Lutte contre le terrorisme : des forces d’intervention rapide pour sécuriser le territoire

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le Burkina Faso a mis en place de nouvelles unités d’intervention rapide. À ce jour, vingt-huit Bataillons d’Intervention Rapide et trois Groupements d’Unités Mobiles d’Intervention sont opérationnels. Cette montée en puissance vise à renforcer la présence des forces armées sur le terrain et à améliorer la sécurité nationale.

Par ailleurs, plus de 14 000 militaires, toutes spécialités confondues, ainsi que plusieurs milliers de Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) ont été recrutés et équipés. Ce déploiement du massif s’inscrit dans une stratégie globale de reconquête des zones sous prise terroriste.

Lutte contre le terrorisme : un maillage sécuritaire renforcé sur l’ensemble du territoire

Pour améliorer la couverture sécuritaire, des infrastructures militaires et de sécurité ont été construites ou réhabilitées. La police et la gendarmerie ont également redéfini leurs zones de compétence afin de mieux répondre aux besoins des populations.

Grâce à ces efforts, 71 % du territoire national est désormais sécurisé, permettant la réinstallation progressive des populations déplacées. Le retour des services publics s’accélère, avec la réouverture de quinze sièges administratifs et la réinstallation de 212 villages. Ces avancées marquent une étape clé dans la stabilisation du pays.

Lutte contre le terrorisme : vers une consolidation des acquis sécuritaires

Malgré ces progrès, la lutte contre le terrorisme reste un défi de taille pour le Burkina Faso. La consolidation des zones libérées est une priorité avant toute réinstallation définitive des populations. L’État poursuit ses efforts pour sécuriser les régions encore vulnérables et éviter toute résurgence des armés.

À l’image d’autres pays confrontés à la menace terroriste, le Burkina Faso met sur une approche combinant action militaire et implication des communautés locales. Cette stratégie, qui a porté ses fruits dans certaines régions du Sahel, reste essentielle pour garantir un retour durable à la paix.

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

Premier ministre, Chef du Gouvernement

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