Burkinabè Expulsés

Les Burkinabè Expulsés du Ghana Trouve Refuge à Ouessa

Le spectre de l'expulsion hante plus de 200 Burkinabés, dont des femmes et des enfants, qui ont trouvé refuge dans le sud-ouest du Burkina Faso. Selon le gouverneur de la région et les Burkinabè Expulsés, ces derniers ont été expulsés du Ghana voisin. Cette opération a commencé le 11 juillet au Ghana, et les compatriotes rapatriés aisés depuis.

Un Accueil Chaleureux à Ouessa

Plus de 200 personnes des Burkinabè Expulsés ont déjà été accueillies à Ouessa, la première ville après la frontière. Un centre de transit y a été établi. L'établissement de ce centre représente une étape importante dans la gestion de cette crise migratoire. En effet elle offrira aux déplacés un havre de paix temporaire sur leur terre natale.

L'inquiétude du HCR

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a exprimé son inquiétude face à ces expulsions. En effet Il a appelé le gouvernement ghanéen à y mettre fin, traduisant la violation du principe de non-refoulement. Ce principe, inscrit dans le droit international, interdit l'expulsion de personnes vers des territoires où leur vie ou leur liberté serait menacée.

graph LR; A(Ghana) -->|Expulsion| B(Burkinabés) B --> C(Ouessa, Burkina Faso) D(HCR) -->|Appel à l'arrêt des expulsions| A

La Réponse du Ghana

Face à ces accusations, le Ministère de la Sécurité Nationale du Ghana a nié les allégations. En effet Il a déclaré qu'un centre d'accueil temporaire abritant environ 530 réfugiés burkinabés a été établi dans le cadre d'un processus de rapatriement.

La dimension humaine de l'expulsion

Malgré la réponse officielle du gouvernement ghanéen, la question de la violation des droits de l'homme reste préoccupante. Plus de 200 vies ont été bouleversées, des familles déracinées de leur lieu de résidence, et contraintes à une migration forcée. La situation appelle une plus grande solidarité régionale et au respect du droit international.

En résumé, ce drame humanitaire met en lumière les défis complexes auxquels sont confrontés les migrants dans le monde d'aujourd'hui. Il souligne la nécessité d'une collaboration régionale accrue. En effet elle permettra de garantir le respect des droits humains fondamentaux de tous, indépendamment de leur nationalité ou de leur statut.


Suivez Ouaga24 sur FacebookLinkedinTwitter et Instagram pour ne rien rater de l’actu

Ajouter un commentaire