Secteur Bancaire: Apollinaire Compaoré obtient son agrément

Selon des sources bien informées, la Commission bancaire de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a, lors de sa dernière session du 27 septembre 2017 à Dakar, octroyé un agrément bancaire à Appollinaire Compaoré.

L’homme d’affaires burkinabé, multi-récidiviste en matière de demande d’agrément, a enfin obtenu gain de cause, soutenu qu’il est par son partenaire technique, à savoir la Banque Régionale des Marchés (BRM). Le niveau d’endettement élevé de ses entreprises auprès du secteur bancaire n’est pas sans soulever des questions dans les milieux des hommes d’affaires.

lalettredaffaires.com

SAMAO 2017 : Mieux insérer le secteur minier dans les économies africaines

Les rideaux se sont ouverts sur la 2ème édition de la Semaine des Activités minières de l’Afrique de l’Ouest (SAMAO), le jeudi 28 septembre 2017 à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE. 

Des experts et praticiens du secteur minier du continent sont réunis à Ouagadougou dans le cadre de la 2ème édition de la Semaine des Activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO). Ils mûrissent la réflexion sur « les stratégies pour une meilleure intégration du secteur minier aux économies des pays africains ».

Organisée sous l’égide du ministère burkinabè des Mines et des Carrières, cette rencontre qui se veut « une vitrine de la promotion des potentialités minières et géologiques africaines », entend explorer les voies et moyens en vue d’accroître la contribution des mines dans le développement économique et social du continent.

Le Président du Faso a salué la pertinence du thème de cette deuxième édition de la SAMAO, qui permettra selon lui, de « voir comment nous allons faire en sorte que l’exploitation minière qui est faite dans nos pays puisse servir à la croissance, au développement et à la création d’emplois ». Il a remercié les pays participants pour la « confiance qui est toujours renouvelée au Burkina Faso ». 


La SAMAO 2017 qui réunit des ressortissants de plusieurs pays, se tient à une période marquée par des attaques terroristes au Burkina Faso. Ce qui fait dire au chef de l’Etat que « nous devons déjà considérer que c’est une grande victoire pour notre pays parce que les sociétés minières sont installées au Burkina Faso et continuent à produire de l’or nonobstant ces questions de sécurité ». 


Il a remercié le Maroc, pays invité d’honneur qui est présent à travers une délégation conduite par le Ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable de ce pays.
Le chef de l’Etat a estimé qu’en dehors des taxes perçues par l’Etat, la nécessité d’un « partenariat à la base » s’impose. Lequel partenariat devrait conduire les sociétés minières à passer commande chez les producteurs locaux afin de faire tourner l’économie locale. 


Le ministre des Mines et des Carrières a, dans son discours d’ouverture de la SAMAO, souligné l’importance de l’apport du secteur minier au produit intérieur brut et s’est félicité du fait que le Burkina Faso ait obtenu « le statut de pays conforme à la norme de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) ».
Après la cérémonie d’ouverture de la SAMAO, le Président du Faso a visité les stands d’expositions. Pour participer à cette édition de la SAMAO, les délégations sont venues, du Maroc, du Ghana, du Niger, du Sénégal, de la Côte d’ivoire, du Mali, du Benin et de la Guinée Conakry.

« Le Burkina a acquis réellement sa place de pays minier en Afrique », dixit Monsieur Tidiane BARRY 

Une délégation de la Fédération des Chambres des Mines de l’espace CEDEAO a été reçue en audience, le mardi 26 septembre 2017, par le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE. La délégation conduite par Monsieur Tidiane BARRY a été introduite par le Ministre des Mines et des Carrières du Burkina Faso, Monsieur Oumarou IDANI. 

A l’issue de l’audience, Monsieur BARRY, président de la Chambre des Mines du Burkina Faso, a indiqué qu’il s’agit d’une visite de courtoisie de la Fédération des Chambres des Mines de la CEDEAO. A la faveur de la semaine des activités minières de l’Afrique de l’Ouest qui se tient à Ouagadougou, la Fédération des Chambres des Mines de la CEDEAO organise ses activités statutaires, notamment un conseil d’administration et une assemblée générale. Ces rencontres vont consacrer, selon Monsieur BARRY, « l’entrée de nouveaux pays membres dans notre jeune chambre ». 


Cette audience avec le chef de l’Etat « marque pour nous toute l’importance qu’accordent les institutions de notre pays aux objectifs de notre jeune chambre qui a pour mission de faire en sorte que les ressources naturelles dans notre espace puissent être développées avec une gouvernance saine et puissent servir réellement au bien-être et au développement économique et social de l’espace », s’est réjoui le président de la Chambre des Mines du Burkina Faso. 


Poursuivant, il a indiqué que notre pays a maintenant acquis sa place de pays minier sur le continent mais le plus important reste le développement harmonieux du secteur, « avec des standards de gouvernance qui sont parmi les meilleurs au monde ».

USA: Roch Kaboré séduit les investisseurs Americain

Distinguées personnalités
Mesdames et Messieurs
Honorables invités en vos rangs et qualités respectifs

Mon pays le Burkina Faso se réjouit de participer à cette table ronde organisée par Atlantic Council et la Chambre de commerce des Etats Unis, pour échanger sur les voies et moyens de contribuer au renforcement de nos relations, notamment économiques, avec les Etats-Unis d’Amérique.

C’est un honneur que j’apprécie et je tiens à exprimer ma gratitude à toutes les personnalités qui y ont œuvré.

Situé au centre de l’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso est membre de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de
l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA), dont il abrite le siège.

Après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 contre la volonté d’instaurer un pouvoir à vie au Burkina Faso et la résistance héroïque de notre peuple contre le coup d’Etat du 16 septembre 2015, notre pays a renoué avec la démocratie, et continue d’écrire les pages de sa lutte pour l’Etat de droit, la justice et la prospérité partagée.

Depuis mon accession à la magistrature suprême, à l’issue des élections présidentielle et législatives du 29 novembre 2015, des réformes politiques et institutionnelles ont été engagées, en vue d’établir une nouvelle Constitution, celle de la Vème République.

La nécessité de solder le passif des crimes politiques et économiques, pour amorcer une véritable réconciliation nationale, reste au cœur de toute notre
attention, pour permettre à tous les Burkinabè de se donner la main, au terme du processus « Vérité-Justice-Réconciliation », pour bâtir une nation paisible et prospère.

Distinguées personnalités
Mesdames et Messieurs

Sur le plan économique, l’acquis majeur est l’élaboration et la mise en œuvre du Plan national de Développement économique et social 2016-2020. Conçu à l’issue d’un processus participatif et inclusif, le PNDES s’inscrit dans une dynamique de transformation structurelle de l’économie, et vise à améliorer les conditions de vie des Burkinabè grâce à une croissance forte.

Permettez-moi de remercier ici les entreprises d’Amérique du Nord qui ont contribué au succès de la Table ronde de Paris, organisée les 6 et 7 décembre
2016.

Ce succès témoigne de la confiance dont jouissent le Burkina Faso et son peuple auprès de la communauté des affaires et des bailleurs de fonds. Il traduit également la résilience, le courage et le sérieux d’un peuple travailleur, en qui l’on peut toujours faire confiance.

Mesdames
Messieurs

Premier producteur de coton, et classé parmi les trois pays les plus attractifs dans le secteur des mines en Afrique, notre pays offre en outre aux investisseurs étrangers de véritables opportunités dans des secteurs porteurs tels que l’agriculture, la santé, l’éducation, l’énergie, les mines, les télécommunications, les infrastructures, la finance et la sécurité.

Le Burkina Faso, tout en étant un pays où règne un climat de tolérance et de coexistence pacifique entre les différentes communautés religieuses et ethniques a subi, ces derniers temps, des attaques terroristes perpétrées dans sa capitale et dans la zone sahélo-saharienne. Avec les autres pays membres du G5-Sahel, nous sommes cependant engagés dans une lutte sans merci contre ce fléau mondial qu’est le terrorisme.

Notre gouvernement, conscient que cette lutte n’est pas seulement sécuritaire, a lancé un programme d’investissement au Sahel, destiné à réduire les vulnérabilités structurelles de cette région.

Distinguées personnalités
Mesdames et Messieurs

La coopération entre le Burkina Faso et les Etats Unis-d’Amérique se porte bien. Je voudrais en particulier saluer et remercier le gouvernement américain pour avoir renouvelé sa confiance au Burkina Faso, en décidant d’accompagner les efforts du peuple burkinabè à travers la signature, en avril 2017, d’une convention de préparation du Compact II dans le cadre de son programme Millenium Challenge Corporation, MCC.

Le renouvellement de ce don du peuple américain résulte de la très bonne exécution du Compact I par le gouvernement burkinabé et ses partenaires, qui ont réalisé un niveau de performance inégalé parmi tous les bénéficiaires de ce programme.

De 2008 à 2014, les subventions apportées ont permis d’investir de façon structurante dans les
infrastructures agricoles favorisant l’agro-business, les infrastructures de transport dans les zones de fortes productions, dans la santé ainsi que dans les réformes sécurisant au plan juridique la propriété foncière en milieu rural.

En accord avec les autorités américaines, le compact II qui se projette à l’horizon 2018-2022 complétera le Compact I et s’intègrera bien au PNDES, en ce qu’il ambitionne d’assouplir certaines contraintes structurelles telles l’énergie, le transport, les télécommunications etc., pour créer un cadre plus favorable à l’investissement.

Pour renforcer ce cadre, le Gouvernement a également simplifié et rendu transparentes les procédures de mise en œuvre des projets de type partenariat public privé (PPP).

Je voudrais aussi rappeler que le Burkina Faso
continue ses efforts, pour améliorer de façon constante son classement « Doing Business », afin d’assurer aux investisseurs un environnement toujours plus favorable.

Honorables invités
Mesdames et Messieurs

Pour clore ces remarques préliminaires et avant de vous convier à un échange direct, je souhaite que nous puissions assurer le suivi effectif de cette rencontre.

Je voudrais à cet effet, non seulement proposer l’organisation d’un forum d’investisseurs américains au Burkina Faso dans le courant du premier semestre 2018, autour des secteurs porteurs, mais également marquer la disponibilité de mon pays à accueillir une
rencontre relative à la démocratie et à la bonne gouvernance.

Je puis vous assurer du soutien du Gouvernement pour l’organisation de ces rencontres, ainsi que dans vos futures activités.

Bienvenue au Burkina Faso !

Je vous remercie !

Burkina: l’opération de distribution gratuite des lampes économiques démarre bientôt

Le projet de distribution et d’installation gratuite au Burkina Faso, d’un million et demi de lampes économiques au profit des ménages et bâtiments publics de l’Etat, débutera bientôt, a affirmé vendredi 15 septembre 2017 le ministère de l’Energie. Un million et demi de Lampes à Diode Electroluminescente (LED) seront distribuées et installées gratuitement au profit … Lire la suite

Crise à à l’hotel Silamndé:  » la direction de l’hôtel fait preuve de manque de respect vis-à-vis des autorités » UAS

Ceci est un communiqué de presse de l’unité d’action syndicale (UAS) sur la crise à l’hôtel SOPATEL Silmandé.

La crise à SOPATEL SILMANDE est consécutive à l’arrivée d’un nouveau Directeur Général, M. SALL qui a entrepris de remettre en cause les acquis des travailleurs et dont la gouvernance est marquée par les intimidations, les injures, le favoritisme vis-à-vis des prestataires et fournisseurs et des licenciements à tour de bras.

L’Unité d’Action Syndicale (U.A.S.), dont l’engagement dans ce dossier est justifié par les graves atteintes à la liberté syndicale, a pu faire les constats suivants :

-  de toutes les rencontres qu’elle a eues avec la direction de l’hôtel, soit de façon bipartite, soit de façon tripartite (avec le gouvernement), M. Omar SALL n’a pas été présent une seule fois !

-  la direction de l’hôtel, en l’occurrence le Président du Conseil d’Administration, M. Talkaye ROUAMBA, et M. ZAGRE Ibrahim, Responsable Capital Humain n’ont honoré aucun de leurs engagements de nous revenir avec des propositions ;

-  la direction de l’hôtel s’obstine à violer la loi en refusant de prendre en compte le refus de l’inspection du travail de lui donner l’autorisation de licencier les délégués du personnel ;

-  la direction de l’hôtel fait preuve de manque de respect vis-à-vis des autorités :

 en considérant que l’intervention du ministère en charge du tourisme (qui avait permis d’obtenir des concessions de la part des travailleurs et la reprise du travail) était une immixtion ;

 en rejetant les propositions du ministre en charge du travail à la suite de la rencontre tripartite du 26 juin 2017 ;

 en faisant diffuser largement un communiqué trompeur appelant à la reprise du travail au moment où le gouvernement, à travers les ministres en charge du travail et du tourisme poursuit les concertations avec l’UAS en vue d’une sortie de crise ;

-  le gouvernement, qui, vis-à-vis des travailleurs, fait souvent intervenir contre eux les forces de l’ordre et se plait à répéter que « force doit rester à la loi », peine à faire respecter la loi et à se faire respecter.

L’UAS a régulièrement interpellé les autorités sur les nombreuses atteintes à la liberté syndicale particulièrement dans le privé. A ce jour, les dossiers de licenciements abusifs se chiffrent à des milliers.

C’est pourquoi, en prenant à témoin l’opinion nationale et internationale, nous disons : « Trop c’est trop ». Il est temps que la loi, les travailleurs et leurs organisations soient respectés et l’UAS va s’y employer avec détermination. Dans cette perspective, les secrétaires généraux animeront une conférence de presse le lundi 18 septembre à partir de 10h à la Bourse du Travail en vue de présenter les actions qu’elle compte entreprendre. Elle invite tous les responsables syndicaux aux plans national, sectoriel et géographique à prendre toutes les dispositions utiles à la pleine réussite des actions à venir.

Ont signé :

Pour les Centrales syndicales :

CGT-B
Bassolma BAZIE
Secrétaire Général

FO/UNSL 
El Hadj Inoussa NANA 
Secrétaire Général

CNTB
Augustin Blaise HIEN
Secrétaire Général

ONSL
Paul N. KABORE
Secrétaire Général

CSB 
Olivier OUEDRAOGO 
Secrétaire Général

USTB
Georges Yamba KOANDA
Secrétaire Général

Pour les Syndicats Autonomes :

Le Président de Mois
Juste Koumara LOGOBANA
Secrétaire Général/ SYNTAS

Burkina: un commerçant lance un cri de détresse face à un groupe de pression infiltré dans les services de l’Etat.

Ouagadougou/Analyse/Le Gouvernement
Ceci est un appel à détresse du commerçant et promoteur d’entreprises Pascal Bouda qui dit subir «depuis plusieurs années des pressions morales et psychologiques inadmissibles de la part d’une organisation funeste, occulte et clandestine ». «Cette sordide nébuleuse a décidé, par l’intermédiaire de ses « envoyés et missionnaires », de me traquer jusque  dans mes derniers retranchements», assure-t-il.
«MON APPEL A DETRESSE
Avant tout propos, je voudrais entamer mon appel à détresse en invoquant le psaume 12 : 2-5 : « Seigneur au secours, il n’y a plus d’amis fidèles. Ceux qui disent la vérité ont disparu sur la terre ; les gens se mentent les uns les autres. Leurs bouches font des compliments, mais ils ne sont pas sincères. Seigneur, détruis toutes ces bouches flatteuses ; détruis ces beaux parleurs, ceux qui disent grâce à nos bouches, nous sommes les plus forts, nous savons parler, nous n’avons peur de personne ».
Il faut que cela soit clair, je ne suis pas engagé en politique et de ce fait je n’appartiens à aucun parti politique ni de près ni de loin. Je suis non plus un activiste de la société civile ou encore membre d’un quelconque gang qui serait nuisible à la société. Je suis au contraire un modeste et ordinaire citoyen qui, chaque jour, prie son éternel Dieu pour gagner sa pitance quotidienne, à travers son dévouement pour le travail qui libère. C’est pour cela que je me suis engagé dans l’entreprenariat, depuis plusieurs ans. Grâce à mes activités, j’ai pu créer quelques emplois, contribuant ainsi aux efforts de l’Etat dans la lutte contre le chômage dépravant.
«Anéanti sur tous les plans»
En retour et de façon inexplicable, je subi depuis plusieurs années des pressions morales et psychologiques inadmissibles de la part d’une organisation funeste, occulte et clandestine. Cette sordide nébuleuse a décidé, par l’intermédiaire de ses « envoyés et missionnaires », de me traquer jusque dans mes derniers retranchements.
A présent, elle m’a pratiquement anéanti sur tous les plans matériel, financier et social. Je signale qu’après avoir perdu mes biens immobiliers, c’est mon mariage victimes de manipulation et de coups tordus qui a volé en éclats. Ruiné et dépecé, presque seul, sans véritable soutien, si ce n’est Dieu, mes détracteurs n’entendent pas lâcher le morceau.
A propos, je m’en vais donner un seul exemple d’actualité très édifiant dont les origines de l’affaire remontent à 2009. En effet, j’ai été attributaire d’un marché de plus de 65 millions de francs CFA pour fourniture de matériels de bureau à un institut dirigé alors par le professeur Alfred Traoré. Ce marché m’a été attribué par l’entremise d’une connaissance d’un parent très proche de connivence avec mes détracteurs.
«Les financements attendus n’ont pas suivi»
J’ai contracté un prêt pour exécuter le marché. Après quoi, le professeur Alfred Traoré m’a fait notifier que les financements attendus n’ont pas suivi, qu’il ne pourrait de fait pas honorer ses engagements. Entre temps, la banque a commencé à me harceler pour rentrer en possession de son dû. Ne sachant quoi faire, je me suis résolu à porter l’affaire en justice.
Par la grâce de Dieu, l’affaire a connu son épilogue, à ma satisfaction, dans le mois de juin dernier. Mais contre toute attente, le paiement au niveau de la banque, via mon conseil piétine. Ce dernier prétend qu’il doit contacter l’avocat de la banque avant de me revenir. Depuis lors, silence radio ; tout se passe comme si lui aussi avait été courtisé et convaincu par mes détracteurs pour agir en vue de m’assécher. Et c’est ma conviction, à moins que l’avocat fasse, à la lecture de cette note, preuve de la démonstration du contraire.
Se référer à David devant Goliath
Face à cette puissante organisation qui a des tentacules dans toutes les sphères de notre société, je ne peux que me réconforter et trouver du courage en me référant aux propos de David devant Goliath : « Vous venez contre moi avec vos armes et votre force et moi je viens contre vous avec le nom du Seigneur des armées ».
Je prends ici le risque de nommer ladite organisation, car je n’ai plus le choix. Il s’agit bien du PCRV (Parti Communiste Révolutionnaire Voltaïque). C’est un parti clandestin, fonctionnant comme une secte, similaire au Tonton macoute de Haïti sous Duvalier.
Je suis convaincu que je ne suis certainement pas la seule victime de leurs agissements, mais par peur des représailles, d’autres, souffrant dans leurs chairs, se contentent de se résigner en se laissant dominer par la fatalité.
«Des membres infiltrés dans les services de l’Etat »
Cette organisation a des membres infiltrés dans presque tous les services de l’Etat, les institutions privées et internationales, dans les marchés et yaars et même dans de multiples foyers.
Ses membres infiltrés pénètrent leurs victimes comme des sangsues, envoient nos filles et sœurs à la prostitution. Quant à nos fils et frères, ils sont projetés innocemment dans la délinquance contre du matériel et de l’argent, sous prétexte qu’ils sont des agents secrets.
Il y en a à foison parmi les marabouts, les féticheurs, au sein des églises, des temples et des mosquées. Leurs membres infiltrés soutirent des informations et confidences pour servir les intérêts des bonzes de l’organisation.
« Objet de chantages permanents »
Une fois piégée, le rouleau compresseur se déchaine sur leur victime et celle-ci fait désormais l’objet de chantages permanents ; le traumatisme s’installe et la victime cède à tous leurs caprices.
Des foyers sont devenus de véritables enfers et tous les secrets sont révélés. Des épouses, plus facilement manipulables, sont à l’origine de la ruine et de la chute de leurs conjoints qui prospéraient dans les milieux des affaires et de la politique. Désemparés, bon nombre d’entre eux n’ont eu d’autres choix que de courir pour se confier à des marabouts, des hommes de santé, des agents de sécurité ou des hommes de Dieu qui sont parfois à la solde des moines du l’organisation PCRviste. C’est comme cela que des personnes ont malheureusement trouvé la mort mystérieusement, par accident ou empoisonnement, des suites de maladies assimilées à la tension, le diabète, l’hépatite, le VIH Sida etc.
«Malheur à vous docteur de la loi»
Des dignitaires de haut rang le savent, mais ils ne disent mot. Est-ce un Etat dans un Etat ? Ainsi Jésus mettait en garde sa génération dans (Luc 11 : 46-49) « Malheur à vous docteur de la loi, scribes et pharisiens, vous chargez les hommes de fardeaux difficiles à porter, et que vous ne touchez pas vous-mêmes de l’un de vos doigts, malheur à vous parce que vous bâtissez des tombeaux des prophètes que vos pères ont tués et vous les approuvez, car eux ont tués les prophètes et vous vous bâtissez leurs tombeaux ».
Pourquoi nuire et tuer ses propres frères impunément ? Et on fait semblant de prôner la paix, la réconciliation, et comment veut-on que les cœurs meurtries puissent écouter les consolations telles les paroles du prophète Jérémie ? « Dans la rama, on entend une plainte, des pleurs amères et des cris de deuil. C’est Rachel qui pleure ses enfants ; elle ne veut pas être consolée parce qu’ils ne sont plus ».
L’opinion nationale et internationale à témoin
Quant à moi, je prends l’opinion nationale et internationale à témoin, car je sais que j’ai ouvert la boite à pandore. Tout comme moi, feu le Président Thomas SANKARA avait dénoncé leurs pratiques. Ils ont résisté, faisant dans la médisance et la calomnie avec ses propres amis à l’interne tout comme à l’international. La suite, on la connait.
Pour éviter que l’histoire ne se répète, je voudrais sagement m’en remettre aux autorités compétentes. Qu’elles veillent sur ma sécurité et ma dernière activité, après qu’on m’ait machiavéliquement dépouillé des autres. Qu’elles daignent aussi engager des actions énergiques pour stopper ces hyènes aux dents sanguinolentes qui, affublées du mentaux du PCRV, se complaisent de la misère et de la souffrance de leurs concitoyens. Le silence de nos gouvernants pourrait être considéré comme un signe évident et patent de leur complicité.
Si réellement j’ai fauté, j’offre mes souffrances pour la conversion de mes persécuteurs, mais si mes ennemis me traquent innocemment, je les maudis de toutes mes forces et que chacune de mes souffrances leur soit retournée et qu’ils le consomment jusqu’à leur saoul.
Je termine par le psaume 35 :1-2 : « Eternel, défends-moi contre mes adversaires ; combats ceux qui me combattent. Saisis le petit et le grand bouclier, et lèves-toi pour me secourir ».
NOM : BOUDA Pascal
PROFESSION : Commerçant et Promoteur
– BC Consult Voyages (Agences de voyages)
– LES Noces de Caanan (Restaurant)

Conflit de travail à SOPATEL SILMANDE: les représentants du personnel rejettent la décision de réintégration de la Direction

Les représentants du personnel de l’hôtel Sopatel Simandé via ce communiqué rejettent la note du complexe hôtelier annonçant la réintégration des travailleurs licenciés depuis mai 2017. Pour le personnel, cette note « est une manœuvre dilatoire et de désinformation ».

"Un communiqué de la direction de l’Hôtel SOPATEL Silmandé daté du 09 septembre 2017 annonce la « réintégration des travailleurs licenciés depuis le 15 mai 2017 et ceux en situation d’abandon de poste ».

Nous tenons par ce communiqué, à attirer l’attention de l’opinion publique qu’aucun document dument signé des différentes parties qui sont intervenues dans la situation de crise depuis l’expulsion des travailleurs de leurs postes n’atteste de cette décision.

En effet, ni l’UAS, ni les représentants du personnel, ni les ministères concernés n’ont été impliqués dans cette décision.

Pire, ce communiqué ne prend pas en compte les onze (11) premiers licenciés et ne précise aucune condition de réintégration.

Il apparait que la direction de l’hôtel, par ce communiqué, s’est inscrite dans une manœuvre dilatoire et de désinformation.

Par conséquent, nous informons l’opinion publique que le sit-in programmé pour le samedi 16 septembre 2017 à partir de 8h devant l’hôtel est maintenu jusqu’à signature en bonne et due forme d’un protocole d’accord.

Tout en remerciant les populations pour leur soutien et leur mobilisation autour de la situation des travailleurs, nous exprimons notre disponibilité pour un dialogue franc et sincère impliquant toutes les parties.

Ouagadougou, le 12 septembre 2017

Représentants du personnel

de l’Hôtel SOPATEL Silmandé

S/C l’UAS et CDAIP/Nongr-mâasom"

Franc CFA: La CEDEAO salue les avancées notables dans le processus de mise en oeuvre de sa monnaie unique

CEDEAO/Le Burkina Faso

Le Commissaire chargé des Politiques macroéconomiques et de la Recherche économique de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Mamadou Traoré, a loué les avancées significatives enregistrées dans le processus de mise en œuvre de la monnaie unique ouest-africaine. S’exprimant, le lundi 11 septembre 2017, à Bamako, au Mali, … Lire la suite

Burkina : La BAD envisage d’investir 500 milliards de CFA dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture

La Banque africaine de développement (BAD) envisage d’investir durant la période 2017-2021, près de 500 milliards de FCFA dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture, a appris l’AIB vendredi. Le Gouvernement burkinabè et la Banque africaine de développement (BAD), se sont rencontrés ce vendredi 8 sept 2017, pour la validation du Document Stratégique Pays … Lire la suite