Top 10 Des Meilleurs ministres de l’économie: le Burkina sur haut du poduim

Selon L’Africa Performance Index (API), essentiellement les ministères de l’économie et des finances de l’Afrique de l’Ouest et de l’Est ont fait bouger l’Afrique cette année. Dix pays de ces zones identifiées ont su maitriser les équilibres macroéconomiques, avec des taux de croissance supérieurs à 5% qui devancent leurs croissances démographiques.

Le défi commun qui demeure est celui du maintien du rythme de croissance. Il faut rappeler qu’entre autres facteurs, les pays africains ne se développeront que s’ils parviennent à soutenir des taux de croissance avoisinant 10% sur au moins une décennie.

Au niveau institutionnel, il y a un besoin grandissant du développement de compétences et des innovations qui permettraient d’imprimer une direction claire à l’action publique en fonction des besoins des petites entreprises et du secteur informel aux échelles nationales.

1er: Burkina 53%
2ème : Sénégal 52%
3ème : Tanzanie 48%
4ème : Ethiopie 47%
5ème: Kenya, 46%
6ème : Rwanda, 45%
7ème : Niger 43%
8ème : Guinée 43%
9ème : Cote d’Ivoire 42%
10ème : Togo 41%

Facteurs Endogènes: Burkina, Ethiopie, Guinée

La palme d’or dans la gestion de la croissance va au Burkina Faso qui, malgré une baisse des recettes fiscales et une hausse des dépenses sécuritaires réussit le pari de la reprise économique après un épisode d’instabilité politique et une campagne agricole 2015 peu fructueuse.

En effet, parti de 4% en 2015, le Burkina enregistre cette année la meilleure croissance économique en Afrique avec plus de 8% devant l’Ethiopie (8%), la Cote d’Ivoire et la Tanzanie (7,3%). Le Burkina a également à son actif, la création d’un écosystème entrepreneurial qui gravite autour de 6500 petites entreprises créées chaque année.

L’Ethiopie, pour sa part, consent des efforts en termes de développement industriel, et des réformes de nature à améliorer le climat des affaires. La croissance du secteur agricole a par contre été compromise par la sècheresse et l’inflation reste une menace.

Quant à la Guinée, son rebond économique s’explique par l’apaisement des tensions politiques et la fin de la crise Ebola. On remarque par ailleurs une baisse concrète de l’inflation. Le Niger fait également mention honorable en termes de relèvement économique.

Infrastructure Financière Digitale: Kenya, Sénégal, Cote d’Ivoire, Tanzanie, Togo

L’API recense quatre déterminants qui favorisent la construction de l’infrastructure financière digitale quasi inexistante dans les pays africains. Il s’agit(i) des centres d’Innovation, (ii) de l’organisation de dialogues publics sur les technologies financières et de régulation, (iii) de la création de Sandbox, c’est-à-dire un environnement digital sécurisé pour expérimenter l’offre de services financiers innovants, (iv) d’outil national de vérification digitale d’identité.

Au niveau de cette dimension d’évaluation de l’action des ministères de l’économie et des finances, les scores sont faibles et se trouvent entre 10 et 40%. Le Kenya et le Sénégal prennent cependant le pas en raison de leur pépinièr

e d’innovation technologique qui se développe à travers des incubateurs et accélérateurs d’entreprise, des espaces de co-création pour entrepreneurs et autres centres d’innovations. En réalité, il existe seulement un peu plus de 300centres d’innovation en Afrique à l’heure actuelle, avec 54 en Afrique du Sud, 27 au Kenya, 16 au Ghana, et 10 au Sénégal entre autres.

Par ailleurs, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Tanzanie et le Togo se démarquent aussi grâce à l’organisation de dialogues publics sur le futur de la finance, des régulations financières et de l’inclusion financière. Il faudra cependant porter l’effort au-delà des dialogues.

Cadre Institutionnel et Fiscal: Rwanda, Cote d’Ivoire, Sénégal

L’Afrique s’améliore sur le plan de la gouvernance économique et politique. Les meilleurs élèves du API ne manquent pas de s’investir dans une planification minutieuse des objectifs institutionnels, et du respect des directives communautaires. Le Rwanda, la Côte d’Ivoire et le Sénégal sont des exemples en la matière mais les autres pays ne sont pas du reste avec des scores entre 50 et 70%. Il faut noter par ailleurs qu’en termes de transparence et de communication institutionnelle des efforts doivent être consentis.

Recommandations et perspectives RegTech

Les ministères de l’économie et des finances ont besoin de s’informer en temps réel sur les processus de prise de décision des entreprises nationales et étrangères. Ils ont également la responsabilité de renforcer la compétitivité de ces entreprises, quelles que soient leurs tailles. Dans le même temps, ils ont besoin d’assurer que les consommateurs sont protégés. La mise en place d’un écosystème digital.

FINANCIAL AFRIK

Burkina: 510 milliards de FCFA de la BOAD pour des projets prioritaires au Faso

Le président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), Monsieur Christian ADOVELANDE a été reçu en audience, le mardi 7 novembre 2017 par le Président du Faso. Avec Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, l’entretien a porté sur la coopération « très satisfaisante » qui lie notre pays à l’institution financière sous régionale. … Lire la suite

Direction générale des impôts: 1092 milliards de FCFA de recettes fiscales à mobiliser d’ici à 2021

La Direction générale des impôts (DGI) se fixe pour objectif de mobiliser des recettes fiscales au profit du budget de l’Etat burkinabè, à hauteur de 1092 milliards de francs CFA à l’horizon 2021, a annoncé vendredi à Ouagadougou, la ministre en charge de l’Economie, Rosine Coulibaly/Sori, à l’occasion du lancement officiel du plan stratégique 2017-2021 … Lire la suite

Rapport ASCE-LC 2016 : la présidence épinglée pour plus de 245 millions de FCFA

La présidence du Faso a été épinglée dans le rapport 2016  de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC). Ce rapport a été rendu public ce Jeudi 19 Octobre dans la capitale Burkinabé.

Selon le rapport de synthèse, sur 177 milliards 99 millions 19 mille 792 FCFA de dépenses contrôlées, 1 milliard 14 millions 491 mille 804 FCFA sont des dépenses irrégulières dont 3 millions 244 mille 315 FCFA de dépenses inéligibles.

Ces dépenses irrégulières représentent 0,57% des dépenses totales qui étaient de 2,67% en 2015, poursuit le rapport.

Sur le carburant et lubrifiants, les dépenses irrégulières sont de l’ordre de plus de 255 millions de F cfa et plus de 98% de ces irrégularités sont attribuées à la présidence du Faso soit plus de 245 millions de F cfa. Il y a donc des « actes de mauvaises gestions qu’il convient de corriger rapidement » selon les termes du contrôleur général, Luc Marius Ibriga. Et d’ajouter, « Ces chiffres ne signifient pas que la gestion publique en 2016 est plus transparente que sous la Transition ».

Le ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques (MAAH) a consommé le plus de carburant avec un montant exact de 1.607.947.400 F CFA. L’ensemble des structures a dépensé plus de 7 milliards 535 millions en consommation de carburant et lubrifiants en 2016.

Pour les comptes de dépôts, des comptes hors Trésor public, le ministère des Affaires étrangères (MAE) vient en tête des structures auditées avec 11 comptes à son actif pour un montant en recettes de 1 milliard 272 millions de F CFA pour 1 milliard 276 millions de dépenses.

Le ministère de la Défense nationale et des anciens combattants (MDNAC) tient la palme avec plus de 129 milliards 182 millions de F CFA en recettes et plus de 96 milliards 690 millions de dépenses pour 8 comptes de dépôts.

Le rapport de l’audit et investigation de la Présidence du Faso, du Premier ministère et des ministères, gestion 2016 

TELECHARGER LE RAPPORT ICI

 

SONABEL : les installations de Goughin partit en flamme

Incendie des installations de la SONABEL de Gounghin : D’énormes dégâts matériels enregistrés et impact sur la fourniture de l’électricité à Ouagadougou.

 » vétusté du matériel et un besoin d’investissement de plus de 500 milliards de fcfa »

Des installations de la SONABEL de Gounghin sont parties en fumée dans l’après midi du lundi 9 octobre 2017. L’incendie a endommagé complètement le disjoncteur du poste 90/15 kv de Ouagadougou 2. Environ 1/5 du besoin en énergie de la ville de Ouagadougou en a ainsi pris coup.
La vétusté du matériel comme probable cause.
Le ministre Alfa oumar Dissa a également pointé du doigt la vétusté des matériels. Il y’a des groupes qui datent des années 1960 et des postes de 15, 20, 30 ou 40ans qui devraient être remplacés depuis plusieurs années.
Aujourd’hui beaucoup d’investissements sont orientés vers le secteur mais quand on regarde Il ya un retard qui a été causé depuis des années. Il nous faut plus de 500 milliards de fcfa plus ce qui a été fait actuellement..

Source : Quotidien

Africa Gold Insider: « Les investisseurs ne se feront plus anarquer », Patrick Gagnon de Sanama International

Ce vendredi 6 octobre 2017, ouagadougou a abrité la conférence de lancement de Africa Gold Insider, le plate-forme qui permettra selon son promotteur Patrick Gagnon, « de faire rayonner le domaine aurifaire artisanal ». Africa Gold Insider, c’est une serie de 75 conférences internationales en vue d’éclairer les prospects sur la réalité de l’or au Bukrina Faso.  … Lire la suite

Le Syndicat national des agents des finances dénonce la prise en otage du Contrôleur financier de la commune de Bobo-Dioulasso par les agents de la mairie

Bobo-Dioulasso

Dans la journée du mercredi 20 septembre 2017, des travailleurs de la commune de Bobo-Dioulasso ont envahi la Direction Régionale du Contrôle des Marchés Publics et des Engagements Financiers des Hauts Bassins (DR-CMEF/ HBS).

Ils ont séquestré le Directeur Régional et ses collaborateurs tout en leur proférant des injures, et même des menaces du genre : « Il est où ? on veut sa tête ; on veut sa peau, …etc. » ; mettant ainsi à rude épreuve leur sécurité, leur intégrité physique et morale. Cette situation fait suite à la mise en application du Décret n°2017-0718/PRES/PM/MATD/MINEFID du 02 Août 2017 portant Régime indemnitaire des agents et autres acteurs des collectivités territoriales. 
En effet, des interprétations diverses ont été constatées. Les travailleurs de la commune de Bobo-Dioulasso ont exigé un rappel de leurs indemnités pour compter du 1er Janvier 2017 (comme cela s’est passé dans la commune de Ouagadougou), alors que ledit Décret a été signé le 02 août 2017 sans précision expresse dans ses articles, d’une quelconque date d’effet. 
Considérant qu’en l’absence d’une date d’effet expressément donnée par un texte, c’est au plutôt sa date de signature, sinon, sa date de publication au Journal Officiel du Faso qui est applicable. Par conséquent, le Directeur Régional (par ailleurs Contrôleur financier de la commune de Bobo-Dioulasso) a proposé que le rappel d’indemnités soit constaté pour compter de la date de signature du Décret (02 août 2017). C’est ainsi que les travailleurs de la commune de Bobo ont estimé que le Directeur Régional et ses collaborateurs sont contre leurs intérêts en occultant que la principale mission de la DR-CMEF/ HBS est de veiller au respect des textes législatifs et règlementaires. Suite à cette pression, des instructions ont été données au Directeur Régional par sa hiérarchie de viser le rappel d’indemnités pour compter du 1er janvier 2017. Celui-ci a exécuté les instructions données par sa hiérarchie, mais a demandé qu’une instruction écrite lui soit transmise.
Aussi, faut-il rappeler que ce même incident s’est préalablement produit dans la commune de Ouagadougou avec les mêmes comportements et agissements avec séquestration du Contrôleur financier de la Région du centre… 
Face à ces comportements qui ne sont pas de nature à préserver le climat social déjà délétère et qui remettent en cause le travail combien noble et indispensable des contrôleurs financiers, nous dénonçons avec la dernière énergie :
- le fait que ni le Gouverneur de la Région des Hauts Bassins, ni le Haut-Commissaire de la province du Houet n’ait entrepris une démarche visant à assurer la sécurité du Directeur Régional et ses collaborateurs ; les jetant ainsi en pâture face à des travailleurs de la commune déterminés à se rendre « justice » ;
-  un manque d’anticipation des autorités qui attendent toujours l’irréparable ou les mouvements d’humeur avant de faire droit aux travailleurs ;
- le comportement populiste du maire de la commune de Bobo-Dioulasso pour avoir été l’instigateur principal du mouvement. En effet, c’est le double langage tenu par le maire, et son incapacité à concilier les positions qui sont à la base de ce mouvement. Pour une autorité de son rang, le maire aurait dû après les échanges qu’il a eus la veille (mardi 19 septembre 2017) avec le Directeur Régional, inviter les protagonistes autour d’une table pour échanger et trouver une solution. Bien au contraire, il a préféré prendre un engagement dans lequel il prétend autoriser le DR-CMEF/HBS à viser le dossier, alors qu’il sait bien que dans le droit positif burkinabè, il n’y a pas de réquisition entre Ordonnateur et Contrôleur Financier (l’information sur cette impossibilité lui a été donnée la veille).
Pire, en prenant cet acte, le maire fait croire à ses agents que la balle n’est plus dans son camp, mais dans celui du Contrôleur Financier, alors qu’il sait bien que cet engagement qu’il a pris est nul et de nul effet. 
En rappel, ce même maire de Bobo-Dioulasso, en la personne de Monsieur Bourahima SANOU, n’est pas à son premier forfait, et d’aucuns diront qu’il détient le « maillot jaune » ou encore la « palme d’or » dans ces genres de mouvements. En effet, on se souvient de la marche organisée par la mairie de Bobo-Dioulasso sur la Trésorerie Régionale des Hauts Bassins et la rupture de collaboration entre la mairie de Bobo et les agents des impôts durant cette même année 2017 ( de janvier à avril ) et tout cela, orchestré par Monsieur Bourahima SANOU himself. 
Pour toutes ces raisons évoquées et au regard des pressions visibles et souterraines sur les contrôleurs financiers (gardien de la bonne gestion financière) dans l’exercice de leur fonction, nous exigeons des autorités :
- un respect de la fonction de contrôleur financier et l’arrêt des interférences politiques, cause de la mauvaise gestion des finances publiques et partant, principal frein au développement économique et social de notre Pays ;
- une protection des agents sur leurs lieux de travail et la recherche de solutions aux problèmes avant une quelconque détérioration du climat social ;
- une excuse publique du Maire de la commune de Bobo-Dioulasso à l’endroit du Directeur régional du contrôle des marchés publics et des engagements financiers des Hauts Bassins et à ses collaborateurs afin de permettre une décrispation du climat de travail très délétère et électrique…
En tout état de cause, le Syndicat national des agents des finances (SY.N.A.FI) se réserve le droit d’entreprendre toutes actions pour amener les autorités à trouver des solutions idoines aux préoccupations posées par les Travailleurs et appelle ses militants (es) et sympathisants (es) à rester mobilisés pour d’éventuels mots d’ordre. 
SAVOIR LUTTER, VAINCRE ENSEMBLE

Le Secrétaire général

Mohamed SAVADOGO

Burkina : la Banque de l’habitat rachetée par Ebomaf

La Commission bancaire a aussi autorisé, lors de sa session du 27 septembre 2017 à Dakar, la prise de contrôle de la Banque de l’Habitat du Burkina Faso par le groupe Bonkoungou Mahamadou et Fils ( Ebomaf) soutenu par la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) en tant que partenaire technique.

Si le sérieux des propriétaires d’Ebomaf, n’est plus à démontrer, il est en revanche pertinent de se demander dans quelle mesure un entrepreneur, acteur non bancaire, se voit autorisé à prendre le contrôle d’une banque. Les cas Apollinaire Compaoré et Bonkoungou Mahamadou constitueraient aux yeux des observateurs un «dangereux précédent ».

Notons que la BHS du Sénégal, partenaire technique de l’Ebomaf, a eu mailles à partir avec la Commission bancaire ces derniers mois.

lalettredaffaires

Secteur Bancaire: Apollinaire Compaoré obtient son agrément

Selon des sources bien informées, la Commission bancaire de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a, lors de sa dernière session du 27 septembre 2017 à Dakar, octroyé un agrément bancaire à Appollinaire Compaoré.

L’homme d’affaires burkinabé, multi-récidiviste en matière de demande d’agrément, a enfin obtenu gain de cause, soutenu qu’il est par son partenaire technique, à savoir la Banque Régionale des Marchés (BRM). Le niveau d’endettement élevé de ses entreprises auprès du secteur bancaire n’est pas sans soulever des questions dans les milieux des hommes d’affaires.

lalettredaffaires.com

SAMAO 2017 : Mieux insérer le secteur minier dans les économies africaines

Les rideaux se sont ouverts sur la 2ème édition de la Semaine des Activités minières de l’Afrique de l’Ouest (SAMAO), le jeudi 28 septembre 2017 à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE. 

Des experts et praticiens du secteur minier du continent sont réunis à Ouagadougou dans le cadre de la 2ème édition de la Semaine des Activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO). Ils mûrissent la réflexion sur « les stratégies pour une meilleure intégration du secteur minier aux économies des pays africains ».

Organisée sous l’égide du ministère burkinabè des Mines et des Carrières, cette rencontre qui se veut « une vitrine de la promotion des potentialités minières et géologiques africaines », entend explorer les voies et moyens en vue d’accroître la contribution des mines dans le développement économique et social du continent.

Le Président du Faso a salué la pertinence du thème de cette deuxième édition de la SAMAO, qui permettra selon lui, de « voir comment nous allons faire en sorte que l’exploitation minière qui est faite dans nos pays puisse servir à la croissance, au développement et à la création d’emplois ». Il a remercié les pays participants pour la « confiance qui est toujours renouvelée au Burkina Faso ». 


La SAMAO 2017 qui réunit des ressortissants de plusieurs pays, se tient à une période marquée par des attaques terroristes au Burkina Faso. Ce qui fait dire au chef de l’Etat que « nous devons déjà considérer que c’est une grande victoire pour notre pays parce que les sociétés minières sont installées au Burkina Faso et continuent à produire de l’or nonobstant ces questions de sécurité ». 


Il a remercié le Maroc, pays invité d’honneur qui est présent à travers une délégation conduite par le Ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable de ce pays.
Le chef de l’Etat a estimé qu’en dehors des taxes perçues par l’Etat, la nécessité d’un « partenariat à la base » s’impose. Lequel partenariat devrait conduire les sociétés minières à passer commande chez les producteurs locaux afin de faire tourner l’économie locale. 


Le ministre des Mines et des Carrières a, dans son discours d’ouverture de la SAMAO, souligné l’importance de l’apport du secteur minier au produit intérieur brut et s’est félicité du fait que le Burkina Faso ait obtenu « le statut de pays conforme à la norme de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) ».
Après la cérémonie d’ouverture de la SAMAO, le Président du Faso a visité les stands d’expositions. Pour participer à cette édition de la SAMAO, les délégations sont venues, du Maroc, du Ghana, du Niger, du Sénégal, de la Côte d’ivoire, du Mali, du Benin et de la Guinée Conakry.