Poisson pourri à Gaoua: Un commerçant véreux baffoue l’interdiction des autorités

AFFAIRE DE LA SAISIE DE POISSONS AVARIES A GAOUA : le Comité Régional Anti-Corruption du Sud-Ouest (CRAC-SO/REN-LAC) anime une conférence de presse. Ceci est la déclaration liminaire de la conférence de presse du 23 octobre 2017.  Mesdames et messieurs, chers amis de la presse, Au nom des organisations de la société civile de la ville … Lire la suite

3ème anniversaire de l’insurrection populaire: Des OSC en marche-meeting le 4 novembre

Des Organisations de la société civile (OSC) burkinabè,  au nombre d’une dizaine, comptent commémorer de façon marquante, le samedi 4 novembre prochain, le troisième anniversaire de l’insurrection populaire au Burkina Faso, a-t-elles annoncé, mardi à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse. «Cette importante activité se tiendra sous le format d’une marche-meeting», a relevé Elie … Lire la suite

Justice: 37 magistrats épinglés pour manquement à l’éthique et à la déontologie

Le Ministre de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique, Garde des Sceaux, Bessolé René BAGORO a transmis le rapport de la Commission spéciale d’enquête, ce lundi 23 octobre 2017 au Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), pour suite à donner.

En rappel, la Commission spéciale d’enquête sur les allégations de manquements à l’éthique et à la déontologie par des magistrats, mise en place par le Conseil Supérieur de la Magistrature a débuté ses investigations le 23 janvier 2017 en faisant appel à tout citoyen ayant connaissance de manquements à l’éthique et à la déontologie par des magistrats dans le cadre du traitement de leurs dossiers ou non de les lui dénoncer. Après six (6) mois d’investigations, elle a remis son rapport à la présidente du CSM en marge de la session extraordinaire du Conseil, le 6 juillet 2017.

Au total, deux cent trente-trois (233) personnes, magistrats, greffiers, avocats, des acteurs de la police judiciaire, journalistes, acteurs de la société civile, justiciables ont été auditionnées avec un total de deux cent sept (257) procès-verbaux d’audition. Sur 51 dossiers, la commission a conclu à l’existence de manquement à l’éthique et à la déontologie dans vingt-neuf (29) dossiers et impliquant trente-sept (37) magistrats principalement, et incidemment trois (3) avocats, cinq (5) greffiers, quatre (4) Officiers de police judiciaire et Agents de police judiciaire de la gendarmerie nationale.

Après avoir reçu le rapport le 2 août dernier pendant les vacances judiciaires, il revenait au Garde des Sceaux de le transmettre après la rentrée judiciaire, au Conseil supérieur de la magistrature qui doit bientôt siéger dans sa formation disciplinaire.

Conférence nationale des jeunes sur le climat : le FIE aux cotés de la CONAJEC

La Coordination Nationale des Jeunes pour l'Environnement et le Climat (CONAJEC) a organisé du 19 au 22 octobre 2017, la 2è édition de la Conférence Nationale des Jeunes sur le Climat (CNJC 2017).

La manifestation qui s'est tenue autour du thème "Mise en oeuvre de la contribution determinée au niveau national et de l'accord de Paris : Quelle contribution des jeunes?" a réuni environ 200 jeunes venus du pays et des pays voisins et enregistré la présence de plusieurs invités parmi lesquels le Fonds d'Intervention pour l'Environnement (FIE).

Communications, travaux pratiques, visites de terrain et cérémonies ont marqué le programme de cette 2è édition qui a eu pour cadre le pavillon de la créativité du SIAO.

Ouagadougou: 251 véhicules de l’Etat contrôlés en 48 heures et 10 conduits en fourrière

La Directrice générale des affaires immobilières et de l’équipement de l’Etat, Edith BELEM/DAMIBA, a animé une conférence de presse, le samedi 21 octobre 2017, à la Direction générale de la Police nationale, située au quartier Patte d’Oie de Ouagadougou.

En compagnie du directeur du parc automobile de l’Etat, des responsables de la Police nationale et municipale, elle a fait le bilan de l’opération de contrôle des véhicules de l’Etat qui s’est déroulée dans la nuit du 20 et dans la journée du 21 octobre.
Selon la Directrice générale des affaires immobilières et de l’équipement de l’Etat, ce sont au total 76 véhicules qui ont été contrôlés dans la nuit du 20 octobre 2017. Parmi ces véhicules, deux (02) ont été conduits en fourrière.

Dans la matinée du 21 octobre, a indiqué Mme BELEM, le contrôle a touché 175 véhicules, dont 8 véhicules conduits en fourrière; d’où un total de 251 véhicules dans la ville de Ouagadougou et 10 mis en fourrière.


L’opération avait aussi été menée dans d’autres villes du Burkina Faso en début d’octobre et visait à vérifier le respect de la réglementation en vigueur en matière d’utilisation des véhicules de l’Etat, notamment s’assurer de leur bonne gestion et limiter les abus.

«Pour cette année 2017, nous sommes à 8 opérations de contrôle sur l’ensemble du territoire», a confié Edith BELEM/DAMIBA qui a, par ailleurs, mentionné qu’au total 493 véhicules ont été contrôlés dans les villes de Bobo-Dioulasso, Dédougou, Koudougou, Ouagadougou et Kaya dont 18 véhicules admis en fourrière.

Les motifs de la mise en fourrière sont liées généralement à la non possession des documents du véhicule, de l’ordre de mission ou de laissez-passer.

Selon la Direction générale en charge des affaires immobilières, le taux de non conformité constaté dans les villes où l’opération s’est déroulée est de 3,75%, soit une baisse par rapport à 2016 dont le taux était estimé à 7,31%.

«Les différentes campagnes de sensibilisation menées ont eu un impact positif sur le respect de la réglementation en matière d’utilisation des véhicules de l’Etat.

Mais nous disons que des efforts doivent se poursuivre pour atteindre un taux de non conformité nul», a-t-elle souligné. Au cours de la conférence, la Directrice générale des affaires immobilières et de l’équipement de l’Etat a traduit sa reconnaissance aux forces de défense et de sécurité qui ont conduit l’opération.

Société: Arrestation de Pascal Zaida: des OSC dénoncent

Le samedi 21 octobre 2017, une manifestation que tentait de tenir le Cadre d’Expression Démocratique (CED) a vite tourné en brutalité policière et à des arrestations. Le leader d’opinion et président du CED, Pascal Zaida, organisateur de ladite manifestation préalablement interdite par le maire de Ouagadougou a été arrêté ainsi que quelques membres de son organisation dans des circonstances empruntes d’une rare brutalité, dans des conditions musclées et humainement dégradantes au cours desquelles, la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) a agi en dehors de tout professionnalisme et sans respect des valeurs et principes humains et républicains qui la caractérise.

Selon un communiqué de la police nationale le même jour, une procédure judiciaire a été diligentée afin que l’autorité compétence soit saisie et puisse statuer sur le cas de Zaida Pascal et ses camarades qui risquent l’incarcération à la prison. Jusque-là, l’on en est à se poser toujours des questions sur les mobiles réels de l’interdiction de la manifestation du CED. Les risques de troubles à l’ordre public invoqués comme motif par le maire se justifient- ils réellement ?

Après avoir investigué et recueilli des témoignages sur le terrain, il ressort qu’aucun trouble à l’ordre public n’a été commis par les manifestants nécessitant que les organisateurs de la manifestation se retrouvent détenus à ce jour et privés de leurs libertés. Leur arrestation et leur détention apparaissent abusives et disproportionnées.

Par voie de conséquence, il y a lieu de conclure à un arbitraire en règle ciblant particulièrement les leaders de cette organisation citoyenne ainsi qu’un refus injustifiable de la part de l’autorité publique de leur garantir la jouissance d’un droit fondamental notamment la liberté de réunion et d’expression. En tout état de cause et à l’analyse des péripéties de cette affaire, nous considérons que l’interdiction d’une manifestation publique sans fondement réel sur une base d’iniquité ou de mobiles partisans n’est pas plus que l’expression d’une volonté délibérée de remise en cause des libertés démocratiques et un viol de la constitution burkinabé par les pouvoirs publics.

Aussi, nous organisations et mouvements de défense et de protection des droits de l’Homme fidèles à notre engagement de dénoncer toute atteinte et prédation des droits de l’Homme partout où ceux-ci sont menacés ou seraient l’objets de tentatives avérées de bafouement :

- Condamnons l’arrestation de Pascal Zaida et ses camarades et appelons à leur libération immédiate et sans conditions,

- Interpellons les autorités nationales et, en particulier, le maire de Ouagadougou sur leur devoir à respecter scrupuleusement les libertés publiques en permettant leur pleine jouissance sans discrimination par tous les citoyens tout comme le droit de manifester tel que garanti par la loi fondamentale,

- Prenons à témoin l’opinion nationale et internationale, les chancelleries présentes sur le territoire, les démocrates de tous bords sur la répression, les velléités de musèlement et les graves menaces à l’intégrité morale et physique qui pèsent sur les activistes de la société civile qui osent faire des critiques à l’encontre du gouvernement,

- Engagerons l’entière responsabilité des autorités nationales devant les instances internationales habilitées quant à la dégradation de la situation des droits de l’Homme, de la répression des défenseurs des droits de l’Homme et du recul des libertés citoyennes et démocratiques au Burkina Faso.

Fait à Ouagadougou, le 22 octobre 2017 Ont signé:

Cercle D’Eveil Evariste Faustin Konsimbo Réseau des Organisations de la société civile pour le développement

(RESOCIDE) Siaka Coulibaly Observatoire pour la démocratie et les droits de l’Homme

(ODDH) Lookman Sawadogo Nouveaux droits de l’Homme

(NDH-Burkina) Idrissa Birba Association

« Femmes Battantes » Bertine Ouédraogo

Cadre d’Expression Démocratique (CED) Souleymane Zongo

Manifestation du CED : 4 personnes arrêtés dont Pascal Zaida( bilan police)

A l’appel de certaines organisations associatives, dont le « Mouvement Populaire de la Jeunesse » et le « Cadre d’Expression Démocratique », avec à leur tête Monsieur Pascal ZAIDA, une manifestation avait été prévue dans la ville de Ouagadougou le 21 octobre 2017. 

Au regard des risques de troubles à l’ordre public liés à cette manifestation, les autorités communales ont donné un avis défavorable à sa tenue.

Malgré cette interdiction, les organisateurs par le canal de conférences de presse, ont maintenu leur projet et ont invité leurs militants à se rendre, au Rond-point des Nations Unies à partir de 8 heures.
Afin de préserver l’ordre public, un dispositif sécuritaire a été mis en place par les forces de sécurité.


Nonobstant ces mesures de préservation de l’ordre, quelques manifestants, parmi lesquels Monsieur ZAIDA Pascal, qui s’étaient regroupés aux environs de la Maison du Peuple, ont par trois fois, forcé les barrages mis en place par la Police. Cette attitude des manifestants a suscité une réaction de colère des commerçants riverains, amenant les forces de l’ordre à intervenir et à interpeller, sur les lieux, quatre personnes, dont Monsieur ZAIDA Pascal.


Ces incidents surviennent après que, les 26 septembre, 4 et 17 octobre 2017, les initiateurs de la manifestation ont été convoqués par les services de la Police Nationale pour être mis en garde contre d’éventuels débordements à la suite de leur manifestation.


Une procédure judiciaire a été diligentée et les personnes interpellées seront conduites devant les autorités compétentes.

Rapport ASCE-LC 2016 : la présidence épinglée pour plus de 245 millions de FCFA

La présidence du Faso a été épinglée dans le rapport 2016  de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC). Ce rapport a été rendu public ce Jeudi 19 Octobre dans la capitale Burkinabé.

Selon le rapport de synthèse, sur 177 milliards 99 millions 19 mille 792 FCFA de dépenses contrôlées, 1 milliard 14 millions 491 mille 804 FCFA sont des dépenses irrégulières dont 3 millions 244 mille 315 FCFA de dépenses inéligibles.

Ces dépenses irrégulières représentent 0,57% des dépenses totales qui étaient de 2,67% en 2015, poursuit le rapport.

Sur le carburant et lubrifiants, les dépenses irrégulières sont de l’ordre de plus de 255 millions de F cfa et plus de 98% de ces irrégularités sont attribuées à la présidence du Faso soit plus de 245 millions de F cfa. Il y a donc des « actes de mauvaises gestions qu’il convient de corriger rapidement » selon les termes du contrôleur général, Luc Marius Ibriga. Et d’ajouter, « Ces chiffres ne signifient pas que la gestion publique en 2016 est plus transparente que sous la Transition ».

Le ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques (MAAH) a consommé le plus de carburant avec un montant exact de 1.607.947.400 F CFA. L’ensemble des structures a dépensé plus de 7 milliards 535 millions en consommation de carburant et lubrifiants en 2016.

Pour les comptes de dépôts, des comptes hors Trésor public, le ministère des Affaires étrangères (MAE) vient en tête des structures auditées avec 11 comptes à son actif pour un montant en recettes de 1 milliard 272 millions de F CFA pour 1 milliard 276 millions de dépenses.

Le ministère de la Défense nationale et des anciens combattants (MDNAC) tient la palme avec plus de 129 milliards 182 millions de F CFA en recettes et plus de 96 milliards 690 millions de dépenses pour 8 comptes de dépôts.

Le rapport de l’audit et investigation de la Présidence du Faso, du Premier ministère et des ministères, gestion 2016 

TELECHARGER LE RAPPORT ICI

 

Piéla: un éléve de 6e retrouvé mort avec des traces de coups et blessures sur le corp

Le corps sans vie d’un élève de 6e portant des traces de coups et de blessures, a été retrouvé dans un trou, le 14 octobre 2017 à la périphérie Est de Piéla .

Selon l'AIB qui cite plusieurs sources, c'est un groupe d'enfants qui a fait la découverte macabre dans la soirée du 14 octobre 2017.

N.Y puisque c'est de lui qu'il s'agit, a été retrouvé mort dans un trou, non loin de la sortie Est de Piéla, commune située à 30 km de Bogandé.

Selon des membres de sa famille, il a quitté le domicile le matin et c'est aux environs de 18 heures le même jour, que la triste nouvelle leur est parvenue.

Le commissaire de police de Piéla Tiabrimani Thiombiano a confié à l’AIB, que les constats réalisés par ses éléments et par les agents de santé, ont révélé que la victime portait des blessures.

Ce qui porte à croire qu'elle a reçu des coups qui l'ont probablement tué, a-t-il poursuivi.

A l'entendre, il s'agirait d'un assassinat et une enquête policière est en cours, afin de mettre la main sur les éventuels responsables du crime.

Les structures d'auto-défense, communément appelés Koglwéogo, seraient également engagés pour retrouver les supposés coupables.

La victime a été inhumée dans la même soirée du 14 octobre 2017 devant une foule visiblement choquée.

D'autres sources nous informent également que des vêtements d'enfants dont ceux de la victime, ont été retrouvés un peu plus loin du lieu du présumé assassinat.