Burkina: Michel Kafando à Roch , Nous avons laissé plus d 80 milliards dans les caisses de l’etat

Resté silencieux après son départ de la présidence Michel Kafando sort de sa réserve et règle ses comptes avec Roch Kaboré.




En effet l’ex locataire de Kossyam a tenu a apporté des démentis sur la gestion de la transition chez nos confrères du journal le pays:  « Lorsqu’on  dit que la Transition est partie sans laisser le moindre copeck dans  le Trésor  public,  cela n’est pas vrai . La Transition a laissé dans les caisses · de l’Etat, au moins 85 à 90 milliards de F CFA. Cela peut être vérifié et je tiens  à le dire. Nous  n’avons pas bénéficié de cela quand nous sommes arrivés. Je vous le dis pour que les gens sachent  que quelques  fois, il y des insinuations  qui peuvent provoquer une mauvaise perception de l’action politique » confie l’ex-président.

Notons que l’opinion a dénoncée les marchés passés de gré à gré pendant la transition qui porte sur des milliards. Là aussi Michel Kafando à donner sa lecture des faits : « On a parlé aussi des passations de marchés qui n’auraient  pas obéi aux procédures normales. Je vais vous dire une chose : ne serait-ce que pour la commande du matériel électoral, si nous nous en étions tenus à respecter la procédure de passation  des marchés, nous aurions été obligés d’allonger la Transition parce que ça nous  aurait pris  au  moins  quatre mois des douze accordés à la Transition. II faut  se convaincre que  la Transition  a été une période exceptionnelle ».

« Vous aurez observé que je n’ai pas réagi quand toutes ces choses se disaient sur le compte de la Transition, et vraiment, on en a dit. Je n’ai  pas réagi parce que j’ai  toujours privilégié la patience et laissé faire le  temps. Et  j’ai eu  raison d’avoir  laissé faire le temps  car sur certains dossiers pour  lesquels  la Transition a  été accusée, il y a eu un rétropédalage.   Je parle notamment des accusations de blanchiment  des 80  milliards de F CFA durant la Transition. Le gouvernement lui-même a reconnu  que ce n’était  pas une affaire  de la Transition. » martèle l’ex locataire e Kossyam.