Conseil Supérieur de la Communication: le DAF écroué à la Maison d’Arrêt et de Correction

Le directeur administratif et financier du Conseil supérieur de la communication (CSC) a été écroué à la MACO cet après-midi, a appris radio Omega de sources judiciaires. 

Le directeur administratif et financier du Conseil supérieur de la communication (CSC) ainsi que la présidente de l’institution, Nathalie Somé, sont dans le collimateur de la justice depuis 2016.

Selon des informations relayées par nos confrères du bimensuel L’Evénement dans leur parution N° 327 du 10 juin 2016 suite à une plainte d’un agent de l’institution, l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), a mené des investigations au sein de l’institution.

Et celles –ci ont fait état de malversations et de détournements portant sur la somme de plus d’un milliard de FCFA.

Source Oméga

Burkina: le Syndicat des greffiers annonce un greve illimitée

Tentative coup d’Etat
Déclaration d’arrêt de travail
Le lundi 28 août 2017, les deux syndicats des greffiers constataient l’arrestation et l’incarcération du Greffier en chef, chef de greffe du Tribunal de Grande Instance de Koudougou. Ce dernier serait poursuivi essentiellement pour concussion portant sur la somme de cinquante mille (50 000) F CFA. 
En effet, déférant volontairement à la convocation du juge d’instruction, le mis en cause est entendu en première comparution et un mandat de dépôt est décerné contre lui. Il sera par la suite déféré et détenu à la maison d’arrêt et de correction de Koudougou.
Cette situation conduit aux développements suivants de la part des syndicats.
D’abord, l’article 83 de la loi n°054 du 18 décembre 2012 portant statut du personnel du corps des greffiers dispose que : « Les greffiers en chef, greffiers et secrétaires des greffes et parquets bénéficient de l’enquête à parquet toutes les fois qu’ils auront commis une infraction dans l’exercice de leurs fonction ». Or, dans le cas d’espèce, le mis en cause est directement inculpé par le juge instructeur sans le bénéfice de l’enquête à parquet.
Par ailleurs, l’article sus-cité précise que Les greffiers en chef, greffiers et secrétaires des greffes et parquets « peuvent en outre, choisir librement la maison d’arrêt et de correction où ils seront détenus ou incarcérés en cas de détention préventive ou de condamnation à une peine privative de liberté ». L’intéressé croupi actuellement dans les geôles de Koudougou où il sert. Cette manière de procéder porte à croire qu’il s’agit d’une manœuvre dont le but n’est rien d’autre que d’humilier un agent dans l’exercice de ses fonctions.
Par conséquent, sans préjudicier la procédure judiciaire en cours, les syndicats déplorent cette incarcération qui s’est faite en violation du statut du personnel du corps des greffiers.
Aussi, les syndicats rappellent-ils que la détention préventive est une mesure exceptionnelle dont la mise en œuvre est strictement encadrée aussi bien par les règles de notre droit positif que par les conventions internationales. C’est pourquoi, les syndicats des greffiers ne sauraient s’accommoder d’une procédure irrespectueuse des règles en la matière.
L’on peut alors s’interroger sur la pertinence d’une telle détention quand on sait que le mis en cause, au regard de sa qualité de Chef de greffe de la juridiction, présente des garanties sérieuses de représentativité.
Les syndicats des greffiers soulignent également qu’ils ne s’opposent nullement à la procédure judiciaire engagée contre leur camarade. En effet, des arrestations contre le personnel du corps des greffiers ont toujours été opérées en violation de la loi alors que des cas avérés de corruption à l’endroit de certains acteurs judiciaires sont restés sans suite. Loin de nous l’intention de nous ériger en défenseurs aveugles d’un collègue, seulement nous condamnons la méthode abracadabrantesque utilisée pour la détention de notre camarade.
Face à cette situation de violations répétées de la règle de procédure et d’une justice à double vitesse ainsi que la volonté manifeste de nuire, nous syndicats des greffiers, réunis en intersyndical ce jour 29 août 2017 de 8h à 12h, décidons d’un arrêt de travail à compter de jour mardi 29 août 2017 sur toute l’étendue du territoire national dans toutes les juridictions et administrations de la justice jusqu’à nouvel ordre.
Les syndicats s’excusent à l’avance des désagréments éventuels qui pourraient être causés aux justiciables par le fait de cet arrêt de travail.
Ouagadougou, le 29 août 2017
Pour le SYNAG Pour le SGB
Me Thierry K. Martial SOME Me Abdoul Aziz KAFANDO

Ouagadougou: Manifestation de jeunes après l’assassinat d’un militaire

Chaude journée au quartier  Sanyiri( derrière le siao, nouveau bitume traversant la Zad) . Faisant suite à l’assassinat d’un jeune militaire originaire du quartier après une altercation dans un point de transfert d’argent dans la nuit du lundi à mardi, les jeunes du-dit quartier ont mit à sac la boutique du commerçant. 

Par ailleurs on apprend selon plusieurs source qu’après 24h de cavale et l’incendie de son commerce, le présumé assassin du sergent de l’armée de terre s’est rendu ce mardi à la gendarmerie .

« À chaque fois qu’un soldat tombe, nous on est puni. Il y en a qui tombent dans le cadre du combat, il y en a aussi qui tombent comme cela a été constaté. je suis vraiment désolé pour cette situation. On n’a pas encore tous les détails » a confié mardi, le chef d’état-major général des armées, Oumarou Sadou

En rappel tout est parti d’une simple transaction de transfert d’argent via la téléphonie mobile dans un commerce du quartier aux environs de 20 h selon des témoins. Une altercation entre les deux hommes a conduit le commerçant à sortir son arme et tirer à bout portant sur le militaire.

Burkina : Les travailleurs sociaux suspendent les grèves par compassion pour les victimes du terrorisme

Le Syndicat des travailleurs de l’action sociale (SYNTAS) et le Comité de la Confédération générale du travail au Burkina (Comité CGT-B) ont suspendu lundi, leurs sit-in et grève initialement prévus en fin août et en début septembre, en raison des attaques terroristes qui ont tué en mi-août, 22 personnes au Burkina Faso. «Dans  ce contexte douloureux pour les familles et le peuple, le SYNTAS et le Comité CGT-B suspendent les sit-in et le mot d’ordre de grève, le temps de faire le deuil avec le peuple éploré et de se solidariser avec les blessés», a déclaré  le secrétaire général du SYNTAS, Juste Koumara Logobana. Logobana qui s’exprimait au cours conférence de presse, a  indiqué  que  le travailleur social se sent interpelé, car l’une des caractéristiques  de son travail, «c’est défendre les victimes de la violence humaine ». Le 13 aout dernier, le peuple burkinabè a été endeuillé par une attaque terroriste  contre le restaurant Aziz Istanbul  en plein cœur de la capitale, qui a fait 19 morts de différentes nationalités et une vingtaine de blessés. Le 17 août , un véhicule militaire en mission de patrouille à Tongomayel dans le Soum (Sahel)  a sauté sur une mine causant la mort de trois soldats et provoquant deux blessés. «Le SYNTAS et le Comité CGT-B condamnent avec la dernière énergie ces actes odieux et inhumains, exhortent la Justice à rechercher et punir les commanditaires et leurs complices à la hauteur de leurs forfaits», a indiqué le SG. Les deux organisations syndicales ont invité l’ensemble des travailleurs à s’organiser  davantage et de maintenir la mobilisation en vue de  répondre «promptement» à ces mots d’ordre «qui ne sont que suspendus». Le syndicat des agents du ministère en charge de l’Action sociale avait annoncé un sit-in les 29 et 30 août et une grève du 5 au 8 septembre 2017 pour protester contre certaines décisions et exiger de meilleures conditions de vie et de travail. Ils revendiquent, entre autres, l’annulation «des nominations de complaisance», l’application des conclusions du comité interministériel sur la reconstitution de carrière du personnel des ex-garderies populaires, la dotation des services du ministère en équipements et moyens logistiques suffisants, l’adoption d’un statut particulier au profit du ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille (MFSNF). A en croire M. Logobana, «les éléments de réponses» suite à la précédente  grève de juillet 2017,   sont non satisfaisants. « Il n’y  a eu aucune avancée, c’est vrai, on a  reçu  les réponses, on a  fait nos appreciations, on a renvoyé à l’autorité et nous attendons la réaction», a-t-il souligné. A l’étape actuelle,  ajoute-t-il, «nous ne pouvons pas parler de points  consensuels ou de non accords» Agence d’Information du Burkina //