Le Centre pour la Qualité du Droit et la Justice , CQDJ, a initié une rencontre de capitalisation du projet « sécurité humaine et accès a la justice dans la région de l’est » le Mardi 29 Septembre 2020 à son siège. La rencontre avait pour but de partager et de capitaliser les résultats du projet.
Le Burkina Faso, connaît depuis quelques années, une exacerbation des formes d’insécurité hybrides et de menaces diverses, connues et émergentes, avec notamment la multiplication des attaques terroristes.
Celles-ci sont particulièrement aiguës dans les régions de l’Est, du Sahel, du Nord et du Centre Nord.
Dans ces zones, les populations se retrouvent parfois non seulement prises entre deux feux, celui des groupes terroristes et celui de l’action des forces de sécurité, mais sont en plus démunies, sans recours face aux abus de ces dernières.
Pourtant, ces abus exacerbent la méfiance, voire la défiance des populations vis-à-vis des forces étatiques et partant, risquent d’accélérer le processus de radicalisation de certaines victimes et de leur famille.
Afin de ne pas compromettre les droits humains dans ces régions les plus touchées par les attaques terroristes et en définitive l’efficacité de la lutte contre l’insécurité, il est donc impératif que, d’une part l’action publique sécuritaire fasse l’objet d’une veille citoyenne structurée et que, d’autre part, les personnes et communautés victimes d’abus puissent avoir accès aux institutions et administrations étatiques pour faire respecter leurs droits.
Pour LE CQDJ , il faut soutenir une veille citoyenne sur l’action des forces de sécurité grâce à un monitoring/reporting des violations et la fourniture d'une assistance juridique et/ou administrative aux victimes d’abus commis par les forces de sécurité.
Cette rencontre a connu la présence du président de la CNDH et des officiers de l’armée qui du reste ont saluer un tel projet et plaider pour une prise en compte de l'aspect Genre.