Mesdames et Messieurs les participants
C’est pour moi un réel plaisir d’être ce matin parmi vous, pour procéder à l’ouverture du 1er Conseil d’Administration du Secteur Ministériel (CASEM) de l’année 2017 de notre département qui se tient les 16 et 17 février courant sur le thème : « Mise en œuvre du Plan Stratégique 2017-2021 pour la Réforme des Forces Armées Nationales (FAN) : appropriation par les acteurs ».
Mais auparavant, permettez-moi de souhaiter à tous la bienvenue, notamment aux officiers venus des garnisons extérieures, à qui je souhaite un bon séjour.
Je voudrais aussi remercier les officiers généraux de la deuxième section et les officiers détachés hors du ministère pour leur accompagnement constant dans nos activités et qui nous font l’honneur de rehausser de leur présence ce matin l’éclat de la présente cérémonie.
Au moment où nous nous apprêtons à entamer nos travaux, ayons ensemble une pensée pieuse pour tous nos martyrs qui ont été rappelés à Dieu, pendant qu’ils accomplissaient leurs missions au nom de la sécurité et de la paix.
Tout en réitérant à leurs proches nos sincères condoléances, observons une minute de silence en leur mémoire (…). Je vous remercie.
Mesdames et Messieurs les conseillers
Chers invités
La réforme des Forces Armées Nationales vise à construire une armée professionnelle, opérationnelle et républicaine, en phase avec les ambitions du Burkina Faso et les exigences de la démocratie.
Dans un contexte changeant où les nouvelles menaces sont omniprésentes, il est indéniable que nous devons continuellement adapter notre outil de défense, afin de faire face aux nombreux défis parmi lesquels le terrorisme constitue une très grande préoccupation.
En effet, depuis 2014, notre pays a fait l’objet de plusieurs attaques terroristes meurtrières qui ont endeuillé de nombreuses familles.
Je réitère ma ferme condamnation de ces actes ignobles et l’engagement du Gouvernement de renforcer les capacités des forces de défense et de sécurité pour combattre efficacement ce fléau.
Tout en étant conscient qu’aucun pays au monde ne peut vaincre à lui seul le terrorisme, le Burkina Faso s’est engagé à mutualiser ses forces avec celles des autres pays, en vue de mener avec efficacité et succès la lutte contre cette gangrène.
C’est dans ce cadre que sont tenus les récents Sommets des Chefs d’Etat du Liptako Gourma et du G5 Sahel, respectivement à Niamey et à Bamako.
Dans cette optique, le Plan Stratégique 2017-2021 pour la Réforme des Forces Armées Nationales est un outil dont la mise en œuvre permettra de renforcer les capacités des Forces Armées Nationales.
En effet, les aspects relatifs à l’amélioration de la gouvernance militaire ont été pris en compte pour consolider les bases d’une véritable armée nationale, républicaine, opérationnelle et productive.
Concernant son financement, comme je l’avais indiqué dans mon discours du 1er novembre 2016, à l’occasion de la fête de l’Armée, un avant-projet de loi de programmation militaire sera bientôt introduit auprès de l’Assemblée nationale, pour solliciter les crédits budgétaires nécessaires à la conduite des activités.
Mesdames et Messieurs les conseillers
La sécurité et la paix sont des préalables incontournables au développement. C’est pourquoi à la requête du gouvernement burkinabè, l’Organisation des Nations Unies s’est engagée à nous accompagner dans un processus de réforme du secteur de la sécurité, afin de partager avec nous son expertise accumulée à travers ses nombreuses expériences sur les théâtres d’opération.
La sécurité étant un tout, il s’agira à travers cette réflexion stratégique, d’identifier après une analyse diagnostique globale du secteur de la sécurité, les contraintes et les dysfonctionnements, en vue de proposer les solutions appropriées pour une gestion efficace et efficiente de la sécurité.
Chers conseillers, durant les deux jours de travaux, vous vous approprierez du contenu détaillé de toutes les grandes thématiques abordées dans le PSR, à travers des exposés qui vous seront présentés par les membres du comité de pilotage, l’objectif étant de faciliter sa mise en œuvre efficiente.
Je ne saurais terminer mon propos, sans réitérer, au nom du peuple burkinabè, toute ma reconnaissance à nos vaillants soldats déployés sur le territoire national et dans d’autres régions du monde pour servir la cause de la sécurité et de la paix, parfois au prix du sacrifice suprême.
Plus que quiconque, je mesure la difficile mission qui incombe aux Forces Armées Nationales dans le contexte actuel, pour la défense de la Patrie et la consolidation de la souveraineté nationale.
Mesdames et Messieurs les conseillers
Le présent CASEM nous donne l’opportunité de poser les bases de la réussite des transformations nécessaires pour construire une armée moderne et professionnelle, et je vous sais capable de relever ce défi.
Tout en souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouvert le premier Conseil d’Administration du Secteur Ministériel de la Défense de l’année 2017.