Décès de Koffi Anan: la réaction du DR Ablassé Ouedraogo

Notre Doyen, l’ancien Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Atta ANNAN, rappelé à Dieu ce jour 18 août 2018, a investi toute sa vie pour l’amélioration du monde et de la vie des êtres humains. Ayant eu le bonheur et la chance de le côtoyer et de le pratiquer dans mes responsabilités antérieures de Fonctionnaire … Lire la suite

Rebaptisation De L’Hôpital Blaise Compaoré : “une méchanceté injustifiable” Selon Ablassé Ouédraogo

Dr Ablassé Ouédraogo

Ceci est une déclaration du Dr Ablassé Ouédraogo, président du parti le Faso Autrement, sur la décision du Conseil des ministres du 1er août 2018 de rebaptiser l’hôpital national Blaise Compaoré en centre hospitalier universitaire de Tengandgo. Selon lui, c’est “un acte inconvenant et indécent”. Au Conseil des ministres du mercredi 1er août 2018, le Gouvernement … Lire la suite

Politique: le dr Ablassé Ouedraogo appelle à rejeter le nouveau code électoral

Dr Ablassé Ouédraogo

Dans un Etat de droit, le Code électoral doit garantir des élections libres, transparentes et équitables. Malheureusement, dans la forme, il se précise que la révision du Code électoral, notamment son article 52 portant sur les documents d’identification et de vote des Burkinabè résidant à l’étranger, ne se fera pas par consensus, comme il sied … Lire la suite

Politique: « Le supposé miracle PNDES se révèle être plutôt un mirage, un vrai leurre » Ablassé Ouedraogo

Dr Ablassé Ouédraogo

Le Faso Autrement, parti politique de l’opposition politique a tenu le samedi 14 juillet à Ouagadougou son universités d’été de l’année 2018. Le parti tout en faisant son bilan depuis sa création il y a 6 ans a réaffirmé sa volonté d’aller à la conquête de la magistrature suprême en 2020.  Il a été également … Lire la suite

Sorties médiatiques de Roch Kaboré: « il a confirmer qu’il n’est pas la solution » Ablassé Ouedraogo

Dr Ablassé Ouédraogo

Ceci est une réaction de docteur Ablassé Ouedraogo sur la communication en mooré et en français du président Kaboré les 23 et 24 juin 2018. Dans sa campagne de communication intensive du week-end dernier en mooré et en français pour faire le point à mi-parcours de son mandat, Roch Marc Christian KABORE, le Président « … Lire la suite

Remaniement ministériel: ce qu’en pense Dr Ablassé Ouedraogo

Dr Ablassé Ouédraogo

Le dernier remaniement du gouvernement Thiéba intervenu le 31 janvier 2018 est un non évènement. Le peuple burkinabè vit une situation extrêmement difficile tant sur le plan sécuritaire, que sur le plan socio-économique. Cette situation n’épargne aucune couche sociale. Les Burkinabè avaient tous eu l’espoir de croire que le Chef de l’État les avait compris … Lire la suite

AN III de l’insurrection: le Diagnostic de Ablassé Ouedraogo

Dr Ablassé Ouédraogo

 » Les 30 et 31 octobre 2014, nous nous sommes insurgés contre le système d’alors, qui malgré tous les avertissements, a voulu modifier l’article 37 de notre Constitution afin de se pérenniser au pouvoir. Cette lutte a été longue et périlleuse. De nombreux Burkinabè y ont laissé leurs vies, beaucoup d’autres de nos compatriotes ont été à jamais meurtris dans leur chair et dans leur âme.

En ces moments de commémoration de cette insurrection populaire, Le Faso Autrement salue la mémoire de toutes les personnes qui ont perdu la vie dans cette lutte et rend hommage à toutes les filles et à tous les fils du Burkina Faso qui ont été blessés. Puisse Dieu, tout puissant, accorder le repos éternel et mérité à nos martyrs et apaiser les douleurs physiques et morales des blessés et de leurs familles sans oublier tous ceux qui ont souffert du saccage et de l’incendie de leurs maisons et de leurs biens.

Cette date inscrite, en lettre d’or et de sang dans l’histoire du Burkina Faso et gravée à jamais dans notre mémoire collective, ne doit pas pour autant être une fin en soi. Elle doit nous servir de point d’appui dans la marche nationale en vue de réaliser l’évolution pour le bien être collectif, le bonheur partagé et le mieux vivre ensemble. Cependant, force est de constater malheureusement, que cette commémoration est de plus en plus utilisée à des fins de populisme et de stigmatisation d’une partie des Burkinabé.

Le Faso Autrement estime aujourd’hui, que trois (3) ans après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, la situation socio-économique et politique du Burkina Faso, l’insécurité ambiante et la morosité de notre pays imposent à tous de la sobriété, de la retenue et surtout de la réflexion. En effet, notre lutte d’alors, au-delà du changement de régime, visait surtout une amélioration de nos conditions de vie, une justice indépendante, accessible, équitable et efficace, une véritable démocratie participative et une meilleure gouvernance pour notre pays. C’est dire chers compatriotes, que notre situation actuelle appelle à la réflexion collective.

L’évidence aujourd’hui est que ce que vit le peuple burkinabè n’est guère reluisant et le pays ne se porte pas bien du tout. Nos aspirations profondes, justes et légitimes qui nous ont poussés à défier tout un système, n’ont pas été satisfaites malgré les promesses électorales mirobolantes. Mieux, ou devrait-on dire pire, certains individus et mouvements voulant continuer indéfiniment à tirer profit sur le dos du peuple qui a tant souffert et qui s’est insurgé, prennent un malin plaisir à attiser les flammes de la haine et des rancœurs grâce à la politique du diviser pour régner. Ils font de l’insurrection un véritable fonds de commerce. C’est tout simplement et humainement inacceptable.

Le Faso Autrement invite tout un chacun de nous à une réflexion constructive. La mort de nos êtres chers a été trop violente pour que nous continuions encore aujourd’hui de nourrir les anciennes divisions sans nous rendre compte qu’elles nous conduisent vers les abimes.

La mémoire de nos martyrs et les meurtrissures de nos frères et sœurs blessés doivent être pour tout le peuple burkinabé une motivation commune pour une réconciliation nationale franche et sincère, seul moyen de reconstruire un Burkina Faso d’amour, de paix et de développement. Il est bien entendu compris que pour y parvenir, on ne devra pas faire l’économie de la vérité encore moins de la justice. Il est capital que cette vérité soit la somme de toutes les vérités sans omission aucune et que la justice soit réparatrice et apaisante.

Le Faso Autrement invite toute la classe politique nationale, les organisations de la société civile et toutes les forces vives de la Nation, à privilégier la consolidation de la paix et la sauvegarde de l’intérêt supérieur de la nation en œuvrant pour l’apaisement des cœurs, la vérité, la repentance, le pardon mutuel, la justice et la réconciliation nationale.

Vive le Burkina Faso uni et réconcilié avec lui-même ! »

Dieu bénisse le Burkina Faso !  »

Ouagadougou, le 31-0ctobre 2017

Dr Ablassé OUEDRAOGO

Président du Parti Le Faso Autrement

Politique: Ablassé Ouedraogo présente ses excuses

Dr Ablassé Ouédraogo

Chers Concitoyens et Chers Amis, le 8 Juin 2015, en pleine préparation de la campagne pour l’élection du Président du Faso à laquelle j’étais candidat, j’accordais un entretien téléphonique au journal Jeune Afrique.

De la publication du journal qui s’en est suivi, il était dit que j’estimais que mes principaux atouts en tant que candidat étaient que « je suis moaga et de confession musulmane ». Malgré mon insistance à ce que le journal Jeune Afrique corrige ces propos qui, pris hors de leur contexte, me font passer de façon mensongère pour un sectaire, celui-ci a préféré maintenir cette forme indirecte d’accusation sans que je ne sache quelles étaient ses réelles intentions. Ma naïveté d’alors, traduite par la confiance aveugle que j’ai accordée à Jeune Afrique, fut de n’avoir pas réclamé, lu et approuvé l’article en question avant sa publication comme il est de coutume.

Comme le dit le viel adage, chaque expérience fut-elle bonne ou mauvaise est riche d’enseignements et de sagesse. Il faut savoir tirer les leçons. De cette mauvaise expérience avec Jeune Afrique, j’ai appris. Mes propos tels que présentés intentionnellement ont été maladroits, inopportuns et inappropriés. Je l’ai payé chèrement. Je comprends les frustrations et les souffrances énormes que cela a pu causer chez les uns et les autres, et ils sont nombreux. J’en ai également souffert personnellement dans mon fort intérieur car ces propos ne réflètent aucunement ni ma personnalité, ni mes valeurs, ni mes convictions.

Tous ceux et toutes celles qui me connaissent, que ce soit sur le plan social ou professionnel, trouvent toujours en face d’eux, un homme « sans frontières », avec un esprit ouvert, qui évolue et s’adapte à tous les milieux. J’ai contribué par ma modeste personne à l’essor professionnel et politique de nombre de mes concitoyens sans tenir compte de leur appartenance ethnique ou religieuse. Mon entourage et ma famille sont à l’image de cette ouverture d’esprit non sectaire et emprunt de tolérance.

Comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, cette lettre ouverte se veut être une expression de regrets et une demande de pardon en toute sincérité et humilité à toutes celles et à tous ceux qui auraient souffert de ces propos tels que présentés par Jeune Afrique dans l‘interview du 08 juin 2015. Je crois fermement que des critères d’appartenance ethnique, religieuse ou toute autre, n’ont pas leur place dans le choix de celui ou celle qui doit diriger le Burkina Faso. D’ailleurs notre Constitution, garant de la paix et de l’unité de notre Pays, nous place tous sur le même pied d’égalité. Tous ceux qui me côtoient connaissent mon attachement à ce principe d’égalité de tous.

De mon service à notre cher Pays et Continent,

Né le 30 Juin 1953 à Dabaré d’un père cultivateur, l’opportunité m’a été offerte grâce à une bourse de l’Association des Universités Africaines et à une bourse nationale, de poursuivre mes études à Libreville au Gabon et à Nice, en France avant de revenir, une fois le doctorat de 3è cycle es- Sciences Economiques acquis, servir mon Pays en qualité d’enseignant à l’Université de Ouagadougou dès 1982.

Par la suite, j’ai entamé une carrière internationale qui m’a amené dans les arcanes de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) et de l’Union Africaine (UA), de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), du Bureau des Nations Unies pour la Région Soudano-Sahélienne (BNUS), de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de la Commission des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) où j’ai contribué à la mise en œuvre de plusieurs programmes de développement multisectoriels en Afrique.

Qu’il me soit aussi permis ici de relever avec fierté que j’ai porté haut le drapeau de mon Pays au plan international en ayant été le premier Africain à occuper la fonction de Directeur Général adjoint de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), période durant laquelle j’ai amené l’OMC en Afrique et l’Afrique à l’OMC et organisé pour la première fois, une conférence des ministres Africains chargés du commerce sous l’égide de l’OMC à Libreville au Gabon en 2001. Je me suis également impliqué dans des efforts de paix au Niger, au Mali, au Liberia, en Guinée Bissau, en Sierra Léone, au Burundi, en Ethiopie, en Erythrée, au Tchad, au Darfour /Soudan et à Madagascar.

Au plan National, j’ai servi mon Pays en qualité de Ministre des Affaires étrangères de 1994 à 1999, période durant laquelle nous avons œuvré à la réorientation stratégique et la mise en œuvre de la politique extérieure de notre Pays à travers l’élaboration du concept de la « diplomatie de développement ». Nous avons pu replacer le Burkina Faso sur la carte du monde. Suite à l’insurrection populaire des 30 et 31 Octobre 2014, je me suis impliqué dans la gestion de la crise politique et par la suite, participé en tant que co-rapporteur à la rédaction de la charte de la transition tout en menant les consultations et médiations nécessaires avec tous les acteurs clés. Lorsque l’ex-Régiment de la Sécurité Présidentielle a pris les armes en Septembre 2015, les acteurs impliqués de l’époque se souviendront que je me suis également impliqué en jouant le rôle de médiateur, œuvrant ainsi à l’apaisement et évitant l’affrontement entre frères d’armes et le chaos dans notre Pays.

De ma longue carrière professionnelle, aussi bien au plan national (lors de mon passage à l’Université et dans le gouvernement) qu’international (dans les différentes institutions), s’il est une chose dont je me réjouis avec fierté, c’est que partout où j’ai déposé mes valises, j’ai servi mon Pays et mon Continent avec intégrité et probité car jamais, le nom Dr Ablassé Ouédraogo n’a été cité ni de près ni de loin, dans une affaire de détournements de deniers publics, de corruption ou de mal gouvernance.

De mon engagement en politique

Pour moi, la politique est un moyen qui doit être mis à la disposition du peuple et pas le contraire. Comme le disait encore récemment un dirigeant occidental, la politique pour moi « n’est pas un métier », ni un moyen de subsistance mais plutôt un sacerdoce.

Au vu de mon parcours ci-dessus mentionné, certains se poseraient la question « que Diable est-il allé faire dans cette galère qu’est la politique ? ». Mon éducation et mon parcours m’ont enseigné que la vie ne se résume pas à travailler à amasser de la fortune pour profiter allègrement et narguer une population qui croupit dans la misère, qui manque du minimum pour se nourrir, se loger et se soigner décemment, dont la jeunesse manque du nécessaire pour une éducation de qualité. J’ai fait le serment que tant que je vivrai, je continuerai de concilier, rassembler, partager et dénoncer. Tel est le but de mon engagement en politique.

Que mon engagement en politique serve d’exemple pour mes concitoyens et surtout la jeunesse de mon Pays qui doit comprendre que refuser de s’occuper de politique, c’est refuser de vivre car la politique est ce qui décide de votre vie.

En ces temps difficiles que traverse notre cher pays, il est impératif que nous travaillions ensemble à renforcer notre cohésion sociale et notre vivre ensemble autour des valeurs tirées de nos traditions et de notre culture qui ont toujours constitué les fondements et le socle de notre unité nationale, socle de notre cher pays. 
Nul n’est parfait et l’erreur est humaine. Le plus important est de savoir apprendre de ses erreurs en toute humilité.

Que Dieu bénisse notre Pays que nous aimons tous !

Dr Ablassé OUEDRAOGO

Président du Parti Le Faso Autrement, Candidat à l’élection Présidentielle du 29 novembre 2015

Burkina Faso: la priorité pour les Burkinabé n’est pas le referendum selon Ablassé Ouedraogo.

Dr Ablassé Ouédraogo

Les sages nous ont toujours enseigné que : « Gouverner, c’est prévoir ». Et nous estimons qu’il n’est pas « primitif » d’ajouter que « Bien gouverner, c’est savoir choisir les priorités à réaliser en tenant compte du contexte du moment dans la communauté, voire dans le pays ».

Le 19 juillet 2017, au Palais de Kosyam, Me Halidou OUEDRAOGO, le Président de la Commission Constitutionnelle de 92 membres, a remis l’avant-projet de Constitution au Président du Faso, S.E.M Roch Marc Christian KABORE. Dans la démarche, il est attendu que le Chef de l’Etat renvoie le texte avec ses éventuels amendements à ladite Commission pour validation, avant qu’il ne soit soumis à l’Assemblée Nationale, puis à un référendum.


Si le Burkina Faso était dans une situation normale et pas dans celle de crise profonde multisectorielle jamais égalée que nous vivons tous, caractérisée par l’enracinement de la « Rochosité » généralisée, le choix fait par le Président KABORE de tourner la page de la quatrième république avec une nouvelle Constitution, peut se comprendre comme la réalisation d’une promesse de campagne. C’est légitime !


Malheureusement, le Burkinabè est englué dans une situation où il tire le diable par la queue au quotidien. Et le comble est qu’il n’y a pas de perspective d’inversion. Il est clair que pour ceux qui sont de vrais patriotes, aimant leur pays, de bonne foi et simplement objectifs, la priorité actuelle du Burkinabè dans ses préoccupations de survie au jour le jour, ne peut pas être l’adoption d’une nouvelle Constitution et le passage à une hypothétique 5ème république.


Donc, la réalisation de cette promesse de campagne peut encore attendre, sans déranger personne. Mieux, la majorité des Burkinabè comprennent et acceptent aujourd’hui que la réalisation de cette promesse de campagne du candidat Roch Marc Christian KABORE, n’est ni une priorité, ni une opportunité.

D’autres priorités s’imposent aux Burkinabè dans le contexte actuel du Burkina Faso, fort différent de celui dans lequel s’est déroulée la campagne des élections présidentielle et législatives de novembre 2015.


Incontestablement, sont prioritaires et opportunes la réconciliation nationale, la sécurité, la justice, la réorganisation de l’économie, la remise au travail de la nation burkinabè et la restauration de l’autorité de l’Etat. La clé de voûte de l’avenir du Burkina Faso et des Burkinabè ne saurait être autre chose que la réconciliation, la seule issue qui nous reste, si l’on veut assurer un avenir à notre cher et beau pays et aux générations futures. L’avenir du Burkina Faso se trouve dans la réconciliation nationale, mais une vraie réconciliation, inclusive, sincère et définitive.

Tous les Burkinabè, de façon unanime, reconnaissent que seule la réalisation de la réconciliation nationale, en mettant au cœur du processus la justice équitable pour tous et comprenant des réparations, doit constituer la priorité des priorités dans les actions qui doivent être entreprises par le Président du Faso et son gouvernement, si vraiment ils aiment leur pays. Pour amorcer un réel développement et surtout durable, il faut forcément poser une fondation solide. Et cette fondation-là n’est autre qu’une véritable réconciliation entre l’ensemble des Burkinabè pour regarder dans une même et seule direction, et ainsi définir un destin commun pour le Burkina Faso.


Pour ce faire, les gouvernants de l’heure de notre pays doivent faire montre d’une volonté politique ferme et d’une sincérité réelle pour emprunter, sans complexe et avec détermination, le chemin de la réconciliation nationale. Le Burkina Faso regorge d’énormes acquis en la matière et ne part de zéro. Et ne dit-on pas que « qui peut le plus peut le moins ? ».


L’avantage d’aller ainsi d’abord à la réconciliation nationale avant d’adopter une nouvelle Constitution et de passer à une autre république, est que le contrat social qui sortira de ce dialogue inclusif national constituera la plateforme consensuelle que les Burkinabè se donneront pour leur « vivre-ensemble » dorénavant.
C’est cette plateforme qu’il faut alors codifier dans la nouvelle Constitution que les Burkinabè acclameront et le passage à la nouvelle République se fera tout naturellement comme une lettre à la poste et avec tous les Burkinabè ensemble, dans l’unité et la cohésion sociale. La construction de la nation burkinabè enregistrera alors des progrès considérables.


Force est de reconnaître que cette réorganisation indispensable des priorités au niveau de la gouvernance du Burkina Faso redonnera de l’espoir et plus de confiance au peuple Burkinabè dans ses efforts de se prendre en charge dans sa quête de développement. C’est cette confiance retrouvée dans un Burkina Faso réconcilié avec lui-même et avec ses partenaires de l’extérieur, qui lui permettra de se relancer dans son développement économique et social et de se stabiliser dans la paix et la sécurité.


En faisant de la sorte, il est à espérer que le fameux Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), « la cour des miracles » du Président KABORE, réponde, un tant soit peu, aux conditionnalités posées par les partenaires techniques et financiers du Burkina Faso dans leurs intentions exprimées à la Table-Ronde des Bailleurs de Fonds, tenue les 7 et 8 décembre 2016, à Paris en France. 
Ainsi, acceptons que quand « gouverner, c’est prévoir », « bien gouverner, c’est savoir se conformer et s’adapter au contexte du moment ».

Que Dieu offre l’apaisement des cœurs aux Burkinabè à travers l’amour pour le pays, le patriotisme, le pardon, la tolérance, la justice, somme toute, les ingrédients indispensables à la réconciliation nationale : notre avenir à tous.
Dieu bénisse le Burkina Faso.

​« Rien n’arrête une idée arrivée à son heure »

Ouagadougou, le 10 août 2017

Le Président

Dr Ablassé OUEDRAOGO

Démarcation du Président du Faso face aux propos de Ablassé Ouédraogo: La réaction des internautes

Interrogé lors de l’émission  » Les Grandes Questions » de la Radio Ouaga Fm sur la démarche de la CODER auprès du Chef de l’État pour l’organisation d’un forum de Réconciliation nationale, Monsieur Ablassé Ouedraogo membre de la CODER a déclaré que « Le Président Roch Marc Christian Kaboré a marqué son accord et qu’il allait être … Lire la suite