Le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana, a visité ce mardi 30 septembre 2025 la Bibliothèque universitaire centrale de l’Université Joseph Ki-Zerbo, en compagnie du ministre de l’Enseignement supérieur et des autorités de l’établissement. Ce déplacement avait pour objectif de constater de près la transformation profonde de ce lieu de savoir, autrefois vétuste et désormais modernisé grâce à l’appui financier et technique de l’institution de Bretton Woods.
Cette rénovation illustre parfaitement la présence de la Banque mondiale à l’Université Joseph Ki-Zerbo, un engagement qui dépasse le simple financement et se traduit par une amélioration visible du cadre académique.
Modernisation et accessibilité
La Bibliothèque universitaire centrale affiche aujourd’hui un tout autre visage, adapté aux standards contemporains et pensé pour répondre aux besoins variés des étudiants comme des enseignants. On y retrouve désormais des salles de lecture lumineuses, un espace braille permettant l’inclusion des étudiants malvoyants, des rayons documentaires bien fournis, un espace libre accès ainsi qu’une salle exclusivement dédiée aux productions du professeur Joseph Ki-Zerbo, figure emblématique de l’histoire intellectuelle burkinabè. Ces installations modernisées renforcent l’accès équitable au savoir et symbolisent l’impact concret de la Banque mondiale à l’Université Joseph Ki-Zerbo. De plus, la mise à disposition d’une connexion internet performante et d’un dispositif sécuritaire rassure la communauté universitaire, confirmant que la modernisation ne se limite pas seulement au design, mais intègre également des services essentiels pour l’apprentissage.
Banque mondiale à l’Université Joseph Ki-Zerbo : échanges et perspectives
Au-delà de la simple visite des lieux, Ousmane Diagana et sa délégation ont pris le temps d’échanger avec les étudiants et les enseignants, afin de recueillir leurs impressions et leurs attentes. Ces discussions ont permis de mesurer directement l’importance de cet investissement pour le renforcement du système universitaire burkinabè. Elles ont aussi mis en évidence le rôle stratégique de la Banque mondiale à l’Université Joseph Ki-Zerbo, notamment à travers le Projet d’Appui à l’Enseignement Supérieur (PAES), qui contribue à améliorer les infrastructures, la qualité des enseignements et l’accessibilité aux ressources documentaires. En s’impliquant dans ce type de projet, la Banque mondiale réaffirme son engagement à soutenir la jeunesse africaine, tout en renforçant la compétitivité des universités de la sous-région. Cette initiative rappelle d’autres investissements similaires réalisés dans plusieurs pays voisins, où la modernisation des infrastructures universitaires a profondément amélioré les conditions d’étude et de recherche.
L’événement du 30 septembre restera donc comme une étape clé, car il incarne la volonté partagée des autorités burkinabè et de la Banque mondiale d’offrir aux étudiants un environnement propice au savoir et à l’innovation.
