Affaire agression des agents de l’hôpital Yalgado: la version des parents du défunt




Dans le bras de fer qui oppose la sous-section SYNTSHA de Yalgado et les parents de l'accidentés mort dans la nuit du dimanche au lundi l'affaire se complique d'avantage.  En effet des éléments de la sous-section SYNTSHA de Yalgado refusent également de remettre le corps à la famille tant que les agresseurs ne sont pas arrêtés.

Voici la version des parents de la victime qui expliquent qu’ils sont arrivés à l’hôpital aux environs de 22h et que le blessé est décédés fautes de suivi et de soins.

« Ils ont dit 2 heures du matin, ce n’est pas le cas. C’est à 21 heures, nous nous sommes quittés au CMA du 30, il y avait un délestage là-bas. Suite à ce délestage on nous a transférés à l’hôpital Yalgado. Ses amis sont venus au CMA et les sapeurs-pompiers ont demandé si ce sont ses amis tout ce monde et j’ai dit oui.

En même temps j’ai demandé à ses amis de rentrer et revenir le lendemain pour visiter le malade. Nous avons démarré pour l’hôpital et nous sommes arrivés à 21h52 et voici mon journal d’appel témoignant notre heure d’arrivée.

Nous avons oublié de prendre le document de transfert au CMA. Les médecins ont demandé le document de transfert pour enregistrement et on avait quelqu’un qui était toujours au CMA et nous lui avons dit de récupérer en même temps le papier pour nous. Il l’a ramené et les médecins ont enregistré.

Aucun médecin ne s’occupait de notre malade. C’est en ce moment que le grand frère du malade à commencer à se plaindre. Je lui ait dit de se clamer parce qu’ici ce n’est pas les Etats-Unis, puisse qu’il vient des Etats-Unis.

Je lui demande de se clamer car les médecins vont nous donner des ordonnances dont les produits coûtent très chers et nous sommes retournés nous asseoir.

Effectivement, ils nous ont prescrits deux ordonnances, nous avons payé le produit et ce n’était pas ça. Nous avons négocié avec le médecin. Et selon lui si un autre patient en a besoin, on va vendre le produit et lui remettre l’argent.

Quand j’ai quitté ici (l’hôpital, ndlr), il était déjà 1h du matin. En ce moment, les amis de l’accidenté étaient encore là. Ils valaient une soixantaine. Il y avait un El hadji, je me suis retourné lui dire ‘tu vois on a dit aux enfants de ne pas venir ici et ils ne m’ont pas écouté est-ce que cela est bien ?’

je suis rentré (à la maison, ndlr) en même temps avec El hadji. C’est ce matin (lundi, ndlr) que j’ai eu les nouvelles. Mais quand je quittais l’hôpital, on n’avait pas soigné notre malade. Six personnes essayaient de le stabiliser et son sang gisait. C’est en ce moment que j’ai dit à son frère que si on savait, on allait le transférer à l’hôpital Blaise Compaoré. Selon les informations, là-bas ça vaut mieux qu’ici.

J’ai encouragé ses sœurs en leur disant que les médecins vont juste coudre les blessures et on pourra rentrer avec notre malade. Je suis parti, à ma grande surprise, j’ai entendu qu’il y a eu dispute entre les amis du malade et les médecins.

Maintenant, nous ne savons pas qui est l’auteur de la dispute. Le reste, la police fera des enquêtes pour retrouver les coupables. Nous ne sommes pas contre ce que les médecins veulent. Actuellement notre préoccupation c’est de récupérer le corps. Le père de l’enfant veut se porter garant pour que nous l’ayons. Il y a la famille qui est toujours en larmes à la maison. Pour le moment, nous sommes entrés en négociation, et nous demandons pardons afin d’obtenir le corps pour inhumation ».

Crédit photos Fasozine




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