𝐀𝐃𝐑𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐀 𝐋𝐀 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
𝐀𝐃𝐑𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐀 𝐋𝐀 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐃𝐔 𝐋𝐂𝐋 𝐏𝐀𝐔𝐋-𝐇𝐄𝐍𝐑𝐈 𝐒𝐀𝐍𝐃𝐀𝐎𝐆𝐎 𝐃𝐀𝐌𝐈𝐁𝐀,𝐏𝐑𝐄𝐒𝐈𝐃𝐄𝐍𝐓 𝐃𝐔 𝐅𝐀𝐒𝐎𝐃𝐞𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐃𝐨𝐫𝐢. 𝟎𝟒 𝐉𝐮𝐢𝐧 𝟐𝟎𝟐𝟐Peuple du Burkina Faso ;Chers compatriotes ; Burkinabè de la diaspora ;𝐈𝐥 𝐲 𝐚 𝐜𝐢𝐧𝐪 𝐦𝐨𝐢𝐬, 𝐣𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐧𝐚𝐢𝐬 𝐝𝐚𝐭𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐛𝐢𝐥𝐚𝐧 𝐝’𝐞́𝐭𝐚𝐩𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐜𝐞𝐬𝐬𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐪𝐮𝐞̂𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐢𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐞𝐧𝐭𝐚𝐦𝐞́ 𝐚𝐮 𝐥𝐞𝐧𝐝𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧 𝐝𝐮 𝐭𝐨𝐮𝐫𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐪𝐮’𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐧𝐮 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐲𝐬. Mais il sied, avant d’évaluer le chemin parcouru, de vous décrire de façon explicite et sans complaisance, 𝐥𝐚 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐠𝐫𝐚𝐯𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐬𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐚𝐢𝐭 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐚𝐮 𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐨𝐮̀ 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐦𝐞𝐭𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐧 𝐫𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐥’œ𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐚𝐮𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧. Le mal qui nous ronge, est la résultante de plusieurs années de compromissions politiques, de contradictions sociales et d’amalgames de tous genres, qui ont fini par porter un coup fatal à l’équilibre délicat, que nos devanciers avaient réussi à trouver, pour permettre aux différentes communautés de vivre ensemble malgré leurs différences. 𝐈𝐧𝐜𝐚𝐩𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐝’𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫𝐬𝐚𝐮𝐭 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟, 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐥𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞́ 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐬𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞𝐫. 𝐀 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐧𝐢𝐯𝐞𝐚𝐮𝐱, 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐥𝐥𝐢. A commencer par nous, Forces de défense et de sécurité, chargées de défendre notre territoire et de protéger nos populations. Les divisions internes nous ont fragilisés, au 3 point de remettre en cause les valeurs qui faisaient la renommée du soldat Burkinabè. Cela se ressent très logiquement sur notre engagement et notre manière de mener la guerre contre le terrorisme. Certaines actions des nôtres ont malheureusement plus contribué à attiser le feu, plutôt qu’à l’éteindre. Cette réalité concerne également les VDP qui, malgré leur bravoure, ont parfois été utilisés ou manipulés à des fins de vengeance au niveau communautaire. 𝐋𝐚 𝐯𝐞́𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐞𝐬𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐞𝐭 𝐞́𝐭𝐚𝐭 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐥𝐚𝐛𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐦𝐨𝐫𝐚𝐥, 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫𝐧𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐞́𝐭𝐞́. Le laxisme et le clientélisme de tous genres, se sont érigés en règle, dans une administration publique prise en otage par des groupuscules. Dans les faits, le service public s’est mué en système de corruption, de clientélisme et de marchandage aux antipodes de la bonne gouvernance tant prônée. Au point où les populations ont fini par développer un sentiment de défiance envers les structures administratives publiques. 𝐀𝐃𝐑𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐀 𝐋𝐀 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 : Le Président appelle à la responsabilité 𝐃𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐄́𝐭𝐚𝐭, 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐬𝐞́𝐬 𝐞𝐭 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐡𝐨𝐧𝐭𝐞, 𝐝𝐞𝐯𝐞𝐧𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐬 𝐫𝐚𝐩𝐚𝐜𝐞𝐬, 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐟𝐟𝐮̂𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐨𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭𝐮𝐧𝐢𝐭𝐞́ 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐚𝐬𝐩𝐢𝐫𝐞𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐦𝐚𝐢𝐠𝐫𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐬𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬. Le constat n’est guère plus reluisant sur le terrain de la justice en laquelle le Burkinabè a perdu grandement confiance. Une justice devenue un terrain d’affrontement politique et où les luttes intestines l’empêchent d’assumer son rôle de régulateur social. L’indépendance de la justice, saluée par tous il y a quelques années de cela, semble être mal assumée, et pose à nouveau l’épineuse question de l’homme des pouvoirs et des institutions. Au-dessus, il y a cette classe politique. Une élite censée traduire les aspirations profondes du peuple en projets salvateurs, mais qui malheureusement, s’est engluée dans les méandres de luttes aux finalités malsaines et opportunistes. Trop préoccupée par ses intérêts personnels, insoucieuse devant la désespérance de la population, elle a pour beaucoup fait le choix de rester dans des invectives inutiles, dans l’achat des consciences par des distributions d’argent, dont on doit chercher la provenance. La consécration de l’impunité dans la gestion des deniers publics a contribué à exacerber le sentiment d’injustice sociale au point d’alimenter de nombreuses rancœurs contre l’Etat et ses démembrements. 𝐄𝐭 𝐢𝐥 𝐲 𝐚 𝐞𝐧𝐟𝐢𝐧 𝐜𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞. 𝐂𝐞 𝐩𝐚𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞, 𝐥𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞́ 𝐚̀ 𝐥𝐮𝐢 𝐦𝐞̂𝐦𝐞, 𝐛𝐚𝐥𝐥𝐨𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐬, 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐨𝐛𝐬𝐜𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐜𝐡𝐞́𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐫𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐜𝐞𝐫𝐭𝐚𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞𝐬, 𝐞𝐭 𝐠𝐚𝐯𝐞́ 𝐝’𝐢𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐚𝐥𝐚𝐫𝐦𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐜𝐞𝐫𝐭𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐞𝐧𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫𝐞𝐮𝐱 𝐨𝐮𝐭𝐢𝐥𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐮𝐛𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐨𝐧. Un peuple qui n’a plus de repère et qui n’arrive, ni à se mobiliser derrière son armée, ni à se révolter contre l’ennemi. Un peuple qui a troqué ses capacités de résilience contre un assistanat continu. Un peuple en quête permanente de bouc-émissaire. Un peuple qui est en train de perdre son âme mais qui ne s’en rend même pas compte. Un peuple qui semble avoir décidé de subir. 𝐕𝐨𝐢𝐜𝐢, 𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝐥’𝐞́𝐭𝐚𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐪𝐮𝐞𝐥 𝐬𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐚𝐢𝐭 𝐥𝐞 𝐩𝐚𝐲𝐬 𝐚𝐮 𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐨𝐮̀ 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐫𝐞𝐧𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐧𝐨𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐨𝐧𝐬𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐲𝐬. 𝐐𝐮’𝐚𝐯𝐨𝐧𝐬-𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐡𝐞́𝐫𝐢𝐭𝐚𝐠𝐞 ? 𝐀𝐃𝐑𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐀 𝐋𝐀 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 : Le Président rassure. Comment avons nous pu tomber si bas ? Comment se réveiller enfin ?Mes chers compatriotes ; C’est à ces différentes questions que nous avons entrepris de trouver des réponses. Durant ces cinq mois, nous avons essayé d’interroger notre histoire. Quand on perd son chemin, il est sage de revenir à ses racines. C’est ainsi que nous avons essayé d’impliquer davantage les dépositaires de nos traditions et de nos religions, gardiens de nos valeurs. De nombreux efforts ont été déployés. 𝐋𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐣𝐮𝐠𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐟𝐟𝐨𝐫𝐭𝐬 𝐚 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐝𝐞́𝐜𝐢𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐜𝐫𝐞́𝐞𝐫 𝐮𝐧 𝐞́𝐥𝐞𝐜𝐭𝐫𝐨𝐜𝐡𝐨𝐜 𝐧𝐞́𝐜𝐞𝐬𝐬𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐚̀ 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐫𝐞́𝐯𝐞𝐢𝐥 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟. 𝐄𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐞 𝐫𝐞́𝐯𝐞𝐢𝐥 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐚̀ 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬, 𝐚𝐮𝐬𝐬𝐢 𝐛𝐢𝐞𝐧 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐚𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐩𝐨𝐧𝐬𝐞 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞, 𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐞𝐥𝐮𝐢 𝐝𝐮 𝐝𝐢𝐚𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞 : 𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐩𝐢𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐦𝐚𝐣𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐞. Plongées il y a quelques mois dans un état de découragement et de démoralisation avancé, nos Forces se sont remobilisées. L’intensification des actions offensives, conduites souvent en coordination avec les VDP, ont visé surtout à désorganiser le dispositif ennemi. Sur le plan purement opérationnel, cet objectif-là, est atteint.𝐋’𝐚𝐜𝐪𝐮𝐢𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐞́𝐪𝐮𝐢𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐬 𝐜𝐚𝐩𝐚𝐜𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐦𝐞𝐭𝐭𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐝’𝐡𝐮𝐢 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐮𝐱 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐞́𝐜𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐮𝐧 𝐞𝐟𝐟𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐮𝐫𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐧’𝐚𝐯𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐚𝐬 𝐚𝐮𝐩𝐚𝐫𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭Dans une tentative désespérée de se réorganiser, les terroristes procèdent désormais par groupuscules, misant sur des actions d’éclat comme la destruction d’infrastructures, les menaces ou les attaques contre les populations, pour maintenir l’illusion qu’ils gagnent du terrain.𝐋𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐨𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐞́𝐯𝐨𝐪𝐮𝐞́𝐞𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐫𝐞𝐧𝐝𝐮𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐬𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬, 𝐠𝐫𝐚̂𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐦𝐞́𝐥𝐢𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐟 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐩𝐫𝐞́𝐜𝐢𝐬, 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐫𝐞́𝐚𝐜𝐭𝐢𝐟 𝐞𝐭 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐟𝐥𝐞𝐱𝐢𝐛𝐥𝐞. 𝐂𝐞𝐥𝐚 𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐢𝐝𝐞́𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐟𝐟𝐢𝐧𝐞́ 𝐥𝐞𝐬 𝐨𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐢𝐛𝐥𝐚𝐠𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐞𝐫𝐦𝐢𝐬 𝐥𝐚 𝐧𝐞𝐮𝐭𝐫𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐜𝐡𝐞𝐟𝐬 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐨𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐥𝐨𝐜𝐚𝐮𝐱.Le dispositif mis en place pour assurer l’assistance aux populations déplacées et … Lire la suite