Le 02 mars 2018, notre pays a, de nouveau, été meurtri et endeuillé par des attaques terroristes perpétrées à Ouagadougou.
Des attaques lâches et d’une rare cruauté, qui ont eu pour cibles l’Etat-major Général des armées et l’ambassade de France au Burkina, et qui ont hélas causé de lourdes pertes en vies humaines, de nombreux blessés et des dégâts matériels.
Ce triste bilan aurait pu être plus lourd, n’eût été la prompte et courageuse réaction de nos forces de défense et de sécurité, qui ont réussi à neutraliser les assaillants.
En ces circonstances particulièrement douloureuses, le Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP) présente ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées ainsi qu’aux forces de défense et de sécurité si durement éprouvées, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Le fait d’avoir ciblé des lieux aussi hautement symboliques que l’Etat-major général des Armées et la représentation diplomatique française au Burkina, indique à souhait l’extrême gravité des menaces qui pèsent en ce moment sur notre pays.
Aussi, intervenant seulement six (6) mois après la précédente attaque de même type, intervenue au café-restaurant Aziz Istanbul à Ouagadougou, l’attaque du 02 mars 2018 nous interpelle et appelle surtout à des prises de mesures fortes, efficaces et urgentes, afin de mettre définitivement un terme aux actions morbides de ces groupuscules terroristes qui écument notre pays.
De ce qui précède, le MBDHP :
• condamne fermement ce énième attaque contre notre pays ;
• réitère ses condoléances aux familles des victimes ainsi que ses souhaits de prompt rétablissement à l’ensemble des personnes blessées ;
• salue à sa juste valeur le courage et le sens élevé du sacrifice des personnels de nos forces de défense et de sécurité qui, au risque de leurs vies, assurent la sécurité de nos populations des villes et campagnes ;
• appelle instamment le gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires pour libérer notre pays de ces forces du mal qui endeuillent notre Nation si chère.
Fait à Ouagadougou, le 04 mars 2018
Le Comité exécutif national