Sanguié: Des terroristes emportés par les eaux

Sanguié, selon certains témoignages, des terroristes qui auraient élu domicile depuis plusieurs jours dans la forêt de Tiogo dans la zone de Tenado vivent des moments difficiles. Plusieurs dizaines d’entre eux surpris auraient été emportés par les eaux de pluies ces jours-ci. Plusieurs autres sont actuellement sans aucun espoir de s’en sortir. En rappel, le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a présidé ce jeudi en fin de matinée, la cérémonie commémorative de la Journée internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme.A cette occasion, le Chef de l’Etat a exprimé sa solidarité aux victimes civiles et militaires du terrorisme dans notre pays. Il a aussi rendu un vibrant hommage aux vaillantes Forces de défense et de sécurité, aux braves Volontaires pour la défense de la patrie et à toutes les personnes engagées sur les champs d’honneur et qui mènent la lutte contre les forces du mal. Placée sous le thème national, « la prise en charge des victimes du terrorisme : un droit pour les victimes et un devoir pour l’État et la communauté », cette journée est un tremplin pour interpeller l’ensemble des acteurs sur leur devoir de solidarité envers les victimes du terrorisme. « Par cette commémoration, le Burkina Faso réaffirme son ferme engagement à promouvoir et à protéger la dignité humaine et les droits fondamentaux de tous les Burkinabè et de toutes les personnes vivant au Burkina Faso en général, et les droits des victimes du terrorisme en particulier », a déclaré le ministre en charge des droits humains, Me Barthélémy Kéré. Il a souligné que le gouvernement joue et continuera de jouer sa partition pour la protection de la dignité et des droits fondamentaux des personnes affectées par le terrorisme. Terrorisme victime : Le gouvernement s’engage pour la prise en charge Et au titre des engagements du gouvernement en faveur des victimes du terrorisme, on note le renforcement du cadre juridique et institutionnel de promotion et de protection des droits des victimes ; la création d’un dispositif de protection des victimes et des témoins ; l’adoption des lois portant pupille de la Nation, des statuts des martyrs de la nation et des statuts de héros pour la nation. La protection du statut juridique des victimes avec l’établissement gratuit d’acte d’état civil au profit des Personnes déplacées internes et des cartes nationales d’identité et la prise en charge des frais médicaux, y compris les évacuations sanitaires et l’appui psycho-médical, font également partie des engagements de l’exécutif. Le représentant des victimes, Pascal LANKOANDÉ qui salue toutes ces actions « louables » du gouvernement, a souhaité un recadrage de la gestion de l’indemnisation allouée aux soldats tombés sur le champ de bataille, la résolution de la question de la prise en charge des épouses vivant en concubinage, l’application de la loi sur la pupille de la Nation. La priorité, selon M. LANKAONDÉ, « c’est l’assistance psycho-médicale de toutes ces victimes ». Selon la Directrice générale des droits humains, Mme Adjaratou ZONGO, les activités entrant dans le cadre de la commémoration de la journée de souvenir en hommage aux victimes du terrorisme ont permis de toucher plus de 900 personnes. Quant à la représentante des partenaires techniques et financiers du cadre sectoriel du dialogue « Justice et droits humains », Mme Elsie Laurence CHOUNOUNE, elle a félicité le gouvernement pour les efforts consentis à soutenir les victimes du terrorisme. Direction de la communication de la Présidence du Faso Avec:  netafrique.net https://web.facebook.com/ouaga24

Burkina Faso-Côte d’Ivoire : le Président du Faso est à Abidjan

Burkina Faso

Le Chef de l’État du Burkina Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a foulé le sol ivoirien, ce jour 5 septembre, pour une visite d’amitié et de travail. Il a été accueilli à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny par le Vice-président, Tiémoko Meyliet KONE. En début d’après-midi, le Chef de l’Etat burkinabè aura un tête-à-tête avec le Président ivoirien Alassane OUATTARA. Le Président Paul-Henri Sandaogo DAMIBA et son homologue ivoirien discuteront de plusieurs sujets de coopération et surtout de la question sécuritaire qui préoccupe bon nombre de pays de la sous-région Ouest-africaine. Pour cette première visite officielle en terre ivoirienne, le Président du Burkina Faso est accompagné d’une délégation gouvernementale. En rappel Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, en visite à Bamako au Mali, ce samedi 3 septembre 2022, a eu une longue séance de travail avec son homologue malien, le Colonel Assimi GOÏTA. Les deux personnalités ont échangé en tête-à-tête et ont eu une séance de travail avec leurs délégations. « Nous avons effectué une visite d’amitié, ce jour au Mali, dans le cadre de la coopération qui existe entre le Burkina Faso et le Mali, mais il était aussi de bon ton pour nous qui sommes dans une période de transition de venir auprès des autorités de la République du Mali pour avoir un cadre de partage et d’échange autour des défis auxquels sont confrontées les transitions du côté Mali et aussi du côté du Burkina Faso », a expliqué le Président du Faso au terme de sa visite. Direction de la communication de la Présidence du Faso

L’Adjudant-Chef de Police Alizèta KABORE/KINDA distinguée à New York.

L’Adjudant-Chef

Prix de la femme policière de l’année 2022 des Nations Unies : L’Adjudant-Chef de Police Alizèta KABORE/KINDA distinguée parmi ses pairs à New York. L’Adjudant-Chef de Police Alizèta KABORE/KINDA est lauréate du prix de la femme policière de l’année 2022 des Nations-Unies. Elle a reçu la distinction au cours d’une cérémonie organisée à cet effet par l’Organisation des Nations-Unies (ONU) à son siège à New York, dans l’après-midi du 31 août 2022. Policière du Burkina Faso actuellement au Mali dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies au Mali (MINUSMA), elle s’est distinguée notamment par sa capacité exceptionnelle et ses multiples efforts à soutenir les forces de sécurité maliennes, dans la région de Ménaka, afin de promouvoir et améliorer la compréhension des questions de genre, de protection de l’enfance, des droits de l’homme, de la protection des civils et plus particulièrement la scolarisation des filles et la lutte contre les mariages précoces. Ce qui a prévalu à ce qu’un plus grand nombre de victimes de violences sexuelles et de violences basées sur le genre dénoncent les violences dont elles sont victimes aux autorités locales et reçoivent des soins médicaux appropriés (au moins trois cas rapportés/mois contre aucun avant son arrivée, selon les Nations-Unies). Elle est également l’exemple d’une femme battante, engagée dans la protection, la promotion et le bien-être des femmes et des enfants et ce, depuis son pays d’origine le Burkina Faso, où elle a exercé dans lesdits domaines. L’Adjudant-Chef Alizèta KABORE/KINDA intègre désormais le cercle restreint des policières Burkinabè dont les mérites ont été reconnus par les Nations-Unies, après la toute dernière, la Commissaire de Police Yvette ZOMBRE/BONI, qui avait reçu, en octobre 2016 à Barcelone, le prix dénommé « International Female Police Peacekeeper Award ». En rappel, c’est depuis 1976 que les femmes font partie intégrante du personnel de la Police nationale du Burkina Faso, à travers notamment le décret n°76-183/PRES/FPT/IS/DGSN du 25 mai 1976 par lequel la première promotion a été recrutée. La Police nationale, une force publique au service des citoyens !

Burkina :Pascal Zaïda félicite Damiba

Burkina transition, la Coordination Nationale pour une Transition Réussie (CNTR), a animé un point de presse le 31 août dernier 2022, au Centre National de Presse Norbert Zongo.  Au cours de cette conférence de presse, le député ALT, pascal Zaïda et ses camarades ont donné leur lecture de la situation nationale ‘’marquée par la crise sécuritaire et la cherté de la vie’’. Sur le plan sécuritaire ils font constater que les forces de défense et de sécurité ainsi que toutes les forces combattantes sur le terrain ont « fragiliser la capacité de nuisances des groupes terroristes sur le terrain. » Cette montée en force des troupes engagées sur les théâtres des opérations a malheureusement conduit les groupes armés terroristes à changer de cible. Selon Zaïda, les groupes terroristes ne s’attaquent aujourd’hui qu’aux populations civiles et aux symboles de l’Etat. Poursuivant, il estime que ces résultats sont à mettre à l’actif des récentes mesures restrictives adoptées par le gouvernement par l’entremise du COTN, mais aussi aux défections enregistrées dans les rangs des terroristes. Toute chose qui à conduit le député de l’ALT a considéré le président Damiba comme le messie envoyé par Dieu aux burkinabè pour les sortir de cette crise sécuritaire. « Le président Damiba est un envoyé de Dieu pour sauver le Burkina »  a lancé le coordonateur national de la CNTR. Désormais ces terroristes aux abois du fait de la montée vertigineuse des troupes combattantes, mais aussi des intempéries n’ont qu’un seul choix : « se dissimuler au sein des paisibles citoyens » selon Zaïda, voila pourquoi il appel d’ailleurs les populations à une saine collaboration avec les Fds pour débusquer les éventuels terroristes qui se cacheraient en leur sein. Il invite par ailleurs les politiciens à rester sobre car l’heure n’est pas à «l’activisme politique» et aux opérateurs économiques il lance cet adage « la politique aux politiciens, les affaires économiques aux hommes d’affaires, et les moutons seront bien gardés. » Pour la CNTR, la cherté de la vie est le corollaire de la conjecture économique internationale survenue due au faite de la crise ukrainienne, la crise sécuritaire mais aussi aux séquelles de la crise sanitaire. S’il reconnait l’insuffisance des efforts du gouvernement pour endiguer cette crise, il fustige aussi le comportement de certains commerçants véreux qui veulent « s’enrichir de la misère des populations. » Voilà pourquoi il invite le ministère du commerce à accentuer les missions de contrôle des prix dans les différentes boutiques pour traquer ces commerçants ‘véreux’ qualifiés de « rapaces » par pascal Zaïda. https://web.facebook.com/ouaga24 netafrique.net

Conseil des ministres: compte rendu du 31 aout 2022

Conseil des Ministres

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 31 août 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 17 H 20 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul-Henri Sandaogo DAMIBA Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. I. DELIBERATIONS I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS Le Conseil des ministres a adopté un décret portant organisation du ministère de la Défense et des anciens combattants. L’adoption de ce décret permet au ministère de la Défense et des anciens combattants d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2022-0026/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 31 mars 2022 portant attributions des membres du Gouvernement et au décret n°2022-0055/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels. I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERARTION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR Le Conseil des ministres a adopté deux (02) rapports. Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant organisation du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur. L’adoption de ce décret permet au ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2022-0026/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 31 mars 2022 portant attributions des membres du Gouvernement et au décret n°2022-0055/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels. Le second rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume du Danemark auprès du Burkina Faso avec résidence à Ouagadougou. Le Conseil des ministres a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur. I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS Le Conseil des ministres a adopté un décret portant rectification du décret n°2021-1113/PRES/PM/MJDHPC du 04 novembre 2021 portant naturalisation. L’adoption de ce décret vise la rectification de l’erreur intervenue dans le décret n°2021-1113/PRES/PM/MJDHPC du 04 novembre 2021 portant naturalisation et concernant une personne afin de permettre à l’intéressée et à ses ayants droits de jouir du statut de Burkinabè. I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE Le Conseil des ministres a adopté deux (02) rapports. Le premier rapport est relatif à l’adoption des schémas régionaux d’aménagement et de développement durable du territoire (SRADDT) du Centre, de l’Est et du Sahel. Le SRADDT est un instrument de planification à long terme qui précise les orientations générales du Schéma national d’aménagement et de développement durable du territoire (SNADDT), notamment les principes d’aménagements à l’échelle de la région. Il assure la cohérence des projets d’équipements avec les politiques de l’Etat et les différentes collectivités territoriales. L’adoption de ce rapport permet aux régions du Centre, de l’Est et du Sahel de disposer de référentiel de planification de développement de leur territoire. Aussi, le Conseil a-t-il instruit le ministre chargé du dossier de prendre les dispositions idoines pour la prise en compte des orientations de ces schémas d’aménagement dans la mise en œuvre des différents programmes régionaux de développement. Le second rapport est relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2022, au 30 juin. Au 30 juin 2022, le budget de l’Etat a été exécuté à hauteur de 1 214,91 milliards F CFA en recettes et de 1 398,59 milliards F CFA en dépenses pour des prévisions respectives de 2 449,11 milliards F CFA et de 2 919,15 milliards F CFA. Ces niveaux correspondent à des taux d’exécution globaux respectifs de 49,61% et de 47,91% sensiblement proches de ceux de la même période en 2021 qui étaient de 49,04% et de 50,40%. Le niveau de mobilisation des recettes budgétaires est passé de 1 071,87 milliards F CFA au 30 juin 2021 à 1 214,91 milliards F CFA au 30 juin 2022, soit une hausse de 143,04 milliards F CFA entre les deux périodes. Ce niveau de mobilisation s’explique par l’accroissement de 17,83% du recouvrement des recettes ordinaires. II. COMMUNICATIONS ORALES II.1. Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil des ministres une communication relative à la commémoration de la journée internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme, édition 2022. Au Burkina Faso, cette commémoration se tient dans la région du Centre, du 29 août au 1er septembre 2022 sous le thème : « la prise en charge des victimes du terrorisme : un droit pour les victimes et un devoir pour l’Etat et la communauté ». La cérémonie officielle de cette commémoration aura lieu au Monument des Héros nationaux à Ouaga 2000, le 1er septembre 2022 sous la Présidence de Son Excellence Monsieur le Président du Faso. La commémoration de cette journée se veut une occasion pour susciter davantage la réflexion pour une meilleure prise en compte des droits des victimes des attaques terroristes dans les plans et politiques de développement, comme facteur du renforcement de la cohésion sociale. II.2. Le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques a fait au Conseil des ministres la situation de la campagne agricole de saison pluvieuse 2022-2023. La saison agricole s’est définitivement installée avec des niveaux de précipitations satisfaisants dans la plupart des régions du pays. La majeure partie du territoire a enregistré un cumul pluviométrique compris entre 450 et 850 mm du 1er avril au 20 août 2022. Au cours de la présente campagne, 3 871 tonnes de semences de variétés améliorées et 27 200 tonnes d’engrais minéraux (NPK et urée) et engrais organiques ont été mises à la disposition des producteurs. Concernant la situation phytosanitaire, la présente campagne est marquée par des attaques de la chenille légionnaire d’automne sur certaines céréales dans toutes les régions ainsi que par des attaques d’autres insectes dans certaines régions. Des visites seront organisées en vue d’apprécier l’exécution des protocoles et les divers … Lire la suite

Terrorisme : 893 mis en examen, en détention en 2021

Terrorisme

Le rapport de la rentrée judiciaire 2021-2022 pointe du doigt plusieurs contraintes qui compliquent la contribution de l’appareil judiciaire à la lutte contre le terrorisme. Il s’agit notamment de la sécurité des acteurs et des édifices de la justice qui reste un défi majeur dans l’action de la justice contre le terrorisme. En outre, des difficultés matérielles existent et s’analysent comme des insuffisances au niveau des infrastructures et autres outils de travail. Il s’agit par exemple du manque d’outils techniques adaptés pour recueillir et conserver les preuves, tels que la table d’écoute judiciaire et le dispositif de captation et de sonorisation. Toutes ces difficultés rendent problématique la contribution de la Justice à la lutte contre le terrorisme. Ainsi, à la date du 20 Août 2021, on enregistrait quatre cent cinquante neuf (459) dossiers en cours d’instruction avec huit cent quatre vingt treize (893) mis en examen, en détention. La chambre de jugement spécialisée du pôle judiciaire dans la répression a connu sa première session du 09 au 13 Août 2021. Sur trente (30) dossiers prêts à être enrôlés, dix dossiers étaient effectivement au rôle lors de cette première session et seulement cinq (5) ont pu être jugés. Si le terrorisme est bel et bien appréhendé comme une infraction pénale par la loi N°025-2018/AN portant code pénal, il n’y a presque pas de débat public sur le rôle de la justice dans la lutte contre ce phénomène. Ce débat vise à combler ce gap en alimentant la réflexion et le débat public sur la contribution de l’appareil judiciaire dans la lutte contre le terrorisme. Source: Centre pour la qualité du droit et la justice

Blaise Compaoré, sa venue au Burkina Faso : le CSM dément les propos du premier ministre

Blaise Compaoré

Blaise Compaoré, concernant sa venue au BURKINA FASO, dans un communiqué rendu publique ce 29 août, le conseil supérieur de la magistrature (CSM) dit n’avoir jamais été approché par les autorités à propos d’un quelconque retour de l’ex président. En effet, lors de son interview, le 23 août dernier, accordé à la télévision nationale, le premier ministre Albert Ouédraogo avait laissé entendre que : « Avant que de M. Blaise Compaoré ne vienne, il y a eu des démarches préalables. C’est peut être ce que beaucoup ne savent pas. (…) Nous avions également approché le conseil supérieur de la magistrature pour l’informer de la démarche que nous sommes entrain de mener et de rassurer que nous ne sommes pas dans une logique de tordre le coup à la justice ou de consacrer l’impunité. » Ces allégations ont poussé le conseil à produire un communiqué de démenti affirmant qu’ils n’ont jamais été approchés par les autorités dans cette affaire de retour au pays de Blaise Compaoré. A propos des déclarations du premier ministre le conseil supérieur de la magistrature dit être « au regret de ne pouvoir s’associer à l’information ainsi donnée. » Même si le conseil reconnait avoir rencontré le président du Faso le 16 juin, il souligne n’avoir jamais été approché sur la question, car au cours de ladite rencontre qui devrait préparée la deuxième session ordinaire de la magistrature, C’est seulement les difficultés de fonctionnement de la justice qui ont été largement discutées. Par cette note, le CSM dément alors les propos tenus par le premier ministre, un énième démenti car la famille Sankara avait également dans un passé très récent démenti une autre information du premier ministre, tenue au cours de la même interview, qui soutenait que la famille avait été consultée pour la venue de Blaise Compaoré. En rappel, L’ancien Président Blaise Compaoré est arrivé à Ouagadougou le 08 juillet dernier en compagnie de son épouse et du conseiller spécial du Président Ouattara, Monsieur Aly Coulibaly, à bord du golfstream g550 de l’Etat ivoirien . Il a été accueilli par le Ministre Yero Boly à la base aérienne selon les images de notre confrère Serge Daniel de RFI. Lire aussi Avec netafrique.net

Ouagadougou : fin de cavale pour un présumé assassin

Ouagadougou/

OUEDRAOGO Habibou était employée dans une buvette de la place dans la ville de Ouagadougou. Elle a été assassinée dans la nuit du 25 au 26 juillet 2022, alors qu’elle revenait de son boulot. Le présumé auteur, un ex-vigile, a été arrêté par la Police Nationale, suite aux investigations de la Brigade de Recherches du Commissariat de Police de l’Arrondissement de Sig-Noghin. Il ressort de l’audition de ce dernier qu’il aurait commis les faits de façon accidentelle. En effet et selon lui, tout a commencé suite à une rupture de leur relation. Après que la victime l’ai informé téléphoniquement de sa volonté de mettre définitivement fin à leur relation, il aurait décidé de la rencontrer sur le chemin de retour de son travail, dans le but de se réconcilier. Et face au refus catégorique de celle-ci, il lui aurait infligé un coup de poing qui a occasionné sa mort. Il affirme également avoir abandonné le corps sur place et emporté entre autres le téléphone portable de la victime. Les enquêteurs de la Police ont réussi à appréhender le présumé meurtrier de la défunte Habibou et le conduire devant les autorités judiciaires. En rappel La Police Nationale a mis fin aux activités d’escroquerie d’un individu qui affirmait posséder des pouvoirs de divination et pouvant fabriquer des Porte feuilles magique en Avril dernier. Pour parvenir à ses fins, il effectuait des déplacements entre Kokologho et Tanghin-Dassouri. Il fréquentait les lieux publics, notamment les kiosques et débits de boissons à la recherche de victimes qui, le plus souvent étaient les jeunes et les femmes. Usant d’un stratagème dont lui seul a le secret, il les abordait discrètement et leur proposait des portefeuilles magiques qui peuvent offrir jusqu’à 100.000 FCFA par jour. Les enquêteurs ont également découvert dans son domicile plusieurs objets dont un vélomoteur, des fétiches, des bidons contenant des décoctions de nature ignorée, des talismans, un lot de matériels entrant dans le cadre de la supposée multiplication d’argent et un portefeuille en cuir dit « bédou magique ». Ouagadougou

FAIB : les décisions sur la situation nationale du Burkina

FAIB/La FAIB

Au moment où s’achève ce grand séminaire rassemblant plus de 700 imams et prêcheurs venus des quatre coins du pays, le Présidium de la Fédération des Associations islamiques du Burkina ( FAIB) saisit cette occasion pour exhorter chaque fille et chaque fils de notre cher pays, le Burkina Faso, à se surpasser pour donner une chance de survie à la nation. Oui, ceci est un devoir patriotique ; nous devons tous faire notre introspection et donner sa chance au Faso ; car la lutte contre 1 insécurité est grandement handicapée par nos mauvais comportements. Le diagnostic ? Il a déjà été fait et refait plus d’une fois. Et il laisse apparaître entre autres que nous, Burkinabè, jouons un rôle autodestructeur pernicieux en ce que désormais nous développons une insouciance suicidaire en propageant des messages qui incitent à : l’intolérance religieuse et l’intolérance ethnique qui peuvent être sources d’affrontements extrêmement violents ; la stigmatisation ethnique et communautaire ; une haine politicienne qui ferme les cœurs au sens du pardon et les esprits aux appels à la réconciliation. Tout cela se traduit par des discours haineux, véhéments et violents, particulièrement dans les médias et les réseaux dits sociaux ; des velléités d’affrontements physiques entre membres de cercles aux intérêts antagonistes sont même signalées. Nous déconstruisons ainsi allègrement notre cohésion sociale, notre vivre ensemble, notre solidarité et notre fraternité. Dans ces conditions, comment pouvons-nous être unis et forts face à l’adversité ? Comment pouvons-nous générer les synergies nécessaires à la construction nationale ? Comment le pouvons – nous, quand en plus de nous diviser, nous piétinons toutes les valeurs institutionnelles, sociétales, traditionnelles et même humaines qui peuvent nous servir de boussoles, de repères pour forger notre destin commun ? Dans le Burkina d’aujourd’hui, il n’y a presque plus rien de sacré ! Par exemple, pour une opinion émise, un homme ou une femme des plus honorables et des plus respectés, ceux susceptibles d’être vus et présentés à raison comme des modèles sociaux, ne sont pas à l’abri de propos humiliants et irrévérencieux, de la part notamment des « habitants » les moins éduqués des réseaux sociaux. Hélas, nous avons malheureusement de plus en plus tendance à vivre comme s’il n’y avait plus aucune règle, aucun principe, aucun code à respecter dans aucun domaine de la vie ! Il faut que tout cela change ! C’est pourquoi, au cours de ce séminaire, nous avons instruit nos imams et prêcheurs de travailler résolument à : faciliter l’apaisement des cœurs, promouvoir la réconciliation nationale et la restauration de la cohésion sociale stimuler la mobilisation générale pour le seul combat qui vaille aujourd’hui ; à savoir : une lutte multiforme et sans relâche pour recouvrer l’intégralité de notre territoire, pour le retour de la sécurité et de la paix. A cet égard la FAIB salue la mémoire de nos héros tombés dans la défense de la Patrie, exprime la profonde compassion et la solidarité de toute la communauté des musulmans à toutes les familles éplorées, souhaite un prompt rétablissement aux blessés, renouvelle sa solidarité et son soutien à toutes les personnes déplacées internes. Nous prions Allah Le Tout-Puissant de placer sous sa protection, l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité ainsi que leurs auxiliaires, les V.D.P. Enfin, la FAIB encourage le gouvernement dans ses efforts visant à éradiquer l’insécurité. Elle l’encourage à développer sa politique de la main tendue. Elle encourage tous les acteurs politiques à transcender leurs intérêts partisans pour favoriser la culture d’une gouvernance vertueuse, du pardon et de la réconciliation nationale. C’est l’alternative qui nous reste pour refaire l’unité des cœurs et des esprits, recoudre le tissu social, fermenter l’unité de notre nation. La Fédération des Associations Islamiques du Burkina réaffirme ici son engagement ferme et son soutien inconditionnel à toutes les initiatives visant à : recoudre le tissu social et promouvoir le dialogue ; favoriser la réconciliation nationale et le retour du vivre ensemble ; restaurer l’intégrité du territoire national. Allah bénisse le Burkina Faso ! Ouagadougou le 28 août 2022 FAIB

Burkina Faso: contribution de la justice dans la lutte contre le terrorisme

Burkina Faso

La contribution de la justice dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso, c’est sous le thème que s’est tenu un café débat au centre pour la qualité du droit et la justice le vendredi 26 août 2022. Étaient présent à ce café débat plusieurs personnalités de haut rang dont Sako Idrissa, substitut du procureur près du TGI Ouaga 2 et Palinfo Rachid, commissaire de police. L’objectif du café débat était d’alimenter le débat sur la place de la justice dans le dispositif de lutte contre le terrorisme au Burkina Faso. Plus spécifiquement, il s’agit de : – Revenir sur les attributions de l’appareil judiciaire dans le dispositif de la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso ; – Analyser les contraintes de tous ordres de l’organe judiciaire dans la lutte contre le terrorisme ; – Présenter les vertus de la contribution de la justice (le procès antiterroriste notamment) dans la lutte contre le terrorisme ; – Les perspectives et propositions permettant de replacer l’appareil judiciaire dans son rôle dans le dispositif de lutte contre le terrorisme. Si l’importance de la justice dans la lutte contre le terrorisme est reconnue, il n’en demeure pas moins que plusieurs obstacles entravent le jugement des faits  terroristes, selon les experts. « Concernant ce type d’infraction, on rencontre d’énormes difficultés à dire le droit », selon Idrissa Sako substitut du procureur près du TGI Ouaga 2 . selon lui le Pôle judiciaire spécialisé qui s’occupe des infractions terroristes du Tribunal de grande instance de Ouaga 2 manque de personnel et de moyens adéquats pour appréhender les faits terroristes. Or, s’agissant des ressources humaines et matérielles, « les enquêtes classiques ne permettent pas d’élucider les faits terroristes »., Ils préconise « une formation des acteurs judiciaires aux nouvelles pratiques d’enquête ». En outre, l’engorgement des prisons de hautes sécurité conjugué aux longues périodes de détention constituent un terreau de radicalisation de nombre de détenus. Depuis 2016, le Burkina Faso fait face à une crise sécuritaire de grande ampleur. Face à cette crise, une diversité de programme est conduite par l’Etat en partenariat avec d’autres acteurs. Ainsi, à côté de l’appareil militaire et les programmes socio-économiques, l’appareil judiciaire a été placé au centre du dispositif de la lutte au Burkina Faso. C’est ainsi que la loi N°06-2017/AN du 19 janvier 2017, portant création, organisation et fonctionnement d’un pôle judiciaire spécialisé dans la répression des actes de terrorisme a été adoptée en vue d’améliorer l’efficacité de la justice dans le traitement des dossiers de terrorisme. Toutefois, à l’image de la situation dans les autres Etats du Sahel central, cette réforme de la justice a pris du temps pour s’opérationnaliser.