé par Son Excellence Monsieur le Premier ministre, le COS tiendra sa session dans les jours à venir. Dans son mot introductif, Abdou-Salam Gampéné a rappelé le contexte particulier de l’histoire de notre pays. Le contexte dans lequel se tient cette première session de l’année 2022 de la CNCA.De son avis, la principale mission de cette structure est d’assister les plus hautes autorités du pays. En l’occurrence, le Président du Faso, dans le contrôle et le transfert d’armes et la lutte contre leur prolifération. Plus spécifiquement, la Commission nationale de contrôle des armes contribue à l’élaboration de la politique. Et c’est en matière d’armes et des certificats de destination ou d’utilisation finale. Burkina : le contrôle des armes une problématique de gestion Le Secrétaire général a déclaré que les travaux de cette première session se pencheront sur l’opportunité de la régularisation de la situation de détention irrégulière d’armes par les civils. Aussi la gestion efficace des bases de données des armes civiles. Egalement la régularisation d’importation des armes civiles et la problématique du contrôle des substances explosives et des sites d’exploitation minière. Toutefois, Abdou-Salam Gampéné a par ailleurs levé le voile sur cette structure de mission, dont l’encrage institutionnel demeure la Primature.« Au plan organisationnel, la CNCA comprend le conseil d’orientation stratégique (COS) présidé par son Excellence Monsieur le Premier ministre et le comité technique (CT), dirigé par le secrétaire général de la Primature », a-t-il confié. Ainsi, pour conclure le secrétaire général de la Primature a annoncé que cette première rencontre offrira l’opportunité de faire des recommandations pertinentes au conseil d’orientation stratégique (COS) du CNCA, présidé par le Premier ministre. La mise en œuvre de ces recommandations selon lui, permettra de maîtriser les flux d’armes en circulation dans notre pays et surtout de renforcer les efforts de sécurisation du territoire national. DCRP/Primature https://web.facebook.com/ouaga24

Ouagadougou :Trois présumés braqueurs arrêté

Ouagadougou - LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ URBAINE : Trois présumés braqueurs dans les filets de la Police nationale.

A Ouagadougou ils sont au nombre de trois, tous de nationalité étrangère. Ils s’étaient spécialisés dans les agressions à main armée. Un des leurs se rendait dans une agence bancaire pour identifier un client ayant effectué un important retrait d’argent. Le signalement du client était ensuite transmis par message WhatsApp aux deux autres délinquants embusqués. Et c’est eux qui se chargeraient de mettre la victime en respect puis de la déposséder de son argent. Grâce au flair des hommes du Commissaire de Police Tuemboira BONZI, Commissaire de Police de l’Arrondissement (CPA) de Bogodogo, ce réseau de présumés délinquants ayant causé un préjudice financier de 53.510.000 FCFA n’inquiètera plus les honnêtes citoyens. Un pistolet factice, des numéraires, deux (02) motocyclettes de marque P150, cinq (05) téléphones portables, dix (10) cartes SIM de pays étrangers et des devises étrangères ont été saisis au cours des investigations. L’enquête policière est close. Et les trois présumés délinquants seront conduits devant le Procureur du Faso près du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou. Ouagadougou appelle à la collaboration La Police nationale saisit encore cette occasion pour saluer la franche collaboration des populations. Et en général et des responsables des institutions bancaires en particulier dans le traitement de ce dossier. Elle invite par ailleurs l’ensemble des citoyens à la vigilance. Il invite à toujours signaler tout cas suspect aux numéros verts suivants : 17 ;16 ; 1010. La Police Nationale, une force publique au service des citoyens ! Pour information le 28 Aout dernier, Suite aux investigations menées par les enquêteurs du Service Régional de la Police Judiciaire de l’Est (SRPJ-Est), en collaboration avec leurs collègues du SRPJ-Centre, quatre (04) individus qui composaient le groupe ont été mis aux arrêts a Fada. Ces présumés malfrats s’étaient spécialisés dans les vols et cambriolages. Et ce, des lieux de commerce, notamment des engins à deux (02) roues et leurs accessoires. Il opéraient dans la ville de Fada N’Gourma. Le butin ainsi obtenu était vendu à Ouagadougou par un de leurs receleurs entre 300.000 et 500.000 FCFA. Et c’etait suivant l’état de l’engin, en prenant souvent soin de changer certaines pièces avant la vente.

Burkina : Il y’a eu des démarches pour la venu de blaise compaore

Burkina : Le Gouvernement confirme que des démarches avaient été effectuées pour la venue de blaise Compaoré

Burkina : Il y’a eu des démarches pour la venu de blaise compaore Des communiqués tentent d’entretenir une polémique sur l’intervention télévisée du 23 août dernier de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Albert OUEDRAOGO, notamment sur le point de la préparation de la rencontre de haut niveau entre son Excellence Monsieur le Président du Faso, le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA et les anciens chefs d’Etat du Burkina Faso, à Ouagadougou, en vue de recueillir leurs contributions pour le renforcement de la cohésion sociale et pour la recherche d’une paix durable dans notre pays. Burkina : Le Gouvernement confirme effectuer des démarches préalables. Ainsi, » le Gouvernement confirme  » effectuer des démarches et des contacts pris à cet effet, tels que l’a expliqué le Premier Ministre lors de l’entretien, sans qu’il soit besoin, pour l’instant, de communiquer de détails supplémentaires. Le Gouvernement rappelle que seul, un climat de sérénité favorable à la recherche de la paix sociale et à la reconquête de l’intégrité territoriale a motivé l’organisation de cette rencontre de haut niveau qui s’inscrit dans un processus global de restauration de notre pays et de refondation de notre nation. Notre pays a suffisamment payé un lourd tribut. Et ce dans la guerre contre le terrorisme, et l’aspiration des populations à la paix. Et tout comme la reconquête de l’intégrité de notre territoire ne laissent point de place à la polémique encore moins à diverses formes de manipulations. Le Gouvernement invite toutes les filles et tous les fils de ce pays à ne point se tromper de combat. Il appelle et à mettre l’intérêt supérieur de notre nation au-dessus de toutes considérations. Pour le Gouvernement La Ministre de la Communication, de la Culture des Arts et du tourisme Pour info, Après la famille Sankara, le Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) a contesté la déclaration du Premier ministre Albert Ouédraogo. Puisqu’il affirme sur le plateau de la RTB/Télé informer le CSM de la démarche . Et ce de la venue et du séjour de l’ancien président Blaise Compaoré au Burkina.