Economie: redressées à plus de 20 milliards, 4 sociétés appartenant des libanais n’auraient payés que 300 millions

Quatre sociétés toutes appartenant à des expatriés libanais au Burkina, se sont vues soumises à un redressement fiscal au terme duquel elles seraient redevables au fisc burkinabe d’un montant de 20 milliards.



Parmi ces quatre sociétés, deux sont des grossistes dans le commerce général dont l’une dans l’alimentaire et l’autre dans le bâtiment notamment les matériaux de construction. Les deux dernières sont dans les mines. Mais contre toute attente, ces sociétés auraient simplement payer 300 millions aux impôts. De quoi étonner ceux qui avaient mené le travail ayant épinglé ces mauvais payeurs. Que s’est-il donc passé pour que de 20 milliards attendus dans les caisses il n’y a que ce maigre butin de quelques centaines de millions? Y a- t-il eu un arrangement quelque part? Il est presque sûr que oui il y a eu arrangement. Mais lequel? S’agirait-il d’un deal? En tout cas, il est clair que le résultat d’un redressement évalué en dizaines de milliards peut pas pas se rétrécir comme une peau de chagrin en quelques centaines de millions sans qu’il n’y ai anguille sous roche. Cette impunité si tel est le cas serait d’autant plus incompréhensible dans le contexte actuel où les caisses de l’État sont quasiment asséchées selon le discours officiel et que les services des impôts comme des orpailleurs fouillent partout et traquent sans pitié les moindres petits usagers mauvais payeurs ou créanciers du fisc. Selon nos informations le redressement avait été fait sous la Transition par l’équipe de l’ex DG remercié depuis lors. Par ailleurs, une lettre a été envoyée au Premier ministre Kaba Thieba par un haut responsable des impôts de l’équipe ancienne qui avait menée le travail de redressement. L’auteur de la lettre qui est offusqué par la suite donnée à l’opération se plaint donc auprès du PM. Malheureusement, aucune réponse n’aurait encore été donnée à cette lettre par le chef du gouvernement qui pourtant crie sur tous les toits matin, midi et soir que les caisses sont vides pour faire face aux problèmes des Burkinabe. Et le même premier ministre plié en quatre qui supplie les partenaires financiers de délier le cordon de la bourse pour financer le fameux PNDES. Après le cas de l’ONATEL voici là un autre feuilleton qui pourrait révolte plus d’un citoyen. Affaire à suivre.

Le Soir

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