Lutte contre le terrorisme : L’Amérique et les pays arabes et islamiques unissent leur force à Riyad

« Ensemble nous vaincrons » c’est sous ce thème qui sonne comme un cri de guerre contre le terrorisme, que plus de 25 chefs d’Etat et de délégation, venus des États Unis d’Amérique, d’Afrique et du monde arabe se sont réunis sous la coupole du Centre international de Conférence du Roi Abdoul Aziz, ce dimanche … Lire la suite

Tenado: Affrontements entre Koglweogo et populations ,lettre ouverte de la CCP au président du Faso




Excellence Monsieur le Président du Faso,
Les 18 et 19 mai 2017, Tialgho, localité située dans la commune de Tenado a été le théâtre d’affrontements violents couronnés par des pertes en vie humaines (6 morts), de nombreux blessés et disparus. Cette situation malheureuse a opposé la population de Tialgho à une cohorte de kolgweogos qui serait venue rançonner un habitant de la localité. La crise de Tialgho est le drame de trop qui vient remettre en cause l’existence des kolgweogos, une force dont la logique de fonctionnement s’apparente à une milice.

Les exigences d’un état de droit ne sauraient s’accommoder avec l’existence d’une force parallèle aux forces républicaines (police, gendarmerie, armée), créées et structurées par la loi. Combiens sont les Burkinabè, des personnes averties des questions de droit qui au temps fort du débat sur la légalité de l’existence d’un tel regroupement dans une république s’étaient opposés à la présence d’une telle force au Burkina Faso, appelant le gouvernement à mettre fin très vite à cette bombe à retardement ?

Excellence, votre réaction et celle du gouvernement notamment du ministre de la sécurité sur la question en son temps ont été ambigües. Après plusieurs rappels à l’ordre formels des kolgweogos par le ministre Simon Compaoré (ministre de la sécurité, ndlr) sur des dérives aux antipodes du respect des droits humains, ce dernier a fini par imposer à l’opinion ces ‘’justiciers’’ sur le prétexte qu’ils seront encadrés.

Excellence, mieux, nous avons senti une hésitation et une amertume de votre part lorsqu’il s’est agit de trancher définitivement sur l’opportunité de l’existence des kolgweogos dans un pays qui se veut un état de droit comme le Burkina Faso. Une révélation de responsables kolgweogos réunis le 22 juin 2016 en assemblée générale à kombissiri finira de nous convaincre sur l’existence d’un probable deal entre vous et ce regroupement. En effet, un reportage de la radio Omega sur cette assemblée générale avait énuméré ceci : « Au cours de cette rencontre, les chefs Kolgweogo ont révélé à leurs membres avoir rencontré le président Roch Kaboré lors de la campagne présidentielle. Ils affirment avoir assuré à l’époque M. Kaboré de leur soutien pour sa candidature en échange d’une reconnaissance officielle de leur mouvement en cas de victoire à la présidentielle de novembre 2015. Ces assertions n’ont encore pu être confirmées par d’autres sources ». Si ces dits n’ont pas été confirmés par d’autres sources, ils n’ont pas aussi été formellement démentis par la présidence du Faso.
A la lumière de cette révélation, nous sommes en droit de penser que votre laxisme sur la question kolgweogo vient de créer des pertes en vie humaine, blessés, tristesse et désolation. La sécurité nationale de notre pays ne saurait être sous-traitée sous l’autel d’une probable entente politique.

Excellence Monsieur le Président du Faso, dans nombre de domaines des dénonciations sont faites sur votre manque de réactivité avec en arrière plan la mise en cause de la pertinence de votre mandat. Face au désastre de Tialgho, l’heure est venue de vous assumer définitivement sur cette question devant le peuple et devant l’histoire. De votre décision dépendra l’avenir sécuritaire du Burkina Faso, débarrassé ou non d’une bombe à retardement à l’image de celle connue par la Centrafrique avec les milices balaka et anti balaka.

Ouagadougou, le 21 mai 2017
Pour l’association convergence citoyenne panafricaine (CCP) Ousmane SO

Début de la rencontre de restitution des résultats des investigations sur les Services Payés (SP) de la Police Nationale.

Dans son mot introductif, le Ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité a situé le contexte de la rencontre.  » Ce qui va être exposé fait partie de l’ exercice de transparence et de redevabilité. La synthèse du travail des inspecteurs seront envoyés au Président du Faso et au Premier Ministre », a dit Simon Compaoré. Selon … Lire la suite

Compte rendu du Conseil des ministres du 17 mai 2017




Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,  le mercredi 17 mai 2017, en séance ordinaire, de  09 H 00 mn à 12 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul Kaba THIEBA, Premier ministre, Chef du gouvernement. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la location de bâtiments au profit de l’Administration publique.

Il a marqué son accord pour la location de trois (03) bâtiments à usage de bureaux, au profit des départements en charge des affaires étrangères, de la femme et de l’urbanisme, pour un coût de cinquante-sept millions trois cent vingt-huit mille (57 328 000) FCFA.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2017.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres ouvert N° 2016-060F/MAAH/SG/DMP du 23/12/2016 pour l’acquisition d’engrais chimiques au profit du ministère de l’agriculture et des aménagements hydrauliques.

Le conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

Lot 1 : TROPIC AGRO CHEM pour l’acquisition d’engrais chimiques au profit des Directions régionales de l’Est, du Centre-Est, du Centre-Sud, du Centre-Nord, du Sahel et du Nord pour un montant minimum de cinq cent quatre-vingt-sept millions deux cent soixante-dix-huit mille (587 278 000) FCFA TTC et pour un montant maximum d’un milliard quarante-quatre millions neuf cent quatre-vingt-quatre mille quatre cent soixante-treize (1 044 984 473) FCFA TTCaprès une augmentation de 15% de l’offre maximale initiale avec un délai d’exécution de trente (30) jours par ordre de commande ;

Lot 2 : TROPIC AGRO CHEM pour l’acquisition d’engrais chimiques au profit des Directions régionales de la Boucle du Mouhoun, du Sud-Ouest, des Hauts-Bassins et des Cascades pour un montant minimum de huit cent cinquante-neuf millions deux cent soixante-douze mille cinq cent (859 272 500) FCFA TTC et pour un montant maximum d’un milliard cinq cent quatre-vingt-cinq millions trois cent soixante-deux mille cinq cent quatre-vingt-dix (1 585 362 590) FCFA TTC après une augmentation de 15% de l’offre maximale initiale avec un délai d’exécution de trente (30) jours par ordre de commande ;

Lot 3 : EGF Sarl pour l’acquisition d’engrais chimiques au profit des Directions régionales du Centre-Ouest, du Plateau-Central, du Centre et de la Direction générale des productions végétales (DGPV) pour un montant minimum de six cent trente-cinq millions quatre cent mille (635 400 000) FCFA TTC et pour un montant maximum d’un milliard soixante-quatorze millions deux cent vingt-deux mille trois cent soixante (1 074 222 360) FCFA TTC après une augmentation de 15% de l’offre maximale initiale avec un délai d’exécution de trente (30) jours par ordre de commande.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2017.

COMMUNICATION ORALE

II.1. Le ministre de l’Energie a fait au Conseil une communication relative à la situation d’exécution des projets dans le secteur de l’énergie à la date du 15 mai 2017 dans le cadre du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES).

Il ressort entre autres les réalisations suivantes :

  • La construction de la centrale hybride photovoltaïque/diesel de 60 kilowatts à Bilgo (Pabré) à hauteur de 2 224 779 183 F CFA;
  • La construction de la centrale solaire photovoltaïque communautaire de Ziga d’une puissance de 1,1 mégawatts à hauteur de 1 152 000 000 F CFA ;
  • L’électrification de 199 localités, d’un coût de plus de 30 milliards de FCFA ;
  • L’électrification par système solaire photovoltaïque des infrastructures scolaires, sanitaires et socio-communautaires en milieu rural ;
  • La construction des lignes Kongoussi-Djibo, Kaya-Dori, et la ligne de 90 Kilovolts de l’interconnexion électrique entre Ouagadougou et Ouahigouya.

A ces réalisations s’ajoutent les travaux en cours d’exécution dont l’extension du poste de Zagtouli et la centrale solaire de ladite localité, la construction de la centrale thermique de Fada N’Gourma, l’interconnexion entre Bolgatanga au Ghana et Ouagadougou, l’électrification rurale de 285 localités dans le cadre de différents programmes.

Les projets  en phase de démarrage sont surtout centrés sur le renforcement de la capacité énergétique par la construction de centrales thermiques et solaires.

Le Conseil a donné des instructions aux ministres concernés afin de conduire efficacement ces programmes à terme, en vue de résorber le déficit énergétique au Burkina Faso.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DU PREMIER MINISTERE

  • Monsieur Seydou DAO, Mle 208 166 B, Economiste, 1er grade, 4eme échelon, est nommé Economiste de l’Unité de coordination et de formulation du second Compact du Burkina Faso ;
  • Monsieur Abdoulaye SEDOGO, Mle 58 461 M, Inspecteur du Trésor, 1er classe, 6ème échelon, est nommé Expert en développement du secteur privé de l’Unité de coordination du second Compact du Burkina Faso ;
  • Madame Isabelle Marie Florence TIENDREBEOGO/TAPSOBA, Mle 00 925, communicateur d’entreprise, catégorie 1, 12ème échelon, est nommée Spécialiste en communication et relations publiques de l’Unité de coordination du second Compact du Burkina Faso ;
  • Madame Alice Marie Alfredine BOUGMA/KABORE, Mle 026 959 H, Administrateur des affaires sociales, 2èmeclasse, 11ème échelon, est nommée spécialiste en intégration du genre et inclusion sociale de  l’unité de coordination du second Compact du Burkina Faso.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

  • Monsieur Toukoumnogo Léonard GUIRA, Mle 17 315 L, Administrateur civil, 2ème classe, 11ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
  • Monsieur Kalifara SERE, Mle 18 180 U, Administrateur civil,  2ème classe, 12ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
  • Monsieur Naba OUEDRAOGO, Mle 018 185 U, Administrateur civil, 2ème classe, 12ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
  • Monsieur Boukaré LINKONE, Mle 23 556 B, Administrateur civil, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Conseiller technique.

Sont nommées préfets, les personnes ci-après :

Région de la Boucle du Mouhoun

 

  • Madame Odile NASSA, Mle 229 918 H, Secrétaire Administratif, est nommée Préfet du département de Poura, Province des Balé ;
  • Monsieur André KANGUIMBEGA, Mle 74 391 U, Secrétaire Administratif, est nommé Préfet du département de Barani, Province de la Kossi ;
  • Monsieur Emmanuel YOUGBARE, Mle 220 648 X, Secrétaire administratif, est nommé, Préfet du département de Djibasso, Province de la Kossi;
  • Monsieur Frédéric OUEDRAOGO, Mle 260 021 L, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Tougan, Province du Sourou.

Région des cascades

  • Monsieur Lacinan OUEDRAOGO, Mle 260 019 F, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Niangoloko, Province de la Comoé.

Région du Centre

  • Monsieur Batio BAZONGO, Mle 200 287 N, Administrateur civil, est nommé, Préfet du département de Koubri, Province du Kadiogo ;
  • Monsieur Daniel SAWADOGO, Mle 260 016 U, Administrateur civil, est nommé Préfet du département de Saaba, Province du Kadiogo.

Région du Centre-Est

  • Monsieur Adolphe Bruno YAMEOGO, Mle 28 172 L, Secrétaire administratif, est nommé, Préfet du département de Kando, Province du Kouritenga.

Région du Centre-Sud

  • Madame Victorine KANTORO, Mle 28 162 A, Secrétaire administratif, est nommée, Préfet du département de Kayao, Province du Bazèga.

Région des Hauts-Bassins

  • Monsieur Moussa OUATTARA, Mle 260 524 S, Secrétaire Administratif, est nommé du département de Morololaba, Province du Kénédougou ;
  • Monsieur Kongna Zoumana TRAORE, Mle 212 134 F, Secrétaire administratif, est nommé, Préfet du département de Karangasso- Sambla, Province du Houet.

Région du Nord

  • Monsieur Pabéoiundé OUEDRAOGO, Mle 23 602 J, Administrateur civil, est nommé, Préfet du département de Arbolé, Province du Passoré ;
  • Monsieur Abdoulaye Amadou DICKO, Mle 117 036 J, Administrateur civil, est nommé, Préfet du département de Samba, Province du Passoré.

Région du Sud-Ouest

  • Monsieur Harouna KOMBASSERE, Mle 260 036 X, Administrateur civil, est nommé, Préfet du département de Diébougou, Province de la Bougouriba .

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, ET DU DEVELOPPEMENT

  • Madame Fanta SOMBIE, Mle 22 001 66 D, Ingénieur informaticien, 2ème catégorie, Position 3, 1er échelon, est nommée, Directrice générale des services informatiques ;
  • Monsieur Boureima TIROUDA, Mle 111 102 V, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Agent comptable à l’Institut d’éducation et de formation professionnelle.

MINISTERE DE LA SANTE

  • Monsieur Daouda AKABI, Mle 59 631 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES

  • Monsieur Aimé Roger Dénis KABORET, Mle 26 942 A, Ingénieur du développement rural, 1ère classe, 16èmeéchelon, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion des stocks de sécurité alimentaire (SONAGESS) ;
  • Monsieur Sanna Pierre KABORE, Mle 33 782 U,  Ingénieur de conception en vulgarisation agricole, 1ère classe, 8èmeéchelon, est nommé Directeur régional de l’agriculture et des aménagements hydrauliques du Centre-Nord ;
  • Madame Bibata SERME, Mle 245 348 U, Ingénieur de conception en vulgarisation agricole, 1ère classe, 2èmeéchelon, est nommée Directrice régionale de l’agriculture et des aménagements hydrauliques du Plateau-Central ;
  • Monsieur Julien OUEDRAOGO, Mle 91 385 G, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l’agriculture et des aménagements hydrauliques du Sud-Ouest.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE

  • Madame Lâmou Emma Chantal KI, Mle 111 048 N, Attachée de direction, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice de Cabinet ;
  • Monsieur Bourahima NABI, Mle 212 594 V, Conseiller des affaires économique, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;
  • Monsieur Bruno KORGO, Mle 231 924 H, Enseignant-chercheur, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général des énergies renouvelables ;
  • Monsieur Jean Baptiste KY, Mle 510 287 Z, Ingénieur électromécanicien/Energéticien, 8ème Catégorie, 5èmeéchelon, est nommé Directeur général des énergies conventionnelles ;
  • Monsieur Ousmane COULIBALY, Mle 241 847 C, Maître-assistant, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général de l’efficacité énergétique ;
  • Monsieur Jean Bedel GOUBA, Mle 79 37 P, Ingénieur électromécanicien, 4ème classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de l’énergie électrique conventionnelle ;
  • Monsieur Mohamadi BILA, Mle 88 065 R, Economiste planificateur, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des hydrocarbures ;
  • Monsieur Amadou Aristide OUEDRAOGO, Mle 273 429 B, Conseiller en études et analyses en communication, 1èreclasse, 2ème échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse ministérielle ;
  • Monsieur Seydou TRAORE, Mle 220 689 S, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;
  • Madame T. Félicité TRAORE, Mle 247 161 V, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 2èmeéchelon, est nommée Directrice des ressources humaines ;
  • Monsieur Yacouba Nabonswindé Herman NACAMBO, Mle 130 484 P, Magistrat, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux ;
  • Monsieur Bakary LINGANI, Mle 225 602 P, Ingénieur énergéticien, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la maîtrise de l’énergie ;
  • Monsieur Kibsa Issaka NONG-NOGO, Mle 225 600 A, Ingénieur énergéticien, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’énergie solaire.

AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

  • Monsieur Lamourdia THIOMBIANO, Mle 24 063, Administrateur civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
  • Monsieur Mabourlaye NOMBRE, Mle 28 063 E, Attaché des affaires économiques, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Secrétaire général ;
  • Monsieur Moïse OUEDRAOGO, Mle 47 688 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;
  • Monsieur Sylvain SOME, Mle 508 760 S, Expert en exploration et en valorisation des ressources minérales, 2èmeclasse, 14ème échelon, est nommé Directeur général des mines et de la géologie ;
  • Monsieur Abdoulaye SAMBARE, Mle 207 636 N, Ingénieur des travaux de la géologie et des mines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général des carrières ;
  • Monsieur Souleymane SOULAMA, Mle 59 647 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances ;
  • Madame Christine OUEDRAOGO, Mle 212 440 R, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4èmeéchelon, est nommée Directrice des ressources humaines ;
  • Monsieur Ousseni DERRA, Mle 111 123 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;
  • Madame Sétou COMPAORE, Mle 130 357 R, Magistrat, catégorie P, 1er grade, 1er échelon, est nommée Directrice des affaires juridiques et du contentieux.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION

  • Monsieur Mamadou Lamine TRAORE, Mle 238 008 U, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
  • Monsieur Soumaïla Kimbilo OUEDRAOGO, Mle 96 930 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPRZ).

AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS, ET DU TOURISME

  • Monsieur Jean Claude DIOMA, Mle 26 615 C, Conseiller des affaires culturelles, est nommé Chargé de missions ;
  • Monsieur Prosper TIENDREBEOGO, Mle 26 784 D, Administrateur civil, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
  • Madame Assata HIEN/KIENOU, Mle 34 898 W, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 3ème échelon est nommée Inspecteur technique des services.

AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

  • Monsieur Nicolas PARE, Mle 28 190 U, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 13èmeéchelon, est nommé Responsable du Programme sport ;
  • Monsieur Vouhoun TAMINI, Mle 204 604 P, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 4èmeéchelon, est nommé Responsable du Programme des activités de loisirs ;
  • Monsieur Wendemmi Sylvain OUEDRAOGO, Mle 208 071 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Responsable du Programme pilotage et soutien aux activités.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

 Porte-parole du gouvernement,

 Rémis Fulgance DANDJINOU

 Officier de l’ordre national

Côte d’Ivoire: Après la mutinerie, les soldats passent à la caisse à Bouaké et retirent 5 millions de Fcfa

Après la fin de la mutinerie mardi la vie a repris son cours normal dans le pays. Comme annoncé par le gouvernement un accord définitif non dévoilé dans ses détails, a été trouvé lundi avec les soldats issus de l’ex-rébellion en colère. Pour preuve, ces derniers ont regagné les casernes et les armes ont cessé de … Lire la suite

Mutineries en Côte d’Ivoire : la CEDEAO déplore l’utilisation de la violence comme mode de revendication

La CEDEAO a déploré lundi la reprise des mutineries en Côte d’Ivoire  et a exhorté  les  soldats mécontents à recourir exclusivement aux voies pacifiques pour obtenir la satisfaction de leurs réclamations. «Le Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) suit avec préoccupation la reprise de la mutinerie … Lire la suite

Côte d’Ivoire : Echauffourée entre ex-démobilisés et Garde Républicaine à l’ex-corridor de Gesco

L’ancien corridor de Gesco dans la commune de Yopougon porte d’entrée dans la ville d’Abidjan a connu une animation de crise. En effet, dans la mouvance de protestation des démobilisés à Abidjan et à l’intérieur du pays, des éléments en civil se réclamant de ce mouvement avaient bloqué le corridor de Gesco, depuis ce matin … Lire la suite

Insécurité: La police démantèle un réseau de malfrats à Ouagadougou

La Brigade de Recherche du Commissariat Central de Police de la ville de Ouagadougou (CCPO) a mis hors d’état de nuire un réseau de malfrats spécialisés dans le vol d’engins à deux roues, d’ordinateurs portables et de téléphones portables de grande valeur. La saisie est composée de trois machettes, cinquante-quatre portables, deux ordinateurs portables et … Lire la suite

Burkina: le Syndicat des impôts écrit au maire et explique pourquoi sa marche du 30 Mars n’as pas eu lieu




Le Syndicat national des agents des impôts et des domaines (SNAID) dans une lettre réagit sur sa demande d’autorisation de manifester à Ouagadougou.

Monsieur le Maire,

Par lettre N°2017-013/CGT-B/SNAID/BN du 24 mars 2017, le Bureau National du Syndicat National des Agents des Impôts et des Domaines vous informait de l’organisation d’une marche de protestation le jeudi 30 mars 2017 pour transmettre un message au Premier Ministre.

En réponse, dans une première correspondance N°2017-708/CO/M/SG/DAG/SAA du 29 mars 2017, vous accusiez réception tout en prenant acte de l’organisation de la marche conformément aux dispositions en vigueur.

Puis, dans une seconde correspondance n°2017-710/CO/SG du 29 mars 2017, vous aviez fait une reculade en annulant « l’autorisation » de la marche au motif que nous n’avions pas entrepris toutes les démarches nécessaires pour informer au préalable l’autorité destinataire de notre message. En une même journée, vous avez signé deux notes contradictoires (en moins de trois  heures d’intervalle !).

Monsieur le Maire,

Votre interdiction de la marche appelle un certain nombre d’observations :

  • Des faits

Dans l’optique de la tenue de la marche, le  Premier Ministre a été ampliataire de  la lettre N°2017-013/CGT-B/SNAID/BN du 24 mars 2017 portant organisation de la marche qui vous a été adressée. De surcroit, par lettre N°2017-011/CGT-B/SNAID/BN du 23 mars 2017 portant préavis de sit-in adressé au Premier Ministre il a été clairement mentionné que « des marches seront organisées à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso le jeudi 30 mars 2017. A Ouagadougou, la marche partira de la Bourse du travail jusqu’au Premier Ministère  le jeudi 30 mars 2017 à partir de 08 heures 30 minutes. A cette occasion une lettre de protestation vous sera transmise pour dénoncer l’absence de volonté du gouvernement à apporter des solutions satisfaisantes aux problèmes des travailleurs des impôts ». Ces lettres ont été transmises dans les délais et formes requis par les textes en la matière.

  • Du respect des textes

Des faits sus décrits, le SNAID a respecté toutes les conditions requises par les textes réglementant l’organisation d’une marche. C’est ce qui vous a valu à prendre acte de notre projet de marche à travers votre première correspondance. Par conséquent, le motif que vous avez invoqué pour interdire notre marche n’a aucune base légale et relève d’une triste imagination dans la mesure où vous étiez bien informé que le Premier ministre a été mis au courant du programme de notre marche. Quelle est la disposition légale portant liberté de réunion et de manifestation sur la voie publique qui oblige l’information préalable de l’autorité destinataire de message ? Votre décision d’interdiction, prise sur la base d’un mensonge grossier, n’est ni moins ni plus qu’un abus de pouvoir ! Ceci s’avère plus vrai dans la mesure où le Maire de Bobo-Dioulasso a « autorisé » la marche dans sa commune alors que ce sont les mêmes démarches qui ont été entreprises là-bas comme à Ouagadougou !

Nous sommes donc fondés de qualifier votre décision d’interdiction comme une violation grave, flagrante et inadmissible des libertés démocratiques et syndicales ! C’est une décision inique dont les objectifs sont facilement saisissables.

  • De l’objectif de votre interdiction

Vous aviez interdit notre marche lorsque vous vous êtes rendu compte du grand engouement des travailleurs des impôts pour l’activité en particulier et en générale leur mobilisation sans faille dans la lutte qui était en cours. Votre interdiction visait donc à faire échouer notre noble lutte en nous tendant un piège pour préparer une répression sur les travailleurs des impôts afin de liquider notre syndicat. Le SNAID, clairvoyant, a su esquiver votre piège à travers l’attitude adoptée.

  • De l’attitude du SNAID

Le Bureau National du SNAID tout en relevant le caractère illégal et rétrograde de votre décision a appelé les travailleurs des impôts à surseoir à la marche à Ouagadougou pour ne pas céder à votre provocation. Dans la même logique, il a demandé aux travailleurs à Bobo-Dioulasso de surseoir à la marche dans cette commune pour protester contre la violation des libertés démocratiques et syndicales. Une attitude du SNAID qui montre une fois de plus la posture de syndicat responsable qu’il a toujours été. En rappel, en décembre 2016, lors des attaques terroristes contre les forces de sécurité à Nassoumbou, le SNAID n’avait pas eu besoin d’une quelconque demande administrative pour suspendre son mot d’ordre de grève afin de solidariser avec le peuple endeuillé. L’ensemble de ces attitudes responsables couplées à la détermination des travailleurs nous ont permis heureusement de parvenir à un protocole d’accord avec le Gouvernement sur nos points de revendication en dépit de votre position anti-travailleur des impôts !

Toutefois, notre position ne saurait  être considérée comme une faiblesse ou une caution de notre part des menaces que vous faites peser sur les libertés démocratiques dans la Commune de Ouagadougou.

  • Des libertés en danger dans la commune de Ouagadougou

Les libertés démocratiques et syndicales dans notre pays ont été acquises au prix de la sueur et du sang. Ce sont ces libertés démocratiques qui ont permis au Peuple Burkinabè de réussir en premier lieu son Insurrection d’octobre 2014 et dans un second temps sa résistance contre le putsch de septembre 2015. C’est dire donc que vous êtes arrivé à la tête de la Commune grâce à ces libertés démocratiques. Il est par conséquent incompréhensible et inconcevable que vous vous érigiez en bourreau de ces libertés. Nous osons croire que vous n’allez pas emprunter les mauvaises pistes du régime défunt qui avait institué des « zones dites rouges » et la loi soit disant anti-casses pour briser le mouvement démocratique.

Monsieur le Maire,

C’est aussi le lieu de vous rappeler les efforts et sacrifices innombrables des travailleurs des impôts pour la mobilisation des recettes communales qui s’élèvent à plus de 24 milliards en 2017 en sus des recouvrements des recettes du budget de l’Etat qui est de 720 milliards dont une partie revient aussi à la Commune sous diverses formes. Ainsi, si les communes ne peuvent pas accompagner les services des impôts dans le recouvrement optimal des recettes, il serait suicidaire pour elles de se constituer en obstacles comme vous venez de le faire en voulant saper une lutte légitime des travailleurs des impôts qui ne demandaient que le minimum afin de pouvoir améliorer leurs performances !

Monsieur le Maire,

Par la présente, le SNAID condamne fermement vos actes anti-syndicaux, liberticides et anti-démocratiques ci-dessus décrits. Il vous invite à un respect des libertés démocratiques dans la Commune de Ouagadougou.

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l’expression de notre ferme détermination à nous battre pour de meilleures conditions de vie et de travail des agents mais aussi pour la sauvegarde et l’élargissement des espaces de libertés démocratiques et syndicales.

Nongo Grégoire TRAORE

Secrétaire général

Burkina: 200 millions de Franc disparaissent des caisses du SIAO




Plus de 200 millions de franc CFA se sont volatilisés dans les caisses du SIAO.

A en croire le ministre de la communication, c’est lors du dernier conseil d’administration que les comptes du SIAO n’ont pas été approuvés, conduisant en partie à des recherches qui ont abouti à la disparition de la fameuse somme de 200 millions de francs CFA. A ce sujet, Rémis Fulgance Dandjinou a souligné que le ministre en charge du commerce, a noté qu’il s’agirait en partie, de frais de location des différents stands du site.

En conseil des ministres « Le président du Faso s’est dit extrêmement choqué que cela soit appris par voie de presse et il a donné instruction à ce que des mesures soient prises, pour que toute la chaine de responsabilité puisse répondre » a déclaré le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou. Puis d’ajouter que : « Il juge inacceptable qu’une telle situation puisse se poser et qu’un certain nombre de responsables n’aient pas pu informer l’autorité de référence ».

Il a donc été décidé que les personnes incriminées ont jusqu’au 15 mai pour fournir les preuves de l’usage effectif de ces fonds ou de leur réception, ou pour se déculpabiliser, avant que ‘’ le dossier ne connaisse une voie judiciaire’’ a-t-il confié.

A noter que l’IGF, qui a sommé le Directeur général du SIAO de justifier des frais de missions de plus de 652 000 FCFA, s’intéresse également à l’utilisation de six chèques tirés d’un montant cumulé de 12 millions de FCFA et à la poursuite de l’annulation d’un chèque de près de 31 millions de FCFA.