Grève des manœuvres occasionnels : Le Haut conseil rencontre Simon Compaoré pour une sortie de crise

Le Haut conseil du dialogue social (HCDS) a rencontré mercredi l’ancien maire de Ouagadougou, Simon Compaoré pour une sortie de crise entre la mairie centrale et les manœuvres occasionnels.

«Le Haut conseil du dialogue social a souhaité s’entretenir avec moi en tant qu’ancien maire de Ouagadougou pour une intermédiation au sujet de la tension entre les (manœuvres) occasionnels et l’administration municipale», a indiqué Simon Compaoré.

M. Compaoré a dirigé la mairie centrale de Ouagadougou de 1995 à 2012 et il est celui qui a recruté les ouvriers «occasionnels» avec pour ambitions de changer la physionomie de la ville de Ouagadougou.

Il a expliqué que la ville avait à l’époque peu de moyens pour recruter du personnel et c’est ce qui a justifié le recours à ces ouvriers payés à la tâche.

Face à la crise qui oppose l’actuelle équipe municipale et les ouvriers «occasionnels», Simon Compaoré pense qu’elle «peut être résolue grâce à la médiation».

Le HCDS a rencontré Simon Compaoré dans le cadre d’une série de rencontres qu’il a initiée en sa qualité de médiateur de la crise.

Selon le vice-président du HCDS, Salif Sangaré, avant de commencer une quelconque démarche, ils estiment qu’il convient d’abord d’échanger avec ceux qui ont été à la base du recrutement des ouvriers «occasionnels» pour comprendre les tenants et les aboutissants.

Aussi, à la suite du maire Compaoré, le HCDS compte dans les prochains jours, rencontrer, l’ancien maire Casimir Ilboudo, et le ministre en charge de l’Administration territoriale, Clément Sawadogo au sujet de la crise.

Le HCDS a été saisi de cette affaire  le 20 décembre dernier par la Fédération nationale des arts et métiers, a indiqué Salif Sangaré.

Le lundi dernier, les manœuvres occasionnels ont protesté devant l’entrée de l’hôtel de ville pour exiger le paiement de leurs arriérés et leur intégration dans la fonction publique territoriale.

Hier mardi, la mairie a réagi en affirmant qu’elle ne va pas payer «des manœuvres occasionnels» qui auraient grevé durant trois mois pour exiger leur intégration dans la Fonction publique territoriale.

Agence d’information du Burkina

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