Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie DABIRE, a annoncé, ce mardi 5 mai 2020, l’allègement des restrictions de libertés, au titre des mesures visant la réduction de la propagation du Covid-19. Selon lui, cette décision est motivée par l’adhésion de l’ensemble des acteurs dans la lutte contre la pandémie et le caractère sensible de la situation économique de notre pays.
Pour autant, il a invité la population à garder à l’esprit que cette décision ne signifie pas la fin de la maladie. D’où son appel au sens élevé de la responsabilité de chaque citoyen, pour que le Covid-19 ne connaisse pas un rebond, en adoptant et en appliquant les gestes barrières.
Jusqu’au 14 mai, les restaurants, les cafés, les bars, les débits de boissons, les salles de spectacles, de sports et jeux resteront fermés. Un arrêté interministériel donne les modalités pour une reprise le 15 mai 2020.
Sur les manifestations et les rassemblements, le décret du Premier ministère indique les cérémonies funèbres et les réjouissances regroupant plus de 50 personnes restent interdites. Les décès par cause de COVID-19 seront traités conformément aux dispositions sanitaires. Sont également interdites les manifestations nécessitant une déclaration préalable, les cortèges, les défilés, les activités dans les stades, les boites de nuits et les salles de spectacles. Et ce, jusqu’au 30 juin 2020.
Néanmoins, le Chef du Gouvernement a insisté sur le fait que l’allègement des mesures restrictives de libertés ne signifie pas la fin du Covid-19 au Burkina Faso.
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