Nos confrères du journal l'observateur paalga font des révélations sur l'attaque terroristes du 2 Mars dernier. En effet si on en croire le journal les « militaires en activité interpellés » seraient non seulement au nombre de trois, mais aussi et surtout ils seraient tous des gendarmes, dont un officier et deux sous-officiers supérieurs dont je tairais pour le moment les grades.
Au total, huit militaires burkinabè sont morts. Ils ont été enterrés mercredi dernier. Y ont péri également les huit assaillants, répartis en deux groupes d’assaut.
S’agissant du militaire radié, la même source m’informe qu’il a été relâché mercredi passé car le visionnage des images des caméras de surveillance de l’état-major général des armées a montré qu’il aurait combattu aux côtés des forces régulières lors de l’assaut.
Karian Zacharia, puisque c’est de lui qu’il s’agit ici, ancien conducteur au bureau de la garnison, radié des effectifs de l’armée lors de la mutinerie de 2011, s’était rendu ce jour-là à la SGBB pour une opération bancaire. De la banque, il se serait rendu à l’état-major, situé à un jet de pierre de là, pour rendre visite à un de ses « promos », comme on le dit dans le jargon militaire. C’est ainsi que dès le déclenchement de l’attaque, il n’a pas hésité à prêter main-forte à ses anciens frères d’armes en danger.
Hasard de calendrier où relation de cause à effet, le vendredi 2 mars, jour de la double attaque, correspondait à la date du premier anniversaire de la création du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) que dirige le Malien Iyad Ag Ghali.