Le Burkina Faso, à travers son porte-parole gouvernemental Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a récemment partagé ses inquiétudes concernant le rôle de la France dans les enjeux sécuritaires auxquels il est confronté depuis près d'une décennie.
Réponse aux déclarations de Macron
Ces déclarations interviennent en réponse aux propos du président français Emmanuel Macron. Celui-ci a récemment affirmé que sans les interventions militaires françaises telles que Serval et Barkhane, le Mali et le Burkina Faso auraient peut-être cessé d'exister en tant qu'États souverains. Ouédraogo, toutefois, remet en question cette affirmation. "Nous sommes de plus en plus convaincus que la France fait partie de notre problème", a-t-il confié lors d'un entretien téléphonique avec l’AIB.
Un contexte tendu entre la France et les pays du Sahel
Cette méfiance à l'égard de la France n'est pas unique au Burkina Faso. En mars 2023, le pays a demandé le retrait des forces spéciales françaises. Il avait souligner son désir de s'appuyer principalement sur ses propres ressources pour lutter contre le terrorisme. De manière similaire, le Mali a pris une décision semblable en 2021. Aussi le Niger a emboîté le pas en juillet 2023, appelant également au départ des troupes françaises de son territoire.
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