La Côte d’Ivoire est de nouveau frappée par la violence. Dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 août, une attaque armée en Côte d’Ivoire a fait quatre morts et un disparu dans le hameau de Difita, département de Téhini, situé à seulement deux kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso. L’information a été confirmée par l’état-major ivoirien dans un communiqué signé par le général Lassina Doumbia.
Une zone frontalière sous tension
Cette attaque armée en Côte d’Ivoire rappelle des événements tragiques vécus en juin 2020. Une embuscade attribuée à des jihadistes avait coûté la vie à une dizaine de soldats à Kafolo. Ces violences répétées montrent que la menace transfrontalière demeure persistante malgré le renforcement militaire observé dans le nord du pays. L’histoire récente démontre que les foyers jihadistes burkinabè exercent une influence négative sur la stabilité ivoirienne. Les habitants, qui pensaient que leur pays était relativement épargné, redoutent désormais une spirale de violences similaires à celle connue par le Burkina Faso depuis plusieurs années. En s’attaquant à des civils, les assaillants cherchent probablement à fragiliser davantage la confiance envers les forces de sécurité présentes dans la région.
Attaque armée en Côte d’Ivoire : vigilance et solidarité nécessaires
L’état-major ivoirien appelle les populations à renforcer leur vigilance. Il rappel que les opérations de sécurisation se poursuivent pour protéger les zones frontalières. Toutefois, cette attaque armée en Côte d’Ivoire survient dans un contexte régional préoccupant. En effet les États côtiers redoutent une expansion des violences jihadistes . Les populations vivant dans ces zones reculées subissent non seulement la précarité économique, mais également la menace permanente d’incursions armées. Pour elles, la sécurité n’est plus une simple question politique, mais une urgence vitale. En renforçant la coopération régionale et en consolidant la présence de l’armée, la Côte d’Ivoire peut espérer éviter de reproduire les scénarios sanglants vécus par ses voisins. La solidarité nationale doit également se manifester afin de soutenir les familles touchées et préserver la cohésion sociale.