Emmanuel Macron : Ses propos sur les « 7 à 8 enfants par femme en Afrique » font polémique

À l'issue du sommet du G20 organisé à Hambourg en Allemagne, Emmanuel Macron a tenu une conférence de presse finale. Le président de la République a ainsi évoqué l'Afrique et les "7 à 8 enfants par femme". Des paroles relayées par "Politis" qui ont très vite suscité une vive polémique.

Au G20 Interrogé sur un plan Marshall pour l’Afrique, Emanuel Macron se lâche sur la fécondité des Africains. Le tollé médiatique des propos d'Emmanuel Macron est à la hauteur des réactions d'indignation et de condamnation sur les réseaux sociaux.

« Quand des pays ont encore aujourd'hui sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider d'y dépenser des milliards d'euros, vous ne stabiliserez rien », a lancé Emmanuel Macron le 8 juillet lors du G20 en parlant des femmes africaines.

Répondant aux questions d'un journaliste ivoirien lors du sommet du G20 en Allemagne, Emmanuel Macron avait fait le lien entre le sous-développement de l'Afrique et l'explosion démographique sur le continent dans des propos qui rappellent le discours de Dakar de Nicolas Sarkozy. "Le défi de l'Afrique, c'est totalement différent, c'est beaucoup plus profond, c'est civilisationnel, aujourd'hui", a déclaré le président français.

Face à ses propos qualifiés en chœur de «racistes» par la presse anglo-saxonne, aucune grimace, aucun mot de Macky Sall, le président sénégalais, ou d'Alpha Condé, le président en exercice de l'Union africaine, qui encaissent le coup et ne pipent pas. Pire, au lendemain de cet «affront» contre le continent, aucun chef d'Etat ou haut responsable africain n'a répondu au président français.




Procès Laurent Gbagbo et Blé Goudé: le père d’une des victimes du marché d’Abobo fait des révélations

Le procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé prend une tournure peu à peu décisive. Hier, lundi 10 juillet, M. Bamba Mamadou, le père de l’une des femmes tuées à Abobo, le 3 mars 2011, s’est présenté à la barre des témoins.

Devant les juges de la Cour Pénale Internationale (CPI), il a fait de surprenantes révélations concernant le corps de sa fille défunte. Le témoin a affirmé que le corps de sa fille a disparu après son enterrement.

Bamba Mamadou est le père de Bamba Nashami, l’une des femmes tuées à Abobo, le 3 mars pendant la crise post-électorale de 2011. Ce lundi, il s’est exprimé devant la chambre de première instance 1 de la CPI, entant que témoin du procureur.

Bamba a déclaré que le corps de sa fille avait disparu à la suite de son enterrement. Il s’en est rendu compte un an plus tard, en se rendant pour la première fois sur la tombe de sa fille. Selon lui, lorsqu’il s’est rendu au cimetière d’Abobo, lieu où sa fille a été mise en terre, les choses avaient beaucoup changées. Mais après avoir retrouvé la tombe de sa fille, la pancarte indicative n’était plus là.

« Les gens du procureur sont venus et ils ont voulu voir la tombe de ma fille. Nous sommes au cimetière d’Abobo, mais le panneau n’était plus là. D’autres plaques étaient là, mais la plaque de ma fille n’était pas là. Je suis allé au District d’Abidjan avec le permis d’inhumer, même les enquêteurs sont allés là-bas, ils n’ont pas eu gain de cause », a déclaré le témoin Bamba Mamadou.

Jusqu’aujourd’hui, le témoin affirme ne pas savoir où se trouve le corps de sa fille défunte. « Je ne sais pas si c’est le corps de ma fille, mais seulement je les ai accompagnés au cimetière pour ça. J’ai signé un document les autorisant à l’exhumation de ma fille », a ajouté M. Bamba. Il a affirmé que c’est la cellule d’enquête du procureur qui a demandé à enlever le corps de sa fille.




Côte d’Ivoire: Le chef d’agence de Coris Bank San Pedro arrêté

Le chef d’agence de Coris Bank San Pedro, Boli Ablé Stéphane, a été arrêté vendredi à San Pedro par la police et déféré mardi au tribunal de Sassandra pour abus de confiance sur la somme de plus de 433 millions de francs CFA, émis au nom de la société CODIVAL, appris jeudi l’AIP, de sources proches du dossier.

Le 30 juin, Ouattara Gérard Philippe se présente à l’agence Coris Bank de San Pedro,  avec deux chèques émis par la société de convoyage de fonds, CODIVAL Abidjan, dont un premier d’un montant de 100 millions de francs CFA et un second d’un montant de plus de 300 millions de franc CFA, représentant des recettes d’entreprises. Un audit est alors demandé à Coris Bank Abidjan pour l’authentification des chèques, mais le chef d’agence de San Pedro, Boli Ablé Stéphane, n’attend pas la réponse d’Abidjan et donne ordre de payer le premier chèque de 100 millions de francs CFA.

Quelques instants plus tard, le résultat de l’audit d’Abidjan arrive, ordonnant de ne pas payer le chèque, parce que jugé frauduleux. Le chef d’agence, informé par ses collaborateurs de cette décision, sort aussitôt de la banque pour retrouver Ouattara Gérard et revient à la banque avec 90 millions de francs CFA sur les 100 millions remis au client.

Un cadre de la banque, Coulibaly Aboubacar, au regard des faits, va à la police porter plainte aux environs de 14H. La police saisit le procureur près le tribunal de Sassandra, et celui-ci donne instruction pour l’arrestation du chef d’agence pour faux et usage de faux sur documents bancaires, et tentative d’escroquerie portant sur la somme de plus de 433 millions de francs CFA.

Après audition du mis en cause, celui-ci a été déféré mardi au parquet du tribunal de Sassandra. Mais le chef d’agence nie les faits, expliquant que dès qu’il a eu information de la décision d’Abidjan de ne pas payer, il a appelé le client, lui faisant croire qu’il restait quelques signatures pour valider entièrement le premier paiement, en attendant le second de plus de 300 millions de FCFA.

Selon Boli Ablé Stéphane, le client l’a invité à le rejoindre dans sa chambre d’hôtel, et une fois sur place, il trouve celui-ci en compagnie de deux individus, et leur explique que le chèque payé n’a pas été validé par Coris Abidjan, et qu’il doit donc retourner immédiatement avec les 100 millions de Francs CFA à sa banque. C’est alors, souligne Boli Stéphane, qu’il se rend compte que 10 millions manquent, et que prétextant d’aller fumer, Ouattara Gérard disparaît, suivi par ses acolytes.

Une réquisition a été faite pour savoir qui, au siège de CODIVAL Abidjan, a signé le chèque frauduleux. L’instruction se poursuit pour identifier toutes les personnes impliquées dans le coup à San Pedro comme à Abidjan.

(AIP)




Santé: En Afrique de l’Ouest, la chasse aux médicaments périmés ou contrefaits s’organise

Comment lutter contre les médicaments périmés ou contrefaits qui mettent en danger la santé de millions de personnes en Afrique de l’Ouest ? Face à ce fléau que les Etats ne parviennent pas à endiguer, des start-ups tentent de proposer des remèdes pratiques. L’idée d’une « pharmacie virtuelle » est venue à Adama Kane, fondateur de la … Lire la suite

Côte d’Ivoire : Alors qu’il persiste, Maurice Bandama favorable à une journée internationale de l’esclavage

Alors qu’il est encore réalité constatable au pays, le ministre de la culture Maurice Bandama s’est dit ouvert à l’institualisation d’une journée de l’esclave pour commémorer cette période historique pour le continent africain, à l’occasion du lancement de l’évènement socio-culturel dénommé « la route de l’esclave »  institué par l’UNESCO. « Nous demandons à l’Union Africaine de … Lire la suite

29e Sommet de l’Union africaine : Le Président du Faso accorde une audience à la Directrice par intérim du FNUAP

En marge de sa participation au 29e Sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba en Ethiopie, le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a accordé, le 4 juillet 2017, une audience à la Directrice par intérim du Fonds des Nations unies pour la Population … Lire la suite

Gambie: En exil forcé depuis 6 mois, Yahya Jammeh serait sur le point de revenir dans le pays

Malgré son exil forcé à plusieurs milliers de kilomètre de son kanilai natal rien n’a enlevé à la témérité de Yahya Jammeh . L’ancien Président aurait manifesté sa volonté de revenir en Gambie. Selon des informations parvenues à KOACI.COM par des partisans l’ancien Président de la Gambie, Jammeh serait sur le point de revenir dans pays qu’il a … Lire la suite

Côte d’Ivoire : A 43 ans, un transporteur réussi à l’examen du CEPE session 2017

Ballo Moulaye 43 ans et transporteur de son état vient d’obtenir son diplôme du Certificat d’Etudes Primaires élémentaires (CEPE).

Postulant en candidat libre, il a obtenu 145 point sur 170. Ce dernier a été reçu ce mardi par le ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle qui lui a exprimé les encouragements de la Ministre Kandia Camara.

Pour rappel, la session 2017 du CEPE a donné un taux de réussite de 80,98 % en inférieur au 83, 33 % d’admis en 2016.

Les candidats disposent de 07 jours, à compter du lundi 19 juin, pour introduire leurs réclamations dont les suites seront proclamées le samedi 1er juillet 2017 à 9h, après la tenue des jurys spéciaux.




Mali : ce que l’on sait de l’attaque qui a fait au moins deux morts à coté de Bamako

Des djihadistes ont attaqué dimanche un site touristique de la banlieue de Bamako, largement fréquenté par les étrangers. Deux personnes ont trouvé la mort, alors qu’une trentaine d’otages ont pu être libérés. Cinq assaillants ont été tué par les unités d’intervention maliennes.

Plus tôt dans l’après-midi, deux petits groupes d’assaillants, selon des témoignages concordants, ont attaqué l’établissement ; ce dernier est un petit village dont les maisons sont éparpillées dans les collines ; on y trouve une multitude de petits restaurants et de lieux de détente, avec des piscines.

« Les premiers assaillants sont arrivés très bien armés à la porte principale, a raconté Karim, un employé. Ils ont tiré en l’air alors avant de grimper vers les piscines. » Le ministre de la sécurité publique du Mali, le général Salif Traoré, qui a dénoncé une « attaque djihadiste », a par la suite confirmé ce scénario. Un autre employé de l’hôtel, Boubacar Konta, raconte avoir vu les assaillants brandir « leurs armes en l’air, crier Allah Akhbar, avant de tirer des rafales dans le ciel ».

"C’est une attaque jihadiste. Les forces spéciales maliennes sont intervenues", a déclaré le ministre malien de la Sécurité, Salif Traoré. Elles ont été appuyées dans leur assaut par les militaires de l’opération française antijihadiste Barkhane et de la mission de l’ONU (Minusma)




Football: Arrivée à Abidjan de la dépouille du footballeur Tioté Cheick

La dépouille de l’international ivoirien Cheick Ismaël Tioté décédé le 5 juin en Chine, est arrivée jeudi, à l’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bout (Abidjan), en présence de sa famille, de ses collègues footballeurs, de nombreuses personnalités du monde sportif et de certains membres du gouvernement, dans une vive émotion qui a fait couler les … Lire la suite