Les exactions des groupes armés et les conflits intercommunautaires ont provoqué en juillet, la mort de 101 personnes au Burkina Faso, selon un décompte publié vendredi par l’ONG, International Crisis Group.
Les violences ont causé la perte de 355 personnes au Burkina Faso, au Mali, au Niger et au Tchad entre le 1er et le 31 juillet 2020, d’après une infographie publiée vendredi par l’ONG International Crisis Group.
Durant cette période, 101 personnes ont été tuées au Burkina Faso dont 39 dans la région du Sahel, 22 à l’Est, 19 au Nord, 12 au Centre-nord, 6 dans la Boucle-Mouhoun et 3 dans le Sud-ouest.
2020 est en passe de devenir l’année la plus meurtrière pour les pays du Sahel, alerte l’organisation basée à Londres (Angleterre). Au 30 juin 2020, près de 4301 décès y ont été signalés, selon les chiffres de Crisis Group.
«Au premier semestre 2020, les décès signalés représentent 90% du décompte annuel de 2019 », a écrit l’ONG.
Les violences terroristes, mêlées aux conflits intercommunautaires, qui touchent le centre du Sahel, ont fait au total 4.000 morts au Mali, au Niger et au Burkina Faso en 2019, selon l’ONU.
Agence d’information du Burkina