L’affaire continue. Brigitte Macron ne compte pas abandonner sa bataille judiciaire contre les rumeurs persistantes sur son identité de genre. Après l’annulation de précédentes condamnations contre deux femmes accusées d’avoir diffusé de fausses informations, Brigitte Macron saisit la Cour de cassation.
Affaire Brigitte Macron, Les accusées relaxées en appel
La semaine dernière, la Cour d’appel de Paris a annulé les condamnations prononcées contre Amandine Roy, spiritualiste, et Natacha Rey, journaliste indépendante. Ces deux femmes affirmaient depuis 2021, dans une vidéo devenue virale, que Brigitte Macron serait née homme, sous le nom de Jean-Michel Trogneux, nom réel de son frère.
La justice a estimé que les deux femmes avaient « agi de bonne foi », et les a relaxées. Elles ne devront donc plus payer de dommages et intérêts à la Première dame.
Loin de se satisfaire de ce verdict, Brigitte Macron a décidé de porter l’affaire devant la Cour de cassation. Son avocate l’a confirmé lundi. Elle espère ainsi que les décisions initiales de condamnation soient rétablies, considérant les propos comme diffamatoires et attentatoires à la vie privée.
Pour rappel, elle avait porté plainte en 2022 après la publication de cette vidéo YouTube. Dans cette vidéo les deux femmes discutaient longuement d’une supposée transition sexuelle. Ainsi cette vidéo avait nourri de nombreuses théories du complot sur les réseaux sociaux.
Une affaire révélatrice des limites du droit face aux rumeurs
À 72 ans, Brigitte Macron fait régulièrement l’objet de spéculations. En effet elles sont souvent alimentées par l’écart d’âge avec le président Emmanuel Macron, son mari, de 24 ans son cadet. Son cas et les rumeurs sur son genre est devenu un symbole de la difficulté à lutter contre les fake news sur internet.
Les partisans de la Première dame dénoncent une campagne haineuse, tandis que d’autres soulèvent la question de la liberté d’expression.