Attaques terroristes du 2 mars 2018: La quasi-totalité des assaillants étaient de nationalité burkinabè

Le Groupe de Soutien à L’islam et Aux Musulmans (GSIM) dirigé par Lyad Ag Ghali revendique la double attaque qui a frappé Ouagadougou vendredi 2 mars. L’information à été reçue par l’agence Mauritanienne ANI. Au Burkina Faso, l’enquête démarre.

Cette revendication intervient alors que l’enquête sur les attaques contre l’ambassade de France et l’état-major général des armées commence à peine. Les forces de sécurité ont réussi à capturer l’un des membres du commando qui a attaqué l’état-major. Il est désormais entre les mains de la justice. Un autre individu d’une autre nationalité a été interpellé. Il était en possession d’un gilet pare-balles.

Les investigations se poursuivent car la majorité des assaillants portaient la tenue officielle des soldats burkinabè. « La quasi-totalité des assaillants étaient de nationalité burkinabè », a confié à RFI une source proche du dossier. Les premières vérifications ont permis d’identifier parmi les personnes tuées un ex-soldat de l’armée burkinabè.

Il faisait partie des militaires radiés après la vague de mutineries qui a avait secoué l’armée en 2011. Selon nos sources, les terroristes auraient été renseigné sur les pratiques et les activités au sein de l’état-major.Des mesures de sécurité avaient été renforcées.

Une équipe d’enquêteurs français est attendue à Ouagadougou pour aider à faire la lumière sur cette double attaque. Dans un communiqué, le substitut du procureur interdit l’enlèvement de véhicule présents sur les sites des deux attaques. Ces véhicules doivent être examinés par la police judiciaire et ce n’est qu’après ces constats qu’ils pourront être retirés.

RFI

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