Sécurité: Marche meeting à Yako pour demander le justice pour le Général Gilbert Diendéré

« Juger ou libérer Diendéré ! Justice équitable pour le Général Gilbert Diendéré ! Mon Général, tout le Passoré vous soutient ! » ce sont autant de slogan qu'on pouvais lire sur les pancartes ce samedi à Yako.

En effet les fils et filles du Passoré à travers une marche-meeting ont demander l’accélération d’un jugement équitable au profit du Général Gilbert Diendéré, arrêté depuis le 30 octobre 2015 suite au coup d’Etat manqué.

Venus des 9 communes que compte la province du Passoré, les populations de la localité ont arpenté les artères de la ville pour exiger un procès équitable et diligent pour leur fils, frère et père, le Général Gilbert Diendéré.

A cet effet, ils ont marché environ 45mn, du CMA de la ville, en empruntant la « rue de l’hôpital » et ce, jusqu’au Haut-commissariat du Passoré, où les attendaient une sécurité impressionnante, les autorités communales ainsi que le représentant du Haut-commissaire du Passoré, Karidiata Kaboré, par ailleurs préfet du département de Yako pour transmettre ledit message.

« Nous estimons que la démarche du pouvoir politique ainsi que le pouvoir judiciaire actuel n’est pas du tout équitable dans le procès du putsch manqué.

La preuve en est qu’il y a des hauts gradés de l’armée et certains civils en passant par le général Yacouba Isaac Zida que le Général Diendéré a cité lors de la confirmation des charges contre lui.

Ces derniers doivent être rapatriés si nous voulons réellement une équité dans le procès de ce coup d’Etat manqué. Donc nous, nous estimons que c’est une manière de saper la justice », a martélé Sidnoma Franck Sankara.

Le préfet du département de Yako, Mme Kaboré, représentant le Haut-commissaire du Passoré a rassuré les marcheurs de sa promptitude à transmettre le message de toute la province à qui de droit.

Djibo: un homme tué et deux autres enlevés par des assaillants

Un agent de santé communautaire a été tué à Boguel Kadje situé dans le hameau de culture de Piladi à une vingtaine de kilomètre de Djibo dans la nuit du 18 au 19 Novembre .

Plutôt dans la nuit 17 au 18 novembre 2017, aux environs de 20h un commando de 20 terroristes lourdement armés ont fait irruption à Ariel, situé dans la commune de Nassoumbou.

Selon des témoins qui se sont confiés à notre correspondant basé à Djibo, après des tirs de sommation les assaillants ont enlevé deux (02) personnes. Et, avant de s’éclipser ils ont sommé les populations de quitter le village dans un délai de cinq (05) jours et passé cette date, tous seront tués sans distinction.

Tirs sur l’Avenue Kwamé N’krumah ce dimanche 19 Novembre : voici ce qui s’est passé.

Ce dimanche 19 Novembre autours de 20h des tirs ont étés entendus sur l'avenue Kwamé N'krumah. Une situation qui a semé la panique au sien de la population. 

Selon une source sécuritaire ce sont des tirs de sommation de deux policiers pour arrêter un véhicule qui refusait d’obtempérer.

Les tirs entendus aux environs de la Mosquée sunnite a fait penser à une nouvelle attaque terroriste. Mais il n'en est rien selon les autorités sécuritaires. Le calme est revenue quelques temps après.

 

Léo: Six bandits ont froidement tué le gardien de la caisse des producteurs du Burkina

Six bandits ont froidement tué le gardien de la caisse des producteurs du Burkina, succursale de Bieha (30km de Léo), le lundi 13 novembre 2017, avant d’emporter huit millions de FCFA.

Ils ont aussi pris des armes et du matériel de protection au Commissariat de police situé à proximité de la caisse.

Six malfrats lourdement armés sur trois motos se sont rendus à Bieha aux environs de 9h dans la matinée du lundi 13 novembre 2017. Ils avaient pour cible la Caisse des Producteurs du Burkina selon le récit de nos confrères de l'AIB

Quelques uns d’entre eux ont fait irruption dans l’établissement financier après avoir abattu froidement le gardien qui était assis dans son fauteuil en bois.

Selon les témoignages, l’opération a permis à ces visiteurs indésirables et spectaculaires d’un matin d’emporter la coquette somme de plus de 08 millions au grand dam de cette institution financière.

La caissière s’est évanouie sous l’effet de la panique et du choc et a été admise au CSPS. Jointe au téléphone dans la soirée du mercredi 15 novembre 2017 par l’AIB, elle a assuré qu’elle allait bien et est rentrée chez elle.

Pendant l’attaque de la caisse, les bandits ont aussi ouvert le feu sur le commissariat de police de Bieha, situé juste en face, à une trentaine de mètres de la caisse des producteurs. Il n’y a pas eu de victimes à ce niveau.

Cette double agression a créé la psychose et la débandade. Les délinquants se sont imposés en maîtres absolus des lieux, emportant quelques armes et du matériel de protection (gilets par balle et casques de protection).

Informé de la situation, le Haut-Commissaire de la province de la Sissili, Abraham Yiyé Somdo, en compagnie du Directeur provincial de la Police nationale, le Commissaire Alphonse Yoda, s’est rendu, le mardi 14 novembre 2017 à Bieha.

 

 

Nord-Burkina : Six morts dans une attaque à Taouremba

Six individus lourdement armés , à motos ont attaqué le vendredi 17 novembre 2017, en fin de matinée, le village de Taouremba, localité située à une soixantaine de kilomètres de Tongomayel dans la province du Soum.

Le bilan fait état de six morts : un conseiller municipal, quatre koglweogo et un sexagénaire.

Alertées, les forces de défense et de sécurité ratissent la zone à la recherche des assaillants qui ont pris la poudre d’escampette après leur forfait. Elles invitent les populations de la région au calme, à la vigilance et à la collaboration afin de dénoncer d’éventuels suspects.

Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du Ministére de la Sécurité

Politique: l’Opposition politique va bientôt déposer une plainte en justice contre le Ministre de la sécurité

« Le Cadre de Concertation du Chef de file de l’Opposition politique (CC-CFOP) a tenu une réunion ordinaire le mardi 14 novembre 2017. Présidée par le Chef de file de l’Opposition, M. Zéphirin DIABRE, la réunion avait les points suivants inscrits à l’ordre du jour :
-Vie du cadre de concertation ;

-Situation nationale ;

-Divers.

A l’entame de la rencontre, les participants ont observé une minute de silence en mémoire de Madame Henriette TRAORE née OUEDRAOGO, sœur du Président de l’ADF/RDA, Maître Gilbert Noel OUEDRAOGO, rappelée à Dieu le 10 Novembre 2017. L’Opposition politique présente toutes ses condoléances les plus attristées à la famille de l’illustre défunte.

Au titre de la vie du cadre, le Président de l’UBN, Diemdoda DICKO, et le vice-Président du CDP, Boubacar SAVADOGO, ont fait le point de la participation de l’Opposition aux états généraux de la décentralisation. Il ressort que les échanges ont été fructueux, et que les représentants de l’Opposition ont formulé des propositions pertinentes pour l’acte 3 de la décentralisation. L’assemblée a félicité les participants de l’Opposition et les a encouragés à prendre activement part au reste du processus.

Toujours au sujet de la vie du cadre, le Chef de file de l’Opposition a informé les participants de l’avancement des travaux de la commission mise en place pour réfléchir sur les réformes du Code électoral.

Au titre de la situation nationale, les participants ont évoqué la situation à l’Arrondissement 3 où l’équipe municipale, dirigée par l’Opposition, est visée par une motion de défiance. Les chefs des partis d’Opposition ont décidé de l’envoi d’une délégation pour rencontrer Madame le Maire, Rainatou OUEDRAOGO née SAVADOGO, ce jeudi 16 novembre 2017 à 10h à la mairie de l’Arrondissement. L’Opposition compte ainsi réaffirmer son soutien indéfectible au Maire victime d’un complot ourdi par le pouvoir en place.

L’immixtion du ministre de la Communication dans le traitement de l’information à la RTB a également été discutée. L’Opposition politique salue la mise au point de la rédaction de la RTB au sujet de l’annulation de l’émission avec l’ancien ministre Tahirou BARRY. L’Opposition condamne par ailleurs les agissements du ministre de la communication, qui portent atteinte à la liberté d’expression et à l’indépendance de la presse.

A propos du « scandale Tranquilos », l’Opposition prend acte de la déclaration du député Ladji COULIBALY dans L’Observateur Paalga et Le Pays du mardi 15 novembre 2017. Dans ces deux parutions, le député a certifié que c’est son fils qui a filmé le Ministre d’Etat Simon COMPAORE tenant une arme de guerre et menaçant les opposants.

Cette révélation montre une fois pour toutes que la vidéo est bel et bien authentique. L’Opposition a entamé les démarches devant aboutir très bientôt au dépôt d’ une plainte en justice contre Monsieur COMPAORE qui, par ces actes et paroles, a violé les lois du Burkina Faso en matière de détention et de port d’armes de guerre.

Sur le plan diplomatique, l’Opposition politique déplore la légèreté avec laquelle la question de l’Ambassadrice du Burkina en Ethiopie a été gérée. Malgré le communiqué du Ministère des affaires étrangères, il apparait que cette affaire révèle l’amateurisme qui caractérise la gestion actuelle de notre diplomatie qui du reste, au lieu d’être une diplomatie de développement au service des populations burkinabè, est devenue une diplomatie du business au service d’intérêts privés bien connus.

Débutée à 18 heures, la réunion a pris fin à 20h 30 mn après l’examen de quelques points de divers.

Le service de communication du Chef de file de l’Opposition politique »

Nord – Burkina: 04 individus armés attaquent l’école de Gountouré Kiri ce 14 novembre 2017

Dans la soirée de ce mardi 14 novembre 2017 aux environs de 19h30, quatre (O4) hommes armés non encore identifiés ont attaqué l’école primaire de Gountouré Kiri. Une localité située dans la province de l’Oudalan, à 45 km de Déou.

Les assaillants ont mis le feu aux motos (03) ainsi qu’aux ustensiles de cuisines utilisés par le corps enseignant. L’école a aussi été incendiée. Ces derniers ont eu la vie sauve grâce à l’instinct de survie qui les a amené à se cacher à l’arrivée des individus armés.

"nous sommes venus vous rassurer que le gouvernement veille sur vous. Ce dont vous avez besoin, c’est la sécurité. Je puis vous assurer que sur instructions des plus hautes autorités du pays, des efforts sont en train d’être faits pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens. Nous allons monter en puissance »a déclarer le ministre d'Etat Simon Compaoré en compagnie de son collègue de l'éducation nationale lors rencontrent à la mairie de Djibo cette semaine

Simon COMPAORE à Djibo: « Le gouvernement veille sur vous »

Le Ministre d’État, Ministre de la Sécurité Simon Compaoré et son collègue de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation Jean Martin Coulibaly rencontrent à la mairie de Djibo, les forces vives de la province du Soum et les enseignants. C’est le département communication du ministère qui donne l’information.  Simon COMPAORE s’est adressé aux forces vives et … Lire la suite

Altercation Kogleweogo / Gendarmes à Zabré : la version du Ministère de la sécurité

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En marge de la cérémonie de lancement officiel des travaux de bitumage de la route Manga-Zabré, le jeudi 09 novembre 2017, le ministre d’Etat, ministre de la Sécurité, #Simon_Compaoré, a rencontré les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) d’une part et les Koglwéogos de la localité d’autre part.

Il s’est agi pour Simon Compaoré de leur apporter les encouragements et le soutien du Président du Faso et de son gouvernement.
Cette rencontre a également permis au ministre d’avoir des explications sur l’incident entre gendarmes et ‘’Koglwéogo’’ survenu le lundi 06 novembre 2017 à Yorko, village de la commune rurale de Zabré.
Les responsables Koglwéogo de Zabré ont dit, lors de leur entretien avec le ministre, ne pas être les responsables de l’altercation. « Les auteurs sont venus de certains villages de la commune de Zabré. Ce sont des individus qui refusent de se soumettre aux règles générales qui régissent le bon fonctionnement des koglwéogo », ont-ils indiqué à #Simon_Compaoré.
Les premiers responsables des Koglwéogo de Zabré ont, par ailleurs, condamné ces actes qu’ils ont qualifiés de « barbares » et qui, selon eux, sont de nature à compliquer leur collaboration avec les FDS.
Le Ministre d’Etat, pour sa part, les a encouragés à toujours promouvoir l’esprit de collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité et surtout à respecter les règles régissant la vie en communauté.
Il faut noter que les armes emportées par les ‘’koglwéogo’’ ont été remises aux FDS. Toutefois, Simon Compaoré a clairement indiqué que les auteurs de ces actes seront poursuivis par la justice conformément aux lois en vigueur dans notre pays.

La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle/Ministère de la Sécurité

G5 Sahel: Seulement 70 milliards de FCFA annoncés pour l’instant (ministre Alpha Barry)

Pour le moment, seulement 108 millions d’euros, soit 70,243 milliards F CFA ont été annoncés pour le financement du la force spéciale du G5 Sahel, regroupant cinq pays (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad), a renseigné, lundi à Ouagadougou, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alpha Barry, au cours d’une conférence de presse. Le … Lire la suite