Politique: Blaise Compaoré souhaite revenir au Burkina et aller se reposer dans son village

Blaise compaoré

À plusieurs reprises, le président burkinabè a dénoncé les «liens» et même le «deal» qu’auraient passé son prédécesseur et les groupes qui harcèlent le pays. Pour Compaoré, c’en était trop. Profondément agacé, il est sorti de son silence, d’abord par un communiqué, puis par une lettre personnelle à Kaboré. Dans cette missive transmise en avril, … Lire la suite

Terrorisme: « le Burkina est attaqué à cause de Blaise Compaoré » Rock Kaboré

Roch Marc Christian Kaboré était reçu à Berlin par Angela Merkel ce jeudi. En parallèle il s’est confié au micro de la DW et revient sur la sécurité au Burkina, évoquant aussi son prédécesseur Blaise Compaoré. En marge de cette visite, dans une interview à la DW, Roch Marc Christian Kaboré a expliqué sa stratégie. « Nous … Lire la suite

Politique: le M21 demande au président du Faso de prendre langue avec le régime de Blaise Compaoré

le Mouvement M21 était face à la presse ce Mercredi 20 février 2019 . l’objectif était de donner sa lecture de la situation nationale marqué par l’insécurité . Le mouvement n’est pas aller a reculons pour demander au Président du Faso de « reprendre langue avec les leaders déchus du régime de Blaise Compaoré sans rancune ni haine … Lire la suite

Burkina Faso: 58% des burkinabè favorables au retour de Blaise Compaoré (Sondage)

Blaise compaoré

La Question du retour de l’ancien président du Faso Blaise Compaoré a été évoquée dans le sondage du sondage d’opinion CGD-Presimètre. Des résultats obtenus, on constate que plus de la moitié soit 58% des personnes interrogées sont favorables pour le retour de Blaise Compaoré et seulement 25% sont contre et 17% sont sans avis. Les principales raisons évoquées  … Lire la suite

Lettre ouverte de Me Paul KERE à son Excellence Monsieur le Président Blaise Compaoré, ex-Président du Burkina Faso

Blaise compaoré

Excellence, Monsieur Le Président du Burkina Faso et Bien Cher Frère Aîné, C’est la première fois, depuis votre intelligente démission afin d’éviter un « bain de sang » inutile à notre peuple que je m’adresse à vous, même si, très souvent, je prends, à l’instar de nombreux autres burkinabè anonymes, de vos nouvelles en espérant que Dieu … Lire la suite

Conseil des ministres : l’hôpital Blaise Compaore rebaptisé centre hospitalier universitaire de tengandogo.

Le Conseil des ministres de ce mercredi 1er août 2018 s’est tenu sous la présidence du chef de l’État, Roch Kaboré. En attendant de revenir sur le contenu intégral qui sera publié sur cette même page, nous vous en proposons les grandes lignes issues du compte-rendu du ministre de la Communication et des relations avec … Lire la suite

Affaire Bolloré : «Blaise Compaoré avait envoyé le général Diédjéré auprès de Dadis »

Ces révélations doivent être prises avec tout le sérieux, en tout cas pour celui qui connaît un peu le passé de la Guinée. « A l’époque j’étais le président du patronat, en plus ami du président, le général Lansana Conté. Donc à ce titre, le président demandait mon avis sur tout ce qui passait économiquement … Lire la suite

Politique: Léonce Koné écrit à Blaise Compaoré et souhaite se retirer du CDP

 Dans une correspondance adressée à Blaise Compaoré, Léonce Koné, a manifestement annoncé son retrait du CDP. « Je souhaite, avec votre accord, me retirer du CDP », a-t-il écrit à l’ex-chef de l’Etat réfugié à Abidjan. Nous vous proposons in extenso ladite correspondance datée du 14 mars dernier. Comme quoi, il n’y a pas de fumée sans feu. Lisez !  Monsieur … Lire la suite

Politique: Nana Thibault reçu de nouveau par Blaise Compaoré

Ce week-end où il a été reçu samedi pour la seconde fois par l’ex-président. Avant son départ, ce dimanche 26 novembre pour Ouaga, Informateur.info a rencontré le président du Rassemblement Démocratique Populaire pour comprendre ses motivations. Entretien.

Informateur.info : Entre le Cfop, la Coder et la Mouvance présidentielle, où se situe votre parti, le Rassemblement Démocratique Populaire au Burkina Faso ?

Nana Thibaut : Merci pour l’opportunité que vous me donnez de m’exprimer à travers votre site. Le Rassemblement Démocratique Populaire est un parti politique que j’ai créé en 1999. Dès sa création, le parti a eu la confiance d’une bonne frange de la population. Cela m’a permis d’être élu conseiller municipale durant deux mandats sous Simon Compaoré alors maire central de la ville de Ouagadougou. Pour répondre à votre question, je dirai que le RDP , sans être membre des coalitions que vous avez citées, demeure un parti qui entretient de bons rapports avec tous les autres partis politiques. Quand dans un pays l’horizon s’assombrit, il est bon que l’on réfléchisse aux solutions pour éviter que le pire n’arrive. C’est pour vous dire qu’avec la Coder, et le Cfop nous avons la même vison pour notre pays.

  • Depuis quelques temps, vous faites du retour du Président Compaoré au Burkina Faso une fixation. Qu’est- ce qui vous motive à ce point?

Ce qui me motive, c’est une reconnaissance personnelle vis-à-vis du président Compaoré. Au Burkina Faso, c’est moi Nana Thibaut qui ai organisé la première manifestation contre la vie chère. Le mouvement avait été mal interprété par les autorités Burkinabè et cela m’avait coûté 3 ans de prison ferme. Après la manifestation de Ouaga, il y a eu un éveil ailleurs comme en Côte d’Ivoire par exemple où les populations ont aussi commencé à dénoncer à la vie chère.

  • Quel est le rapport avec la reconnaissance dont vous parlez ?

Quand j’ai été arrêté, le président Compaoré était en déplacement en Guinée. A son retour, il a trouvé un pays mouvementé et on lui a fait un rapport indiquant que c’est Nana Thibaut qui a organisé des journées ville morte et mis le pays dans un tel état. Après quelques temps, le président Compaoré m’a gracié en disant qu’il reconnaissait lui-même que la cherté de la vie était une réalité. C’est ainsi que j’ai été libéré et j’ai pu retrouver ma famille et mes amis. Je ne peux pas oublier cette parenthèse de mon histoire. Tout comme je ne peux rester aujourd’hui inactif devant la situation que vit le président Compaoré. C’est donc en homme engagé, responsable et reconnaissant que je milite aujourd’hui pour le pardon, pour la réconciliation et pour le retour du président Compaoré au Burkina Faso et pour la paix sociale et durable dans notre pays. C’est une démarche pacifique et républicaine.

  • Vous militez pour le retour de Compaoré mais est-ce que l’idée fédère les Burkinabè ?

J’ai rencontré des autorités coutumières, et même politiques avec qui j’ai échangé sur la nécessité de la réconciliation. Je leur ai dit que Blaise Compaoré en sa qualité de chef d’Etat a des qualités et des défauts. Il ne mérite pas la situation qu’il vit aujourd’hui. Une vie en exil. Regardez ceux qui sont aux affaires aujourd’hui, ce sont les «petits» de Compaoré. Ils ont vécu ensemble pendant 30 ans, depuis le Front Populaire jusqu’à l’insurrection populaire en passant par le CDP. Trente ans d’amitié et de camaraderie ne peuvent pas être sacrifiés à cause de la politique. Ils ont partagé bien de choses au-delà de la politique. Je ne peux pas assister à cette situation sans tenter d’apporter ma contribution à la réconciliation et à l’unité nationale. Ça ne sert à rien que le Burkina s’entredéchire.

  • Vous qui venez de rencontrer le président Compaoré pensez- vous qu’il est dans les dispositions d’un retour au pays maintenant?

Blaise Compaoré est un croyant, un homme sage, un grand homme. Au regard de ce qu’il a fait chez lui et ailleurs en Afrique. Ma visite au président Compaoré s’inscrit donc dans le cadre de la paix et de la réconciliation. Ça fait ma deuxième visite, j’étais là le 14 septembre dernier et je suis arrivé encore hier (ndlr vendredi 24 novembre) pour le rencontrer. Moi ma démarche vise à créer les conditions de son retour au pays et je peux vous assurer que c’est son souhait. Beaucoup pensent que je suis motivé par autre chose mais ils se trompent. Je ne viens pas pour son argent ou pour lui dire qu’il pourra revenir au pouvoir au Burkina. Mon souhait, c’est de voir Compaoré revenir au Burkina et contribuer par ses conseils au développement et au rayonnement de son pays. C’est un homme d’expérience et ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir sont ses élèves.

  • Pensez-vous que les autorités Burkinabè qui ont été les élèves de Compaoré comme vous le dites, soient ouvertes à votre démarche sur son retour ?

Depuis que j’entreprends cette démarche, je n’ai pas encore rencontré de difficultés. Et je voudrais d’ailleurs profiter de l’occasion pour saluer les autorités burkinabè, notamment le président Roch Kaboré. Même si, aujourd’hui, la politique a fait que lui et son doyen ne parlent plus le même langage, ils doivent pouvoir faire la paix des braves. L’essentiel, c’est d’être capable de surmonter les dissensions du passé et de construire ensemble l’avenir.

  • Vous faites déjà beaucoup mais est-ce que les choses n’iraient pas plus vite si vous associez d’autres personnes à votre démarche plutôt que de porter ce fardeau tout seul?

On a toujours dit que l’union fait la force. Et je suis entièrement d’accord avec cet adage. Avant de venir ici, j’avais en projet d’organiser un grand rassemblement de tous les partisans de la paix, de la réconciliation nationale. Un rassemblement où les associations, les OSC et les partis politiques qui souhaitent voir le Burkina vivre dans la paix sociale seront présents. Aujourd’hui, si je dis qu’à moi tout seul je pourrai faire revenir le président Compaoré au Burkina, si je dis que je peux réconcilier les Burkinabè, j’aurais menti. Il faut le soutien de tout le monde et j’essaie de tracer le chemin.

  • Un appel à lancer ?

Je voudrais d’abord remercier le président Alassane Ouattara pour son hospitalité vis-à-vis de Compaoré. Je salue sa grande compréhension et son humanisme. En deuxième position, je voudrais saluer Guillaume Soro, le président de l’Assemblée Nationale. Ensemble, les deux ont tout mis en œuvre pour accueillir le président Blaise Compaoré en Côte d’Ivoire a un moment critique. C’est la preuve qu’entre la Côte d’Ivoire et le Burkina, il n’y a que l’amour et l’amitié. L’appel que j’ai à lancer, c’est de demander au président Ouattara de s’impliquer davantage pour le retour de son frère Blaise Compaoré chez lui, au Burkina Faso. Je lance le même appel à tous les chefs d’Etat africains afin qu’ils s’impliquent pour le retour du président Compaoré au Burkina Faso. Aujourd’hui, c’est Compaoré mais demain ce sera le tour de qui ? Je ne souhaite pas que Blaise Compaoré meurt un jour en exil. S’il devrait mourir, ce qu’à Dieu ne plaise, qu’il meurt sur la terre de ses ancêtres. Le contraire serait un déshonneur pour le Burkina Faso.

Propos recueillis par Jean François Fall

Burkina-Abidjan: Blaise Compaoré sort de sa réserve.

Blaise compaoré

Dans un communiqué signé de son nom et transmis à Jeune Afrique par ses avocats, Blaise Compaoré dément tout lien avec les jihadistes sahéliens affirmant avoir « souffert » lors des dernières attaques terroristes qui ont endeuillé le Burkina Faso

Voici le communiqué de l’ex president Blaise Compaoré

Depuis que j’ai quitté le pouvoir, j’ai observé un devoir de réserve absolu. Cependant, je reste très attentif à l’actualité de mon pays. J’ai souffert lorsqu’il a été l’objet d’attaques terroristes qui ont occasionné de nombreuses pertes en vies humaines.

Le peuple burkinabè sait que la sauvegarde de sa sécurité a toujours été ma préoccupation primordiale et il sait que je demeure de cœur et d’esprit à ses côtés, spécialement dans l’épreuve.

En matière de terrorisme, la polémique et la division partisane n’ont pas de sens. L’union sacrée est plus qu’un impératif. C’est une exigence absolue. Je salue à cet égard les efforts effectués par mon successeur, démocratiquement élu, le Président Roch Marc Christian Kaboré, que je respecte. Il s’investit, avec le gouvernement, les Forces de Défense et de Sécurité, sans concession et en synergie avec les chefs d’Etat de la sous-région et des Nations-Unies dans la lutte contre le terrorisme.

Cependant, je ne peux accepter de lire ces derniers temps, sous certaines signatures irresponsables et dévoyées par un combat politique dépassé, que j’aurais pu avoir des liens coupables avec les terroristes d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique, lesquels justifieraient en réaction les attaques subies par mon pays.

Ceci est odieux, scandaleux, abject. Et chacun comprendra que cela nécessite qu’aujourd’hui, je brise exceptionnellement le silence et que je quitte mon devoir de réserve pour condamner fermement des allégations formulées avec légèreté qui ne sont que la marque d’une très grave irresponsabilité.

La communauté internationale sait que mon action dans cette région ultra-sensible du Sahel et du Sahara, a toujours consisté à rechercher la paix par la médiation et le dialogue – faits et actes, reconnus, salués partout et par tous -.

Protéger mon pays de l’insécurité et des attaques terroristes, tel fut mon devoir. Je crois l’avoir accompli avec un sens élevé de l’Etat et dans l’intérêt majeur du peuple Burkinabè.

Président Blaise Compaoré