Rapport ASCE-LC 2016 : la présidence épinglée pour plus de 245 millions de FCFA

La présidence du Faso a été épinglée dans le rapport 2016  de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC). Ce rapport a été rendu public ce Jeudi 19 Octobre dans la capitale Burkinabé.

Selon le rapport de synthèse, sur 177 milliards 99 millions 19 mille 792 FCFA de dépenses contrôlées, 1 milliard 14 millions 491 mille 804 FCFA sont des dépenses irrégulières dont 3 millions 244 mille 315 FCFA de dépenses inéligibles.

Ces dépenses irrégulières représentent 0,57% des dépenses totales qui étaient de 2,67% en 2015, poursuit le rapport.

Sur le carburant et lubrifiants, les dépenses irrégulières sont de l’ordre de plus de 255 millions de F cfa et plus de 98% de ces irrégularités sont attribuées à la présidence du Faso soit plus de 245 millions de F cfa. Il y a donc des « actes de mauvaises gestions qu’il convient de corriger rapidement » selon les termes du contrôleur général, Luc Marius Ibriga. Et d’ajouter, « Ces chiffres ne signifient pas que la gestion publique en 2016 est plus transparente que sous la Transition ».

Le ministère de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques (MAAH) a consommé le plus de carburant avec un montant exact de 1.607.947.400 F CFA. L’ensemble des structures a dépensé plus de 7 milliards 535 millions en consommation de carburant et lubrifiants en 2016.

Pour les comptes de dépôts, des comptes hors Trésor public, le ministère des Affaires étrangères (MAE) vient en tête des structures auditées avec 11 comptes à son actif pour un montant en recettes de 1 milliard 272 millions de F CFA pour 1 milliard 276 millions de dépenses.

Le ministère de la Défense nationale et des anciens combattants (MDNAC) tient la palme avec plus de 129 milliards 182 millions de F CFA en recettes et plus de 96 milliards 690 millions de dépenses pour 8 comptes de dépôts.

Le rapport de l’audit et investigation de la Présidence du Faso, du Premier ministère et des ministères, gestion 2016 

TELECHARGER LE RAPPORT ICI

 

SONABEL : les installations de Goughin partit en flamme

Incendie des installations de la SONABEL de Gounghin : D'énormes dégâts matériels enregistrés et impact sur la fourniture de l'électricité à Ouagadougou.

" vétusté du matériel et un besoin d'investissement de plus de 500 milliards de fcfa"

Des installations de la SONABEL de Gounghin sont parties en fumée dans l'après midi du lundi 9 octobre 2017. L'incendie a endommagé complètement le disjoncteur du poste 90/15 kv de Ouagadougou 2. Environ 1/5 du besoin en énergie de la ville de Ouagadougou en a ainsi pris coup.
La vétusté du matériel comme probable cause.
Le ministre Alfa oumar Dissa a également pointé du doigt la vétusté des matériels. Il y'a des groupes qui datent des années 1960 et des postes de 15, 20, 30 ou 40ans qui devraient être remplacés depuis plusieurs années.
Aujourd'hui beaucoup d'investissements sont orientés vers le secteur mais quand on regarde Il ya un retard qui a été causé depuis des années. Il nous faut plus de 500 milliards de fcfa plus ce qui a été fait actuellement..

Source : Quotidien

Africa Gold Insider: « Les investisseurs ne se feront plus anarquer », Patrick Gagnon de Sanama International

Ce vendredi 6 octobre 2017, ouagadougou a abrité la conférence de lancement de Africa Gold Insider, le plate-forme qui permettra selon son promotteur Patrick Gagnon, « de faire rayonner le domaine aurifaire artisanal ». Africa Gold Insider, c’est une serie de 75 conférences internationales en vue d’éclairer les prospects sur la réalité de l’or au Bukrina Faso.  … Lire la suite

Le Syndicat national des agents des finances dénonce la prise en otage du Contrôleur financier de la commune de Bobo-Dioulasso par les agents de la mairie

Bobo-Dioulasso

Dans la journée du mercredi 20 septembre 2017, des travailleurs de la commune de Bobo-Dioulasso ont envahi la Direction Régionale du Contrôle des Marchés Publics et des Engagements Financiers des Hauts Bassins (DR-CMEF/ HBS).

Ils ont séquestré le Directeur Régional et ses collaborateurs tout en leur proférant des injures, et même des menaces du genre : « Il est où ? on veut sa tête ; on veut sa peau, …etc. » ; mettant ainsi à rude épreuve leur sécurité, leur intégrité physique et morale. Cette situation fait suite à la mise en application du Décret n°2017-0718/PRES/PM/MATD/MINEFID du 02 Août 2017 portant Régime indemnitaire des agents et autres acteurs des collectivités territoriales. 
En effet, des interprétations diverses ont été constatées. Les travailleurs de la commune de Bobo-Dioulasso ont exigé un rappel de leurs indemnités pour compter du 1er Janvier 2017 (comme cela s’est passé dans la commune de Ouagadougou), alors que ledit Décret a été signé le 02 août 2017 sans précision expresse dans ses articles, d’une quelconque date d’effet. 
Considérant qu’en l’absence d’une date d’effet expressément donnée par un texte, c’est au plutôt sa date de signature, sinon, sa date de publication au Journal Officiel du Faso qui est applicable. Par conséquent, le Directeur Régional (par ailleurs Contrôleur financier de la commune de Bobo-Dioulasso) a proposé que le rappel d’indemnités soit constaté pour compter de la date de signature du Décret (02 août 2017). C’est ainsi que les travailleurs de la commune de Bobo ont estimé que le Directeur Régional et ses collaborateurs sont contre leurs intérêts en occultant que la principale mission de la DR-CMEF/ HBS est de veiller au respect des textes législatifs et règlementaires. Suite à cette pression, des instructions ont été données au Directeur Régional par sa hiérarchie de viser le rappel d’indemnités pour compter du 1er janvier 2017. Celui-ci a exécuté les instructions données par sa hiérarchie, mais a demandé qu’une instruction écrite lui soit transmise.
Aussi, faut-il rappeler que ce même incident s’est préalablement produit dans la commune de Ouagadougou avec les mêmes comportements et agissements avec séquestration du Contrôleur financier de la Région du centre… 
Face à ces comportements qui ne sont pas de nature à préserver le climat social déjà délétère et qui remettent en cause le travail combien noble et indispensable des contrôleurs financiers, nous dénonçons avec la dernière énergie :
- le fait que ni le Gouverneur de la Région des Hauts Bassins, ni le Haut-Commissaire de la province du Houet n’ait entrepris une démarche visant à assurer la sécurité du Directeur Régional et ses collaborateurs ; les jetant ainsi en pâture face à des travailleurs de la commune déterminés à se rendre « justice » ;
-  un manque d’anticipation des autorités qui attendent toujours l’irréparable ou les mouvements d’humeur avant de faire droit aux travailleurs ;
- le comportement populiste du maire de la commune de Bobo-Dioulasso pour avoir été l’instigateur principal du mouvement. En effet, c’est le double langage tenu par le maire, et son incapacité à concilier les positions qui sont à la base de ce mouvement. Pour une autorité de son rang, le maire aurait dû après les échanges qu’il a eus la veille (mardi 19 septembre 2017) avec le Directeur Régional, inviter les protagonistes autour d’une table pour échanger et trouver une solution. Bien au contraire, il a préféré prendre un engagement dans lequel il prétend autoriser le DR-CMEF/HBS à viser le dossier, alors qu’il sait bien que dans le droit positif burkinabè, il n’y a pas de réquisition entre Ordonnateur et Contrôleur Financier (l’information sur cette impossibilité lui a été donnée la veille).
Pire, en prenant cet acte, le maire fait croire à ses agents que la balle n’est plus dans son camp, mais dans celui du Contrôleur Financier, alors qu’il sait bien que cet engagement qu’il a pris est nul et de nul effet. 
En rappel, ce même maire de Bobo-Dioulasso, en la personne de Monsieur Bourahima SANOU, n’est pas à son premier forfait, et d’aucuns diront qu’il détient le « maillot jaune » ou encore la « palme d’or » dans ces genres de mouvements. En effet, on se souvient de la marche organisée par la mairie de Bobo-Dioulasso sur la Trésorerie Régionale des Hauts Bassins et la rupture de collaboration entre la mairie de Bobo et les agents des impôts durant cette même année 2017 ( de janvier à avril ) et tout cela, orchestré par Monsieur Bourahima SANOU himself. 
Pour toutes ces raisons évoquées et au regard des pressions visibles et souterraines sur les contrôleurs financiers (gardien de la bonne gestion financière) dans l’exercice de leur fonction, nous exigeons des autorités :
- un respect de la fonction de contrôleur financier et l’arrêt des interférences politiques, cause de la mauvaise gestion des finances publiques et partant, principal frein au développement économique et social de notre Pays ;
- une protection des agents sur leurs lieux de travail et la recherche de solutions aux problèmes avant une quelconque détérioration du climat social ;
- une excuse publique du Maire de la commune de Bobo-Dioulasso à l’endroit du Directeur régional du contrôle des marchés publics et des engagements financiers des Hauts Bassins et à ses collaborateurs afin de permettre une décrispation du climat de travail très délétère et électrique...
En tout état de cause, le Syndicat national des agents des finances (SY.N.A.FI) se réserve le droit d’entreprendre toutes actions pour amener les autorités à trouver des solutions idoines aux préoccupations posées par les Travailleurs et appelle ses militants (es) et sympathisants (es) à rester mobilisés pour d’éventuels mots d’ordre. 
SAVOIR LUTTER, VAINCRE ENSEMBLE

Le Secrétaire général

Mohamed SAVADOGO

Burkina : la Banque de l’habitat rachetée par Ebomaf

La Commission bancaire a aussi autorisé, lors de sa session du 27 septembre 2017 à Dakar, la prise de contrôle de la Banque de l’Habitat du Burkina Faso par le groupe Bonkoungou Mahamadou et Fils ( Ebomaf) soutenu par la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) en tant que partenaire technique.

Si le sérieux des propriétaires d’Ebomaf, n’est plus à démontrer, il est en revanche pertinent de se demander dans quelle mesure un entrepreneur, acteur non bancaire, se voit autorisé à prendre le contrôle d’une banque. Les cas Apollinaire Compaoré et Bonkoungou Mahamadou constitueraient aux yeux des observateurs un «dangereux précédent ».

Notons que la BHS du Sénégal, partenaire technique de l’Ebomaf, a eu mailles à partir avec la Commission bancaire ces derniers mois.

lalettredaffaires

Secteur Bancaire: Apollinaire Compaoré obtient son agrément

Selon des sources bien informées, la Commission bancaire de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a, lors de sa dernière session du 27 septembre 2017 à Dakar, octroyé un agrément bancaire à Appollinaire Compaoré.

L’homme d’affaires burkinabé, multi-récidiviste en matière de demande d’agrément, a enfin obtenu gain de cause, soutenu qu’il est par son partenaire technique, à savoir la Banque Régionale des Marchés (BRM). Le niveau d’endettement élevé de ses entreprises auprès du secteur bancaire n’est pas sans soulever des questions dans les milieux des hommes d’affaires.

lalettredaffaires.com

SAMAO 2017 : Mieux insérer le secteur minier dans les économies africaines

Les rideaux se sont ouverts sur la 2ème édition de la Semaine des Activités minières de l’Afrique de l’Ouest (SAMAO), le jeudi 28 septembre 2017 à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE. 

Des experts et praticiens du secteur minier du continent sont réunis à Ouagadougou dans le cadre de la 2ème édition de la Semaine des Activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO). Ils mûrissent la réflexion sur « les stratégies pour une meilleure intégration du secteur minier aux économies des pays africains ».

Organisée sous l’égide du ministère burkinabè des Mines et des Carrières, cette rencontre qui se veut « une vitrine de la promotion des potentialités minières et géologiques africaines », entend explorer les voies et moyens en vue d’accroître la contribution des mines dans le développement économique et social du continent.

Le Président du Faso a salué la pertinence du thème de cette deuxième édition de la SAMAO, qui permettra selon lui, de « voir comment nous allons faire en sorte que l’exploitation minière qui est faite dans nos pays puisse servir à la croissance, au développement et à la création d’emplois ». Il a remercié les pays participants pour la « confiance qui est toujours renouvelée au Burkina Faso ». 


La SAMAO 2017 qui réunit des ressortissants de plusieurs pays, se tient à une période marquée par des attaques terroristes au Burkina Faso. Ce qui fait dire au chef de l’Etat que « nous devons déjà considérer que c’est une grande victoire pour notre pays parce que les sociétés minières sont installées au Burkina Faso et continuent à produire de l’or nonobstant ces questions de sécurité ». 


Il a remercié le Maroc, pays invité d’honneur qui est présent à travers une délégation conduite par le Ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable de ce pays.
Le chef de l’Etat a estimé qu’en dehors des taxes perçues par l’Etat, la nécessité d’un « partenariat à la base » s’impose. Lequel partenariat devrait conduire les sociétés minières à passer commande chez les producteurs locaux afin de faire tourner l’économie locale. 


Le ministre des Mines et des Carrières a, dans son discours d’ouverture de la SAMAO, souligné l’importance de l’apport du secteur minier au produit intérieur brut et s’est félicité du fait que le Burkina Faso ait obtenu « le statut de pays conforme à la norme de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) ».
Après la cérémonie d’ouverture de la SAMAO, le Président du Faso a visité les stands d’expositions. Pour participer à cette édition de la SAMAO, les délégations sont venues, du Maroc, du Ghana, du Niger, du Sénégal, de la Côte d’ivoire, du Mali, du Benin et de la Guinée Conakry.

« Le Burkina a acquis réellement sa place de pays minier en Afrique », dixit Monsieur Tidiane BARRY 

Une délégation de la Fédération des Chambres des Mines de l’espace CEDEAO a été reçue en audience, le mardi 26 septembre 2017, par le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE. La délégation conduite par Monsieur Tidiane BARRY a été introduite par le Ministre des Mines et des Carrières du Burkina Faso, Monsieur Oumarou IDANI. 

A l’issue de l’audience, Monsieur BARRY, président de la Chambre des Mines du Burkina Faso, a indiqué qu’il s’agit d’une visite de courtoisie de la Fédération des Chambres des Mines de la CEDEAO. A la faveur de la semaine des activités minières de l’Afrique de l’Ouest qui se tient à Ouagadougou, la Fédération des Chambres des Mines de la CEDEAO organise ses activités statutaires, notamment un conseil d’administration et une assemblée générale. Ces rencontres vont consacrer, selon Monsieur BARRY, « l’entrée de nouveaux pays membres dans notre jeune chambre ». 


Cette audience avec le chef de l’Etat « marque pour nous toute l’importance qu’accordent les institutions de notre pays aux objectifs de notre jeune chambre qui a pour mission de faire en sorte que les ressources naturelles dans notre espace puissent être développées avec une gouvernance saine et puissent servir réellement au bien-être et au développement économique et social de l’espace », s’est réjoui le président de la Chambre des Mines du Burkina Faso. 


Poursuivant, il a indiqué que notre pays a maintenant acquis sa place de pays minier sur le continent mais le plus important reste le développement harmonieux du secteur, « avec des standards de gouvernance qui sont parmi les meilleurs au monde ».

USA: Roch Kaboré séduit les investisseurs Americain

Distinguées personnalités
Mesdames et Messieurs
Honorables invités en vos rangs et qualités respectifs

Mon pays le Burkina Faso se réjouit de participer à cette table ronde organisée par Atlantic Council et la Chambre de commerce des Etats Unis, pour échanger sur les voies et moyens de contribuer au renforcement de nos relations, notamment économiques, avec les Etats-Unis d’Amérique.

C’est un honneur que j’apprécie et je tiens à exprimer ma gratitude à toutes les personnalités qui y ont œuvré.

Situé au centre de l’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso est membre de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de
l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA), dont il abrite le siège.

Après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 contre la volonté d’instaurer un pouvoir à vie au Burkina Faso et la résistance héroïque de notre peuple contre le coup d’Etat du 16 septembre 2015, notre pays a renoué avec la démocratie, et continue d’écrire les pages de sa lutte pour l’Etat de droit, la justice et la prospérité partagée.

Depuis mon accession à la magistrature suprême, à l’issue des élections présidentielle et législatives du 29 novembre 2015, des réformes politiques et institutionnelles ont été engagées, en vue d’établir une nouvelle Constitution, celle de la Vème République.

La nécessité de solder le passif des crimes politiques et économiques, pour amorcer une véritable réconciliation nationale, reste au cœur de toute notre
attention, pour permettre à tous les Burkinabè de se donner la main, au terme du processus « Vérité-Justice-Réconciliation », pour bâtir une nation paisible et prospère.

Distinguées personnalités
Mesdames et Messieurs

Sur le plan économique, l’acquis majeur est l’élaboration et la mise en œuvre du Plan national de Développement économique et social 2016-2020. Conçu à l’issue d’un processus participatif et inclusif, le PNDES s’inscrit dans une dynamique de transformation structurelle de l’économie, et vise à améliorer les conditions de vie des Burkinabè grâce à une croissance forte.

Permettez-moi de remercier ici les entreprises d’Amérique du Nord qui ont contribué au succès de la Table ronde de Paris, organisée les 6 et 7 décembre
2016.

Ce succès témoigne de la confiance dont jouissent le Burkina Faso et son peuple auprès de la communauté des affaires et des bailleurs de fonds. Il traduit également la résilience, le courage et le sérieux d’un peuple travailleur, en qui l’on peut toujours faire confiance.

Mesdames
Messieurs

Premier producteur de coton, et classé parmi les trois pays les plus attractifs dans le secteur des mines en Afrique, notre pays offre en outre aux investisseurs étrangers de véritables opportunités dans des secteurs porteurs tels que l’agriculture, la santé, l’éducation, l’énergie, les mines, les télécommunications, les infrastructures, la finance et la sécurité.

Le Burkina Faso, tout en étant un pays où règne un climat de tolérance et de coexistence pacifique entre les différentes communautés religieuses et ethniques a subi, ces derniers temps, des attaques terroristes perpétrées dans sa capitale et dans la zone sahélo-saharienne. Avec les autres pays membres du G5-Sahel, nous sommes cependant engagés dans une lutte sans merci contre ce fléau mondial qu’est le terrorisme.

Notre gouvernement, conscient que cette lutte n’est pas seulement sécuritaire, a lancé un programme d’investissement au Sahel, destiné à réduire les vulnérabilités structurelles de cette région.

Distinguées personnalités
Mesdames et Messieurs

La coopération entre le Burkina Faso et les Etats Unis-d’Amérique se porte bien. Je voudrais en particulier saluer et remercier le gouvernement américain pour avoir renouvelé sa confiance au Burkina Faso, en décidant d’accompagner les efforts du peuple burkinabè à travers la signature, en avril 2017, d’une convention de préparation du Compact II dans le cadre de son programme Millenium Challenge Corporation, MCC.

Le renouvellement de ce don du peuple américain résulte de la très bonne exécution du Compact I par le gouvernement burkinabé et ses partenaires, qui ont réalisé un niveau de performance inégalé parmi tous les bénéficiaires de ce programme.

De 2008 à 2014, les subventions apportées ont permis d’investir de façon structurante dans les
infrastructures agricoles favorisant l’agro-business, les infrastructures de transport dans les zones de fortes productions, dans la santé ainsi que dans les réformes sécurisant au plan juridique la propriété foncière en milieu rural.

En accord avec les autorités américaines, le compact II qui se projette à l’horizon 2018-2022 complétera le Compact I et s’intègrera bien au PNDES, en ce qu’il ambitionne d’assouplir certaines contraintes structurelles telles l’énergie, le transport, les télécommunications etc., pour créer un cadre plus favorable à l’investissement.

Pour renforcer ce cadre, le Gouvernement a également simplifié et rendu transparentes les procédures de mise en œuvre des projets de type partenariat public privé (PPP).

Je voudrais aussi rappeler que le Burkina Faso
continue ses efforts, pour améliorer de façon constante son classement « Doing Business », afin d’assurer aux investisseurs un environnement toujours plus favorable.

Honorables invités
Mesdames et Messieurs

Pour clore ces remarques préliminaires et avant de vous convier à un échange direct, je souhaite que nous puissions assurer le suivi effectif de cette rencontre.

Je voudrais à cet effet, non seulement proposer l’organisation d’un forum d’investisseurs américains au Burkina Faso dans le courant du premier semestre 2018, autour des secteurs porteurs, mais également marquer la disponibilité de mon pays à accueillir une
rencontre relative à la démocratie et à la bonne gouvernance.

Je puis vous assurer du soutien du Gouvernement pour l’organisation de ces rencontres, ainsi que dans vos futures activités.

Bienvenue au Burkina Faso !

Je vous remercie !

Burkina: l’opération de distribution gratuite des lampes économiques démarre bientôt

Le projet de distribution et d’installation gratuite au Burkina Faso, d’un million et demi de lampes économiques au profit des ménages et bâtiments publics de l’Etat, débutera bientôt, a affirmé vendredi 15 septembre 2017 le ministère de l’Energie. Un million et demi de Lampes à Diode Electroluminescente (LED) seront distribuées et installées gratuitement au profit … Lire la suite