Côte d’Ivoire: Soro « demande pardon » à Gbagbo

Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a demandé « pardon aux Ivoiriens » et « même » à l’ex-président Laurent Gbagbo, actuellement jugé à la Cour pénale internationale.

Cette demande faite jeudi, selon le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, s’inscrit dans le cadre de la réconciliation nationale.

Guillaume Soro a déclaré qu' »aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a plus que besoin de pardon et de réconciliation ».

« Je veux demander pardon aux Ivoiriens pour tout ce que j’ai pu faire à ce peuple qui a tant souffert. Je demande pardon à mes aînés et même au président Laurent Gbagbo », a déclaré Guillaume Soro.

« La division fait du tort à nous tous. Ne divisons pas la Côte d’Ivoire. Travaillons à la paix », a-t-il affirmé.

La demande de pardon du président de l’Assemblée nationale ivoirienne intervient après le remaniement ministériel au cours duquel le président Alassane Ouattara a nommé Hamed Bakayoko ministre de la défense.




Côte d’ivoire:  » Dans deux mois le président Gbagbo sera en liberté provisoire « 

Le secrétaire national chargé des Affaires juridiques du Front Populaire Ivoirien (FPI), Williams Atteby, après avoir analysé la décision de la chambre d’appel de la CPI du 19 juillet 2017 dans les  affaires Laurent Gbagbo et Blé Goudé, a affirmé en fin de semaine que l’Ex-président ivoirien détenu à la Haye sera en liberté provisoire dans deux mois. Ci-dessous son analyse.

De Williams Atteby : « Que comprendre de la décision de la chambre d appel de la CPI de ce jour (19/07/2017)?

 » La chambre d’appel de la CPI n’a pas le pouvoir d’évocation. Quand une décision est attaquée devant elle, elle vérifie les conditions de fond et de forme ainsi que les arguments ayant servi de fondement à la prise de la décision. Elle peut totalement ou partiellement casser ladite décision. N’ayant pas le droit d’évocation (réexamen des faits), elle ne peut prendre de décision de libération.

La décision d’aujourd’hui signifie que la chambre préliminaire n’est pas pertinente en deux points essentiels. Elle renvoie l’affaire devant la chambre préliminaire qui doit de nouveau statuer mais cette fois en tenant compte des positions de la chambre préliminaire qui a deux mois pour statuer de nouveau.

En clair, dans deux mois le président Gbagbo sera en liberté provisoire. Le vrai problème sera l’étendue de cette liberté provisoire. S’agira t-il d’une liberté provisoire avec ou sans conditions? Voilà la question ainsi que la situation de Charles Blé Goude.  »

Williams Ateby

Source Fratmat.Info 




Côte d’Ivoire : Attaque armée à la gendarmerie d’Azaguié

La brigade de la gendarmerie d’Azaguié (41 km au Nord-Est d’Abidjan) a été la cible d’une attaque armée perpétrée, tôt samedi, par des individus armés non identifiés, ‘’sans faire de blessé’’ et de ‘’perte en vie humaine’’, a appris APA de source sécuritaire.

‘’L’attaque de la brigade de la gendarmerie a commencé aux alentours de 3 heures du matin’’, explique à APA cette source, précisant que l’attaque menée par des ‘’individus non identifiés qui ont pénétré au sein de la gendarmerie n’a fait aucun dégât en vie humaine, ni des blessés’’.

Deux chars de la gendarmerie nationale ainsi qu’une équipe de l’unité d’intervention et une équipe de la brigade de sécurité de la gendarmerie ont été dépêchés sur place dans la ville d’Azaguié où ils sont arrivés vers 6h00, heure locale et Gmt.

‘’Les tirs ont cessé à l’arrivée de ces renforts’’, poursuit la même source, ajoutant que les locaux de la brigade de la gendarmerie ont été ‘’saccagés’’.

APR




Nigeria: Des femmes et enfants des combattants de Boko Haram interceptés à Yobe

L’Armée nigériane a annoncé hier mercredi avoir intercepté 37 personnes soupçonnées d’être des épouses et des enfants des combattants du groupe terroriste Boko Haram après avoir échappé à la garde des insurgés.

Selon la déclaration rendue publique par le Général de brigade Sani Usman, le porte-parole de l’Armée, 30 des évadés ont été interceptés le mardi dernier dans la région de Gujba à Yobe et dans le groupe, il figure 8 femmes et 22 enfants. Le reste des évadées, sept personnes, ont été interceptées à Kamuya toujours à Yobe.

D’après l’Armée, les femmes et enfants fugitifs ont affirmé s’être échappés de la cachette des terroristes de Boko Haram dans le village de Goropcha dans l’Etat de Borno.




Côte d’Ivoire: voici ce qu’on sait de l’attaque du mercredi 19 Juillet

Une tentative de braquage d’armes s’est produite ce mercredi soir à l’école de police de Cocody et au centre du CCDO Rechercher CCDO de Yopougon (ex camp BAE) à Abidjan.

Selon les premières informations recueillies aux alentours de 22hTU, une dizaine d’individus a tenté de pénétrer dans l’enceinte des deux établissements.

A l’école de police qui donne en face de l’Université FHB de Cocody, des policiers et élèves pris de peur, ont rejoint le campus.

Des tirs ont été aussi entendus au camp de la Brigade anti-émeute (BAE) et autour de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).

A en croire des sources , suspecté de vouloir se servir de l’opportunité de l’attention internationale liée à l’évènement qui s’ouvre demain à Abidjan pour régler des comptes politiques en vue de 2020, les agresseurs se sont rendus dans l’enceinte de l’établissement à bord des taxis communaux de la commune de Cocody.

À l’école de police, des hommes armés de fusils ont pointé leurs armes sur les voitures qui passaient et se sont emparés de plusieurs véhicules, selon la même source.

« Ils nous ont ‘réquisitionnés’ notre véhicule, ils pointaient leurs armes. Ils arrêtent les voitures et les taxis et ils prennent les véhicules », a affirmé un employé d’une société de gardiennage à quelques dizaines de mètres de l’école.

« Ce sont des policiers cagoulés avec des gilets pare-balles », a témoigné un chauffeur de taxi, Dirassouba Adama, qui s’est fait braquer son véhicule.

« Ils ont tiré en l’air et tiré à côté du véhicule, ils m’ont dit de descendre et de partir, et je suis parti. Ils ont donc pris ma voiture. Il y a au moins dix véhicules à l’intérieur » (de l’école de police).

« Ils ont dit : ce pays c’est foutaise, on revendique nos droits », a ajouté ce chauffeur de taxi.

L’autre constat fait après ces tirs, les populations sont apeurées et traînent les pas à rejoindre leur poste de travail comme constaté ce matin à Yopougon où la voie principale réputée pour son embouteillage était dégagée au moment où nous quittions les lieux.

Les derniers incidents dans l’armée remontent au week-end dernier. Trois soldats avaient été tués dans la nuit de vendredi à samedi dans des tirs dans un camp militaire de Korhogo, grande ville du Nord.

Selon une source proche de l’armée, il s’agit d’une réplique des mutineries de janvier et mai qui ont ébranlé le pays.




Côte d’Ivoire : Allassane Ouattara dit ses vérités à Soro Guillaume

L’idylle née entre Alassane Ouattara et Guillaume Soro au lendemain de leur victoire sur Laurent Gbagbo le 11 avril 2011, semble ne plus être au beau fixe.

On pourrait même dire qu’elle va de Charybde en Scylla, au vu des derniers développements de l’actualité politique en Côte d’Ivoire, ponctuée par des sorties musclées de partisans de Soro contre le parti au pouvoir.

Selon la Lettre du Continent (Lc) dans son édition N°757 du 12 juillet 2017, le chef de l’Etat ne cache plus son agacement face aux agissements du président de l’Assemblée nationale (Pan) et de ses proches.

Le journal informe que le 30 juin 2017 dernier, à la veille de son départ pour le sommet de l’Union Africaine (Ua) à Addis-Abeba, le président Ouattara s’est entretenu discrètement avec Guillaume Soro au palais présidentiel. Une rencontre qualifiée de « crispée », à laquelle a pris part le jeune frère du chef de l’Etat, Birahima Téné Ouattara alias  » Photocopie  », et qui a été l’occasion pour le chef de l’Etat de faire connaître ses griefs au tenant du perchoir en Côte d’Ivoire.

« Durant l’audience, Alassane Ouattara s’en est pris à trois collaborateurs de Soro : le président de la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale, Sidiki Konaté ; le député Alain Lobognon ainsi qu’Affoussiata Bamba Lamine.

Alain Lobognon avait notamment publiquement demandé la relaxe des derniers  » prisonniers politiques  » dans le pays », écrit la Lc. Et ce serait là, l’une des sorties des proches de Soro qui fâchent le président de la République.

Il faut rappeler en effet que début juin dernier, le député de Fresco, et d’autres parlementaires proches du chef du parlement ivoirien lançait  » l’Alliance du 3 avril  », en référence au discours prononcé ce même jour par celui-ci à l’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée nationale.

Un discours consacré, pour une bonne part, au processus de réconciliation qui connaît quelques écueils à cause de certains dossiers judiciaires liés à la crise postélectorale. Alain Lobognon et ses paires s’en sont saisis pour lancer ce mouvement et appeler au rassemblement des fils et filles de la Côte d’Ivoire autour du pardon et de la réconciliation.

Le bimensuel d’informations de réseau souligne que « de nombreux collaborateurs du chef de l’Etat voient la création de ce mouvement, dont le nom renvoie au discours de rentrée parlementaire du patron de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), comme une vraie défiance envers le régime ».

De son côté, le camp Soro digère encore très mal les infortunes que le régime fait subir à certains de ses membres, suite à la découverte d’une cache d’armes dans une résidence à Bouaké, appartenant à Souleymane Kamaraté dit Soul to Soul, le directeur du protocole du président de l’Assemblée nationale. Ce dernier, et deux éléments de la sécurité rapprochée de Soro, dont Adama Yéo et Youssouf Ouattara dit Kobo font l’objet d’une enquête judiciaire.




TAC 2017 : Le communiqué conjoint

Ouagadougou, le 18 juillet 2017

1. Dans le cadre du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, la sixième Conférence au Sommet des Chefs d’Etat s’est tenue, le mardi 18 juillet 2017, à Ouagadougou, sous la coprésidence de Leurs Excellences Messieurs Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, et Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso.

2. Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA était accompagné de Monsieur Amadou GON COULIBALY, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et des membres du Gouvernement ivoirien.

Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE était accompagné de Monsieur Paul Kaba THIEBA, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et des membres du Gouvernement burkinabè.

La sixième Conférence a été précédée d’une réunion des experts, tenue les 13, 14 et 15 juillet 2017, et d’un Conseil conjoint de Gouvernements, le 17 juillet 2017.

La liste des deux délégations est jointe en annexe.

3. Au cours du Sommet, Leurs Excellences Messieurs Alassane OUATTARA et Roch Marc Christian KABORE ont échangé sur la situation de leurs pays respectifs et ont examiné les points inscrits à l’ordre du jour. Ils ont fait l’évaluation de la mise en œuvre des décisions et recommandations issues de la cinquième Conférence, tenue à Yamoussoukro, le 29 juillet 2016 et se sont félicités des progrès notables enregistrés dans leur mise en œuvre. Les deux Chefs d’Etat ont également abordé d’autres questions d’intérêt commun aux plans national, sous-régional, régional et international.

4. S’agissant des relations politiques, de la diplomatie, de la coopération en matière de défense et de sécurité, la Conférence a noté, avec satisfaction, la qualité exceptionnelle des liens d’amitié et de coopération qui unissent la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso et s’est réjouie de la signature du Protocole d’Accord portant création d’un cadre de concertation au niveau des Chefs de Gouvernement sur les décisions et recommandations du Traité d’Amitié et de Coopération.

La Conférence s’est également félicitée de l’élection de la République de Côte d’Ivoire au siège de membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour la période 2018-2019.

A cet effet, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara a remercié Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE pour le soutien du Burkina Faso à la candidature de la République de Côte d’Ivoire.

Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a assuré Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA de la disponibilité du Burkina Faso à accompagner la République de Côte d’Ivoire pour le succès de son mandat au sein du Conseil de Sécurité.

La Conférence s’est félicitée du soutien mutuel ayant permis aux deux pays d’être élus membres de l’Union Postale Universelle (UPU) pour la période 2017-2020.

Les deux Chefs d’Etat se sont félicités de la qualité de la coopération qui existe entre leurs services de sécurité et de renseignement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

La Conférence s’est également félicitée du renforcement de la coopération en matière de défense et de sécurité par la signature d’un mémorandum d’entente sur la coopération entre les services de sécurité et de renseignement de la Côte d’Ivoire et du Burkina ainsi que des Accords de jumelage entre les écoles militaires.

La Conférence a condamné les attentats terroristes survenus récemment dans la sous-région, en Afrique et dans le monde. Elle a exhorté la Communauté internationale à renforcer la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

A cet effet, la Conférence a salué la création, le 6 février 2017 à Bamako, de la Force Conjointe du G5 Sahel (FCG5S) endossée par l’Union Africaine le 13 avril 2017 et soutenue par la Communauté internationale à travers l’adoption à l’unanimité de la résolution 2359 (2017) du 21 juin 2017 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

5. Concernant le projet de construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, la Conférence s’est félicitée du démarrage des travaux de la section Yamoussoukro-Tiébissou, de l’achèvement des études sur la section Tiébissou-Bouaké et des négociations en cours avec des partenaires privés pour le démarrage des travaux. La Conférence s’est également félicitée de l’achèvement des études de faisabilité du tronçon Ouagadougou-Bobo-Dioulasso et des avancées enregistrées dans le processus de sélection du partenaire privé, ainsi que du démarrage des travaux de la section Ouagadougou-Koudougou.

Elle a noté l’avancée des études de faisabilité et la finalisation des études techniques détaillées sur l’ensemble du projet.

La Conférence a exhorté les deux gouvernements à poursuivre conjointement la recherche de financements complémentaires en vue de la réalisation effective de ce projet vital pour la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

6. Abordant le projet de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya et son prolongement jusqu’à Tambao, la Conférence s’est félicitée de l’aboutissement des négociations avec le Groupe Bolloré pour la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya qui va permettre la réalisation du projet d’un montant total de quatre cent millions (400.000.000) d’Euros, soit environ deux cent soixante-deux milliards (262.000.000.000) de Francs CFA. La première phase de cent trente millions (130.000.000) d’Euros, soit environ quatre-vingt-cinq milliards (85.000.000.000) de Francs CFA sera exécutée sur une durée de quatre (04) ans.

La Conférence a exprimé sa satisfaction pour la signature de l’Accord entre le Burkina Faso, la République de Côte d’Ivoire et SITARAIL ainsi que la fixation de la date du démarrage des travaux au 15 septembre 2017.

7. S’agissant de l’approvisionnement régulier du Burkina Faso en énergie électrique et en hydrocarbures par la Côte d’Ivoire, la Conférence s’est félicitée de la décision du Gouvernement ivoirien d’augmenter la fourniture d’électricité de 80 à 90 mégawatts, à compter du premier trimestre 2018.

La Conférence a pris bonne note du souhait émis par le Gouvernement burkinabè de voir augmenter la fourniture d’électricité à 100 mégawatts.

Concernant la création de la société de pipeline sur le tronçon Bouaké-Ferkessédougou et Ferkessédougou-Ouagadougou, avec la participation de la Société Nationale Burkinabè d’Hydrocarbures (SONABHY) au capital de ladite société, la Conférence a reconnu la nécessité de réévaluer ce projet en vue de s’assurer de sa rentabilité globale.

La Conférence a recommandé aux structures en charge de la gestion des hydrocarbures au Burkina et en Côte d’Ivoire de poursuivre leurs concertations pour un meilleur approvisionnement du Burkina en produits pétroliers.

8. Concernant l’élaboration et la mise en œuvre d’un programme de facilitation du commerce, du transit et du transport sur le corridor Abidjan-Ouagadougou, la Conférence s’est félicitée de la réalisation du Poste de Contrôle Juxtaposé (PCJ) de Laléraba.

La Conférence s’est engagée à prendre les mesures nécessaires pour lutter contre les pratiques anormales sur les corridors des deux pays en vue de l’augmentation substantielle des échanges commerciaux entre eux.

9. Abordant la question de la lutte contre la traite transfrontalière des enfants, la Conférence a convenu d’intensifier les efforts des deux pays dans la lutte contre le fléau de la traite transfrontalière des enfants et des mutilations génitales féminines, à travers l’opérationnalisation de programmes conjoints.

10. S’agissant de la matérialisation de la frontière Burkina-Côte d’Ivoire, la Conférence a instruit les Ministres en charge du dossier de procéder dans les meilleurs délais à la création et à l’installation officielle de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière commune et à mobiliser les contributions financières nationales, en vue du démarrage effectif des travaux.

11. Concernant la question de l’occupation illégale des réserves et parcs nationaux, des forêts classées et des forêts du domaine rural, et plus particulièrement du Parc National du Mont Péko, la Conférence s’est félicitée de la mise en place du Comité mixte ivoiro-burkinabè de suivi de la situation post-évacuation du Parc National du Mont Péko et s’est engagée à poursuivre les concertations en vue de trouver une solution appropriée.

La Conférence a salué les efforts accomplis dans la prise en charge des ex-occupants et a convenu d’élaborer un plan de contingence pour l’accueil et la reinsertion socio-économique des ex-occupants candidats au retour volontaire et de mettre en œuvre le projet pilote avec l’appui d’organisations humanitaires.

12. Abordant les domaines de la promotion de la femme et de la jeunesse, la Conférence a exprimé sa satisfaction pour la création de fonds d’amitié et de coopération ivoiro-burkinabè dédiés à la promotion de la femme et de la jeunesse dont l’opérationnalisation interviendra d’ici le prochain Sommet.

13. S’agissant du renforcement du cadre juridique de la coopération bilatérale, la Conférence s’est félicitée de la signature de dix (10) nouveaux Accords bilatéraux au cours de cette session, ainsi que l’annexe à la Convention de concession révisée entre la République de Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et SITARAIL.

14. Abordant les questions sous-régionales, régionales et internationales, les deux Chefs d’Etat ont exprimé leurs préoccupations face à la recrudescence des foyers de tensions à travers le continent et ont souligné l’impérieuse nécessité d’œuvrer sans relâche à la préservation et à la consolidation de la paix, de la liberté, de la démocratie et de la sécurité dans leurs pays et en Afrique.

Les deux Chefs d’Etat se sont félicités des conclusions du 51ème Sommet de la CEDEAO tenu, le 04 juin 2017, à Monrovia, au Libéria. Ils ont réitéré leur attachement aux idéaux de l’intégration africaine et ont convenu de poursuivre l’harmonisation de leurs vues sur cette question au sein des organisations sous régionales.

Ils se sont également félicités des conclusions du 29ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernements de l’Union Africaine tenu, les 03 et 04 juillet 2017, à Addis Abeba, en Ethiopie, dont le thème était : « tirer pleinement profit du dividende démographique en investissant dans la jeunesse », et dont l’accent était mis sur la réforme et l’autofinancement de l’organisation.

15. A l’issue des travaux, la Conférence a adopté le rapport du Conseil Conjoint de Gouvernements. Les deux Chefs d’Etat se sont félicités des résultats obtenus et ont exprimé leur satisfaction quant à l’atmosphère cordiale et fraternelle qui a marqué le déroulement de la Conférence.

16. Au terme de son séjour, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, a renouvelé à son frère et ami, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, au Gouvernement et au Peuple burkinabè, ses sincères remerciements pour l’accueil chaleureux et fraternel, pour l’hospitalité authentiquement africaine et pour les délicates marques d’attention dont lui-même et sa délégation ont bénéficié durant leur séjour.

17. La septième Conférence au Sommet des Chefs d’Etat du Traité d’Amitié et de Coopération entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se tiendra, en juillet 2018 à Yamoussoukro.

Fait à Ouagadougou, le 18 juillet 2017

POUR LE BURKINA FASO

Roch Marc Christian KABORE

Président du Faso

POUR LA REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE

Alassane OUATTARA

Président de la République




Côte d’Ivoire: Laurent Gbagbo gagne en appel à la CPI

Les quatre juges de la Chambre d’appel de la CPI se sont prononcés ce 19 juillet sur l’appel de la Défense de Gbagbo contre le refus d’accorder la liberté provisoire à leur client prononcé le 10 mars 2017.

Selon le juge président Piotr Hofmanski, assisté de Kumiko Ozaki, Sanji Mmasenono Monageng, Howard Morison et Chang-ho Chung, la chambre de première instance a commis des erreurs dans ses décisions de maintenir l’ex chef d’Etat en prison.

Notamment sur la question de son âge, sa santé et de n’avoir pas tenu compte de la présomption d’innocence de l’accusé lors de ses précédents desdites décisions.

 

La chambre d’appel a donc renversé la décision de la chambre de première instance qui refusait la liberté provisoire. Un autre réexamen de la demande de liberté basé sur les erreurs avancées par la Chambre d’ Appel aura lieu.

« La chambre de première instance doit réexaminer ces erreurs sur la détention de M. Gbagbo. Tant qu’elle n’est pas tranchée M.Gbagbo restera en prison. La nécessité ou non de son maintien en prison sera alors tranchée”, a indiqué Piotr Hofmanski.

 




Côte d’Ivoire: Hamed Bakayoko, le nouveau ministre de la défense

Le président Ivoirien a procédé ce mercredi 19 juillet à un réaménagement de son gouvernement, avec de grands changements.

Hamed Bakayoko a été nommé ministre d’État de la Défense, après avoir été ministre de l’Intérieur. Abdourahmane Cissé perd pour sa part le ministère du Budget pour devenir Conseiller spécial de la présidence.

Ce n’est pas le seul réaménagement puisque d’autres ministres ont changé de portefeuille. Le portefeuille du ministère de l’Intérieur et de la sécurité a échu au préfet hors grade, Sidiki Diakité, préfet de la ville d’Abidjan.

Alain Richard Donwahi précédemment ministre de la Défense occupe désormais le portefeuille des Eaux et forêts.

Selon certaines sources avant l’annonce, le chef de l’État avait discuté avec son vice-président, Daniel Kablan Duncan, sur les réajustements à faire.

La première victime de chamboulement reste Abdourahmane Cissé, qui a été limogé du ministère du Budget et du Portefeuille de l’État. Le jeune réformiste voit son poste être désormais rattaché directement au Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, qui aura à ses côtés un secrétaire d’État chargé du Budget et du Portefeuille de l’État : Moussa Sanogo, un cadre de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).




6e TAC : Le Président Alassane OUATTARA à Ouagadougou

Le Président de la République de Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA est arrivé ce lundi 17 juillet 2017 à Ouagadougou, dans le cadre de la 6e Conférence au Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération entre le Burkina Faso et son pays.

Le Président ivoirien a été accueilli par son homologue burkinabè, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, le président de l’Assemblée nationale du Burkina, les deux gouvernements réunis, des présidents d’institution et une forte communauté ivoirienne.
C’était une mobilisation des grands jours cet après-midi du 17 juillet 2017 à l’Aéroport international de Ouagadougou pour souhaiter la bienvenue au Président ivoirien qui a été accueilli au pied de l’avion par son homologue burkinabè. Les deux chefs d’Etat ont suivi l’exécution de l’hymne national de leur pays avant de prendre un bain de foule.
S’adressant aux médias, le chef de l’Etat ivoirien s’est réjoui de la tenue de la 6e Conférence au Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération, qui est pour lui « une forme achevée de la coopération Sud-Sud ». Au sujet du menu des travaux qui réuniront les deux chefs d’Etat et leur gouvernement le 18 juillet 2017, le Président Alassane OUATTARA a indiqué que des dossiers importants seront « examinés et validés ». Il s’est dit confiant quant à l’amélioration continue de la situation socio-économique des deux pays grâce à ces liens forts de coopération.
Un travail préalable a été accompli par les experts et les gouvernements des deux pays et le Président ivoirien a estimé que cette 6e Conférence au Sommet doit pouvoir montrer aux populations des avancées significatives enregistrées dans le cadre du TAC.
Le Président Alassane OUATTARA se veut optimiste quant aux retombées du TAC pour les populations. « Nous devons aller encore plus vite et je suis certain qu’avec mon frère, le Président KABORE, nous ferons en sorte qu’il y ait une matérialisation des engagements qui ont été pris par les deux gouvernements. Et que le suivi sera également maintenu. Que les populations puissent bénéficier des progrès qui sont en cours dans les deux Etats », a-t-il confié aux journalistes.
Enfin, le chef de l’Etat ivoirien a remercié son « frère » burkinabè pour l’accueil chaleureux qui lui est réservé à chaque fois qu’il vient à Ouagadougou.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso