Le gouvernement burkinabè compte rouvrir les écoles fermées à cause du terrorisme

Le gouvernement burkinabè s’est planché jeudi, sur la validation d’une importante stratégie devant permettre de scolariser les élèves, privés d’enseignements  par la menace terroriste.

«Nous sommes ici réunis pour la validation d’une stratégie de scolarisation des élèves dans les zones à forts défis sécuritaires, stratégie importante qui constitue une amorce pour la reprise totale de la scolarisation sur toute l’étendue du territoire national», a indiqué le chef du gouvernement, Christophe Marie Joseph Dabiré.

Pour lui,  la rencontre  va permettre aux acteurs de l’éducation et des partenaires techniques et financiers(PTF) de valider un document sur la  stratégie de scolarisation des élèves dans les zones à forts défis sécuritaires dans le but de leur permettre de jouir de leur droit d’éducation.

Le Premier ministre s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion de l’ouverture des travaux d’un atelier de validation de la stratégie de scolarisation des élèves des zones à forts défis sécuritaires.

A l’écouter, la présente stratégie soumise à validation, intègre des démarches et des approches à mettre en œuvre dans les zones à forts défis sécuritaires pour que les principaux bénéficiaires que sont les apprenants, comblent rapidement les retards dans les apprentissages.

Saisissant l’opportunité, le chef de l’exécutif a souligné que cette approche du gouvernement  demeure elle-même une révolution qui pourrait à terme, changer  profondément le système éducatif burkinabè.

De son avis, cette nouvelle stratégie de scolarisation permet de transformer le contexte d’insécurité en opportunité pour innover et améliorer l’offre éducative dans le pays.

En rappel, plusieurs écoles se sont refermées ces trois dernières années au Burkina Faso, principalement dans le Nord et le Sahel du pays, à cause de la menace terroriste.

Selon le Premier ministre, cette «triste situation» a entre autres pour conséquence la privation de plusieurs élèves à l’un de leurs droits les plus fondamentaux : celui à l’éducation.

Christophe Marie Joseph Dabiré a expliqué qu’en  s’attaquant à l’institution  scolaire qui constitue le socle de  la nation,  «les forces du mal» ont le «macabre dessein» de recouvrir le Burkina Faso du voile de l’obscurantisme.

M. Dabiré s’est dit conscient de la situation qui prévaut dans ces zones et a rassuré les populations de son gouvernement à apporter des solutions définitives.

«Je salue la présence et l’engagement des PTF de l’éducation aux côtés de l’Etat, dans sa quête d’une éducation de qualité pour les enfants du Burkina», a-t-il soutenu.

«Nous inculquons à la jeunesse de ce pays, les valeurs de paix, du vivre ensemble ; du travail et du civisme», a- t-il poursuivi.

Le Premier ministre a avoué que l’avenir des enfants du pays où qu’ils se trouvent, ne saurait être sacrifié, quelle que soit l’adversité.

M. Dabiré a enfin rappelé que, le gouvernement avait regroupé de juin à septembre 2018, des élèves des écoles fermées dans les régions du Nord et du Sahel pour leurs examens scolaires.

Agence d’information du Burkina

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