PDC : »L’armée s’est vue dans l’obligation de répondre aux cris du cœur du peuple « .

PDC

La situation sécuritaire s’est gravement dégradée ces dernières années dans notre pays, depuis les premières attaques perpétrées en 2016. ( PDC ) Depuis ce moment, notre pays est devenu un terreau fertile de l’hydre terroriste, plongeant le Burkina Faso dans un gouffre profond jamais atteint depuis son accession à l’indépendance. Face à la recrudescence des attaques, à la mauvaise gouvernance économique et politique, à l’insouciance caractérisée au plus haut niveau de l’Etat, à des crises socio-économiques, éducatives, sociales, humanitaires inédites, le peuple indigné du Burkina Faso dans toutes ses composantes sociales a exprimé sa profonde désapprobation à travers de multiples manifestations populaires sur l’ensemble du territoire national. Faut-il le rappeler, le Parti pour le Développement et le Changement (PDC) à travers sa déclaration du 22 novembre 2021, au cours d’une conférence de presse tenue à Ouagadougou a dénoncé cette profonde léthargie insouciante dans la gouvernance sécuritaire et socio-économique du Burkina Faso. Aujourd’hui, le constat est fait !L’armée s’est vue dans l’obligation de répondre aux cris du cœur du peuple meurtri. Tout en espérant que les valeurs d’intégrité, de justice, de cohésion sociale, d’inclusion et de dignité seront une réalité dans la conduite des affaires de l’Etat, le PDC appelle à une mobilisation de toutes les composantes sociales au tour de la cause nationale pour préserver l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’unité nationale. Aussi, le Parti pour le Développement et le Changement (PDC), rappelle qu’il reste profondément attaché aux valeurs démocratiques, chèrement acquises par notre vaillant peuple et au retour à une vie constitutionnelle normale. Pour ce faire, le PDC encourage à la culture du dialogue avec toutes composantes sociales. Notre devoir à tous est de rester uni et patriote !!Que DIEU bénisse le Burkina Faso !!Vive le Peuple Burkinabè !! Ouagadougou, le 24 janvier 2022Le président du Parti pour le Développement et le Changement (PDC)»Président Fadel Abdel Aziz SEREME

MPRS, portrait du Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba

Burkina Faso / Paul Henri Sandaogo Damiba/Le MPSR

Le Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba (41 ans) qui a renversé lundi, le président Roch Marc Christian Kaboré, est un officier aux avants postes de la lutte anti-terroriste depuis les premières attaques en 2016. Portrait Les mouvements d’humeurs des soldats  dans les casernes débutés dans la nuit du samedi à dimanche 23 janvier 2022 se sont finalement soldés par un coup d’Etat militaire contre le président Roch Marc Christian Kaboré, ce lundi 24 janvier 2022. Lundi dans sa déclaration de prise de pouvoir, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) du  lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, a reproché au régime Kaboré, son « incapacité manifeste à faire face efficacement à la dégradation de la situation sécuritaire ». L’officier supérieur d’infanterie de l’armée burkinabè s’est engagé depuis les premières heures des attaques terroristes en janvier 2016. Il a participé à la formation opérationnelle de la quasi-totalité des unités spéciales de l’armée engagée dans la lutte contre le terrorisme, a appris l’AIB de plusieurs sources. Précédemment chef de corps du 11e  Régiment d’infanterie commando (RIC) de Dori et commandant du 12e  Régiment d’infanterie commando (RIC) de Ouahigouya, il est depuis  le 3 décembre 2021 le commandant de la troisième Région militaire, basée à Ouagadougou (Centre) avec des ramifications à Koudougou (Centre-ouest), Fada N’Gourma (Est) et Manga (Centre-sud). L’ex élément du défunt  Régiment de securité présidentielle qui s’est opposé au putsch de 2015,  a été également Chef de corps du 30e  Régiment de commandement d’appui et de soutien au camp général Baba Sy. Son promotionnaire, le lieutenant-colonel Mohamed Emmanuel Zoungrana, ex  chef de corps du 12e  Régiment d’infanterie commandos, et Commandant du secteur ouest du groupement des forces de sécurisation du Nord, a été mis aux arrêts le 8 janvier dernier pour un présumé tentative de putsch. Il serait libre de ses mouvements. Tout comme le lieutenant-colonel Mohamed Emmanuel Zoungrana, le nouvel homme fort du Burkina Faso, est un écrivain. Il est auteur d’un livre intitulé « Armées ouest-africaine et terrorisme : réponses incertaines ? », publié aux Editions des trois colonnes le 28 juin 2021. « Dans ce premier essai littéraire, il décrit et livre son analyse aussi bien sur les particularités du terrorisme ouest-africain que sur les réponses apportées par les armées de la région avant de porter un jugement critique sur les éléments récusables des approches actuelles ». Il est diplômé de l’école de guerre de Paris et  titulaire d’un master II en sciences criminelles du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) ainsi qu’une certification d’expert de la Défense en management, commandement et stratégie, donc élève du célèbre analyste et écrivain prolixe Alain Bauer. Portrait de l’Agence d’information du Burkina

Burkina Faso: le président Roch Kaboré démis de ses fonctions par l’armée

Burkina Faso / Paul Henri Sandaogo Damiba/Le MPSR

Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) avec à sa tête le lieutenant-colonnel Henri Damiba, annonce la destitution du président Kaboré dans une déclaration diffusée à 17h30 par la télévision nationale du Burkina Faso. Le porte-parole du MPSR, le capitaine Sidsoré Kader Ouédraogo, justifie au nom du lieutenant-colonnel Paul Henri Sandaogo Damiba, la prise du pouvoir, par « l’incapacité manifeste » du pouvoir à enrayer les attaques terroristes. Dans la foulée le MPSR annonce la Suspension de la Constitution du Burkina Faso la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale la Fermeture des frontières aérienne et terrestres. Un Couvre-feu à partir de 21h à 5h.

Ouagadougou : une mutinerie en cours ?

Ouagadougou/ Coup d’Etat au Burkina

C’est la confusion totale ce matin à Ouagadougou. En effet plusieurs tirs nourris sont entendu dans plusieurs camps de la capitale. Plusieurs sources parle de mutinerie. Des tirs nourris ont été entendus au camp Sangoulé Lamizana (à Goughin), au camp Guillaume Ouédraogo (centre-ville , à Ouagadougou) et à la Base Aérienne. Mais aussi à Kaya, dans la région du Centre-Nord. La tension monte également dans plusieurs autres camps du pays. Selon nos confères du courriers confidentiel , il s’agit d’une mutinerie. Des soldats en colère exigent le départ «immédiat» du Directeur général de l’Agence nationale de renseignements. Ils dénoncent aussi «le mauvais équipement des soldats, la mauvaise prise en charge des blessés et des familles des victimes dans la lutte contre le terrorisme». Nos confrères de BF1 croit savoir que les jeunes militaires formés par le lieutenant-colonel Zoungrana et surnommés les MANBA VERTS, voudraient libérer leur chef enfermé à la MACA depuis quelques semaines pour tentative de coup d’Etat. Selon le gouvernement il ne s’agit pas d’une prise du pouvoir par l’armée. Elle réaffirme son attachement à cette dernière. Des informations véhiculées dans les réseaux sociaux tendent à faire croire à une prise de pouvoir par l’armée en ce jour 23 janvier 2022. Le gouvernement tout en reconnaissant l’effectivité de tirs dans certaines casernes dément ces informations et appelle les populations à rester sereines. Il réaffirme sa confiance à notre armée qui demeure républicaine. Le Ministre des armées dit suivre avec intérêt l’évolution de la situation et demande aux populations de vaquer sereinement à leur occupations.

Libéria : 29 morts dans un mouvement de foule

Libéria

Au moins 29 personnes sont mortes dans la nuit de mercredi à jeudi 20 janvier à Monrovia, la capitale du Liberia, lors d’un mouvement de foule au cours d’un rassemblement religieux chrétien sur un terrain de football, a indiqué la police. «Des enfants qui prenaient part à cette croisade», le nom donné à ce genre de rassemblement, font partie des victimes, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la police Moses Carter. Il a ajouté que le bilan du drame risquait de s’alourdir. «Le nombre (de morts) pourrait augmenter parce que d’autres personnes sont dans un état critique», a-t-il dit. Des malfaiteurs ont causé un mouvement de panique en dévalisant les fidèles à leur sortie de ce rassemblement appelé « croisade », qui a drainé des masses de fidèles pendant deux jours autour d’un prêcheur très populaire sur un terrain de football dans le quartier pauvre de New Kru, dans les faubourgs est de la capitale. « Au moment où on sortait, des zogos (nom communément donné à des voleurs sévissant dans la rue) armés de couteaux ont commencé à demander l’argent et les téléphones », a dit Elisabeth Wesseh, 34 ans. « On a pris peur et on s’est mis à courir, mais la porte était trop petite pour tout ce monde. Ceux qui tombaient, on leur marchait dessus », a-t-elle dit. « La bousculade a été causée par un groupe de jeunes garçons qui essayaient de dévaliser les premiers à partir », a corroboré le porte-parole de la police, Moses Carter. La menace d’être volé a provoqué un reflux. « Quand les autres les ont vus revenir en courant, ils ont été pris de panique », a-t-il dit. Le président du Libéria George Weah a réclamé « une enquête exhaustive pour savoir si des agissements criminels sont ou non responsables » du drame, ont indiqué ses services. « C’est une triste journée pour nous », a-t-il dit à l’hôpital de la Rédemption où il s’est rendu. Il a assuré que des dispositions seraient prises pour qu’à l’avenir un personnel de sécurisation suffisant soit mobilisé autour de rassemblements religieux aussi importants pour canaliser les mouvements. Il a déclaré trois jours de deuil national et ordonné que tous les drapeaux soient mis en berne sur les édifices publics du pays, ont annoncé ses services.

Ouagadougou : la marche meeting du 22 janvier 2022 interdite par la mairie

Ouagadougou/Analyse/Le Gouvernement

Dans un communiqué, la mairie de Ouagadougou « interdit » l’organisation de la marche meeting qui était prévue se tenir ce samedi 22 janvier 2022. Selon le communiqué la manifestation projetée devait être soumise non pas à une simple information mais à une déclaration préalable soumise à l’appréciation de l’autorité administrative compétente. Les détails dans le communiqué ci-dessous.

Le projet « sécurité humaine et accès à la justice » s’étend au centre nord.

sécurité humaine et accès à la justice

Le projet « sécurité humaine et accès à la justice » au Burkina Faso mis en œuvre par Le Centre pour la Qualité du Droit et la Justice, (CQDJ) connait une nouvelle phase dans sa mise en œuvre. L’information a été donné aux hommes de médias le Mercredi 19 Janvier 2022. Ce projet a pour but de contribuer à l’amélioration des rapports entre forces de sécurité et communautés à travers le renforcement de la veille citoyenne sur l’action publique sécuritaire dans plusieurs régions. Apres donc la région de l’Est le projet connait une nouvelle phase qui va concerner la région du centre nord.En effet c’est au regard des résultats probants depuis le début du projet que le CQDJ en partenariat avec La National Endowment for Democracy ( NED) ont entrepris depuis octobre 2021 de donner une envergure nationale à cette initiative en l’étendant à d’autres régions touchées par la crise sécuritaire. Le Burkina Faso, connaît depuis quelques années, une exacerbation des formes d’insécurité hybrides et de menaces diverses, connues et émergentes, avec notamment la multiplication des attaques terroristes. Celles-ci sont particulièrement aiguës dans les régions de l’Est, du Sahel, du Nord et du Centre Nord.Dans ces zones, les populations se retrouvent parfois non seulement prises entre deux feux, celui des groupes terroristes et celui de l’action des forces de sécurité, mais sont en plus démunies, sans recours face aux abus de ces dernières. Pourtant, ces abus exacerbent la méfiance, voire la défiance des populations vis-à-vis des forces étatiques et partant, risquent d’accélérer le processus de radicalisation de certaines victimes et de leur famille. Afin de ne pas compromettre les droits humains dans ces régions les plus touchées par les attaques terroristes et en définitive l’efficacité de la lutte contre l’insécurité, il est donc impératif que, d’une part l’action publique sécuritaire fasse l’objet d’une veille citoyenne structurée et que, d’autre part, les personnes et communautés victimes d’abus puissent avoir accès aux institutions et administrations étatiques pour faire respecter leurs droits. En rappel le projet « Sécurité humaine et accès à la justice » est mis en œuvre depuis octobre 2019.

Alpha Condé a quitter Conakry pour Abou Dhabi

Alpha Condé

L’ancien président guinéen Alpha Condé a quitté Conakry ce lundi après-midi. Le président de la Transition, le colonel Mamadi Doumbouya, l’a autorisé à aller suivre des soins médicaux à l’étranger « pour des raisons humanitaires ». De sources concordantes, Alpha Condé a quitté Conakry à 14h, heure locale, à bord d’un vol privé. Direction Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, pour suivre des soins médicaux. Il est entouré de plusieurs personnes dont au moins un membre du Comité national de rassemblement et de développement (CNRD) et de son médecin personnel, une des rares personnes de confiance à avoir pu le consulter régulièrement depuis le putsch du 5 septembre. Plusieurs options ont été évoquées quant à sa destination, dont la Turquie, la Côte d’Ivoire ou le Qatar. C’est finalement l’option des Émirats arabes unis qui a été retenue. Il devrait notamment y recevoir un traitement médical pour soulager sa prothèse de hanche, dont il s’est plaint. Comme prévu par les militaires, son séjour à Abou Dhabi ne devrait pas excéder un mois, et pourrait même durer deux semaines seulement, en fonction des résultats de ses examens. Plusieurs options ont été évoquées quant à sa destination, dont la Turquie, la Côte d’Ivoire ou le Qatar. C’est finalement l’option des Émirats arabes unis qui a été retenue. Il devrait notamment y recevoir un traitement médical pour soulager sa prothèse de hanche, dont il s’est plaint. Comme prévu par les militaires, son séjour à Abou Dhabi ne devrait pas excéder un mois, et pourrait même durer deux semaines seulement, en fonction des résultats de ses examens. Notons que La justice guinéenne a décidé de se pencher sur les crimes commis pendant les années de gouvernance de l’ancien Président Alpha Condé, destitué à la suite d’un putsch militaire le 5 septembre dernier. « Je vous instruis (…) d’engager sans délai ou faire engager les poursuites judiciaires ou de saisir la juridiction ou lesjuridictions compétentes autour des faits présumés commis lors la période allant de 2010 à 2020 par des personnes quirestent à identifier » écrit le procureur général de la Cour d’appel de Conakry, Alphonse Charles Wright dans un courrier

Lotissement au Burkina: bientôt la liste des promoteur immobiliers

Lotissement au Burkina

Le Ministère du Développement urbain, de l’habitat et de la ville a tenu une conférence de presse sur le lotissement au Burkina Faso . Le Burkina Faso connait une forte croissance de sa population urbaine. L’une des conséquences immédiates de cette croissance urbaine est la forte demande en logements que l’Etat a du mal à satisfaire. Les lotissements massifs initiés à partir de 1986 pour l’aider à combler le déficit en logement n’ont pas produit les effets escomptés. » Pour accroitre la contribution du privé dans l’offre en logement, l’Etat a fait appel aux promoteurs immobiliers publics et privés pour satisfaire la demande par l’adoption de la loi N°057-2008/AN du 20 novembre 2008 portant promotion immobilière au Burkina Faso et du décret N°2009-222/PRES/PM/MHU/MEF portant contenu du projet immobilier et/ou foncier et sa procédure d’approbation. A cet effet, 275 agréments de promoteur immobilier ont été délivrés à ce jour. Au regard de l’ampleur de l’accaparement des terres suite aux rapports et conclusions de plusieurs commissions d’enquête, l’Etat a dû prendre des mesures conservatoires dont : la suspension du traitement des demandes d’approbation de projets immobiliers qui a permis de mettre en instance plus de 400 projets immobiliers ; la suspension de la délivrance de l’agrément sur la promotion immobilière en mars 2019 qui a permis de bloquer à 275, le nombre de promoteurs immobiliers autorisés à exercer. L’objectif de ces suspensions est de permettre au ministère en charge de l’habitat d’opérer les réformes appropriées pour définir des conditions plus idoines d’exercice de la profession. Un projet de loi a ainsi été élaboré, adopté en Conseil des ministres puis introduit à l’Assemblée Nationale. Sur 40 promoteurs immobiliers dans la commune de Saaba à Ouagadougou, quatre (04) sont en règle vis-à-vis des textes. Le gouvernement procédera à la publication de la liste des promoteurs et des projets immobiliers en règle pour mieux informer les populations. L’Etat travaille à protéger les populations qui sont les victimes collatérales de l’accaparement des terres. La commission ad hoc a travaillé en se basant sur la cartographie d’occupation immobilière et les textes règlementaires. Tous les projets qui ne respectent pas les documents de planification ont été rejetés. En termes d’occupation des terres, les 400 projets devraient occuper 30.000 hectares. Au total 23.000 hectares ont été rejetés et 7.000 hectares sont concernés par les 105 projets immobiliers jugés conformes. Sur les 406 projets immobiliers, 400 ont été analysés par la commission ad hoc et finalement 105 dossiers de 44 promoteurs immobiliers ont été jugés recevables et vont poursuivre le processus. ( Lotissement au Burkina) Ces 105 projets respectent les zones de planification urbaine. Il s’agit entre autres des zones situées dans les parcellaires habitant, des zones prévues pour la promotion immobilière, des zones d’urbanisation future et des zones non conformes (voies de contournement, zones touristiques, zones non affectées pour l’instant,…) Les perspectives des travaux du comité ad hoc : Notifier aux promoteurs par lettre, les résultats des travaux du comité ad hoc ; Mettre en place une cellule d’information à l’intention des promoteurs immobiliers pour les vérifications et éventuelles réclamations sur la situation de leurs projets ; Approuver les projets recevables après vérification de la capacité financière des promoteurs immobiliers concernés (105 projets) ; Opérationnaliser l’Office National du Contrôle des Aménagements et des Constructions (ONC-AC) en la dotant de moyens coercitifs pour la remise en état des sites des projets rejetés (295 projets ) ; Mettre à la disposition de la population la liste à jour des projets immobiliers conformes aux textes en vigueur pour les éventuelles acquisitions ; Superviser les projets immobiliers approuvés pour assurer la qualité des constructions et des viabilisations. » Lotissement au Burkina

Ibrahim Boubacar Keïta est décédé

Ibrahim Boubacar Keïta

L’ancien président malien Ibrahim Boubacar Keita a rendu l’âme dimanche matin à Bamako, a annoncé plusieurs médias locaux. Ibrahim Boubacar Keïta a dirigé le Mali pendant sept ans avant d’être renversé en août 2020 par l’actuelle junte au pouvoir. L’année dernière, il a été victime d’un accident vasculaire cérébral mineur, mais la cause de son décès n’a pas été précisée dans l’immédiat. IBK, s’est fait connaître sous Alpha Oumar Konaré, le premier président (1992-2002) de l’ère démocratique du Mali. Il a été Premier ministre de 1994 à 2000 et candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2002, mais il est devenu président du Mali en 2013. Le coup d’État qui le renverse en août 2020 est suivi d’un second en mai 2021. Quelques semaines après son éviction, il a été victime d’une attaque cérébrale mineure et a été transporté par avion aux Émirats arabes unis pour y recevoir un traitement médical. La junte dirigée par le colonel Assimi Goïta a depuis annoncé son intention de diriger le pays pendant plusieurs années, alors qu’elle s’était auparavant engagée à organiser des élections présidentielles et législatives le 27 février pour permettre le retour des civils au pouvoir. Plusieurs chefs d’État africains se sont exprimés à l’annonce du décès de l’ex-président malien Ibrahim Boubacar Kéita, ce dimanche 16 janvier 2022 à 9h, dans son domicile à Bamako.