La composante « Eau et Assainissement » du programme présidentiel officiellement lancée par le Président du Faso

Le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE, a procédé, le 31 mars 2016, au lancement officiel le volet « Eau et Assainissement » du programme présidentiel d’urgence.





Le village de Kougsin dans la commune rurale de Sourgou dans le Boulkiemdé a abrité cette importante cérémonie.
Pour une première sortie officielle sur le territoire national, le Président du Faso s’est rendu dans la province du Boulkiemdé dans la région du Centre-Ouest. En présence du Premier Ministre, Monsieur Paul Kaba THIEBA, des membres du gouvernement, de présidents d’institutions, de partenaires techniques et financiers et d’une population sortie nombreuse pour vivre l’évènement, le Président Roch Marc Christian KABORE a procédé au lancement officiel de la composante « Eau et Assainissement » de son programme.
Le gouverneur de la région du Centre-Ouest, Madame Alizéta DABIRE/SAWADOGO dans son mot de bienvenue, a manifesté toute sa satisfaction sur le choix porté sur sa région pour le lancement d’un programme d’une telle ampleur, vu l’importance que requiert le secteur de l’eau et de l’assainissement. C’est pourquoi elle a souhaité « que la moisson du mandat du Président du Faso soit à la hauteur des promesses des fleurs ».
Le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Monsieur Niouga Ambroise OUEDRAOGO, a, dans son discours, décliné les objectifs du programme présidentiel dans son volet « Eau et Assainissement ». Ce programme ambitionne au cours de l’année 2016, de réaliser 1153 forages neufs et de réhabiliter 202 autres en milieu rural, d’accroître le réseau d’adduction d’eau potable en milieu urbain.
Les partenaires techniques et financiers ont par la voix de la Représentante résidente de la Banque Africaine de Développement (BAD) au Burkina Faso, Madame Antoinette BATUMUBWIRA, félicité le gouvernement pour « la création d’un ministère entièrement dédié à l’eau et à l’assainissement en vue de faire face aux problèmes liés à ce secteur ». C’est pourquoi ils se sont engagés à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de ce programme.
A la fin de la cérémonie, le Président du Faso, a reconnu que « dans le programme, l’un des problèmes qui avaient été soulevés, concerne la lourdeur dans le mécanisme de passation des marchés qui fait que le taux d’absorption des crédits n’est pas au bon niveau ». « Le gouvernement, a-t-il dit, s’est déjà engagé et des instructions ont été données au Ministre des Finances, pour que très rapidement, nous puissions revoir ces mécanismes pour les alléger et faciliter la prise en charge de tous nos engagements, aussi bien vis-à-vis de nos partenaires qui nous donnent de l’argent que vis-à-vis du peuple qui a beaucoup d’attentes ».
Outre le volet « Eau et Assainissement », le Président du Faso a donné des indications sur d’autres composantes du programme présidentiel qui sont déjà mis en exécution. « Notre programme vise à renforcer l’éducation à travers la construction de lycées et collèges, combattre les écoles sous paillotes. L’eau et la santé sont prioritaires dans le capital humain. Au niveau de la santé, nous avons pris un certain nombre de mesures qui concernent la femme, qui sont la gratuité de l’accouchement, de la césarienne dans la prévention, dans le traitement du cancer du sein, du col de l’utérus, etc.
Dans le domaine agricole, nous avons déjà commencé l’aménagement d’un certain nombre de sites. Les 20 000 hectares annoncés par le ministre en charge de l’Agriculture rentrent dans ce cadre.
Nous avons également en priorité l’emploi des jeunes avec le recrutement de plus de 4 000 enseignants ; le recrutement de deux agents communautaires par village avec un total de plus de 16 000 emplois ; aussi un recrutement de 9 000 jeunes dans le cadre des travaux HIMO, sans compter le recrutement annuel effectué par la fonction publique ».
Cependant, la conjoncture nationale explique le difficile démarrage du chantier. « Nous avons hérité d’une gestion un peu chaotique au sommet de l’Etat. Ce qui fait que cette année doit être une année de remise en route du budget de l’Etat. Nous avons déposé à l’Assemblée nationale un projet de relecture du budget de l’Etat », a indiqué le Président du Faso.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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