Plus de 80 personnes ont perdu la vie dans l'attaque terroriste entre Arbinda et Gorgadji, dans le Soum ( Burkina Faso). En effet cette dernière attaque des groupes jihadistes a fait officiellement 65 morts parmi les civils, 15 gendarmes et 6 supplétifs des forces armées burkinabè.
le convoi composé de près de 80 véhicules civils et militaires s’étendait sur 600 m. Il a été attaqué en son milieu aux environ de midi.
Le convoi parti de Dori le mercredi 18 août comptait près de 80 véhicules. « Il s’étalait sur une distance d’environ 600 mètres », précise une source sécuritaire.
Les gendarmes étaient en tête et à la fin. Les assaillants ont ouvert le feu à Boukouma, au milieu du convoi à une vingtaine de kilomètres d’Arbinda après Gorgadji.
C’est après trois heures de combat que les terroristes ont pu être repoussés grâce aux renforts venus de Gorgadji et Arbinda.
Plus de 80 terroristes ont été neutralisés et plus de 400 autres ont été mis en déroute mercredi, lors de l’attaque sur l’axe Arbinda-Gorgadji, selon des précisions données jeudi soir par la gendarmerie nationale.
Sur sa page Facebook, la Gendarmerie Nationale du Burkina Faso ajoute qu’un important stock de matériel, d’armes et de motos a été récupéré auprès des agresseurs.
Les combats ont duré près de quatre heures et la riposte a été difficile pour les FDS parce qu’il fallait éviter que les civils ne soient pris entre deux feux, indiquent nos sources.
Cette attaque intervient alors que le Burkina Faso a ouvert le premier procès, pour terrorisme, de son histoire.
Ousmane Moussa Dicko, 32 ans a été condamné à dix ans de prison ferme assortie d’une période de sûreté de sept ans et une amende d’un million de FCFA.
Le président du Faso Roch Kaboré a décrété un deuil national de 72 h allant du jeudi à zéro heure à samedi à 24 heures.