Nigeria: Des soldats tombent dans une embuscade près de la forêt de Sambisa, 3 morts et 10 blessés

Nigéria

Un détachement de l’armée nigériane a été la cible d’une attaque de Boko Haram vendredi soir près de la forêt de Sambisa , dans le nord est Nigeria, apprend–on de source sécuritaires. Au moins trois soldats et un milicien ont été tués . Alors qu’ils regagnaient leur base à Ghoza , près de la frontière camerounaise … Lire la suite

Diplomatie: Le nouvel Ambassadeur du Burkina en Éthiopie refoulé ?

Si l’on en croit Jean Baptiste Natama , le Burkina vient de commettre une grosse bourde Diplomatique . En effet le nouvel Ambassadeur du Burkina en Éthiopie se serait vu opposer une fin de non recevoir par les autorités compétentes éthiopiennes. Ce dernier est de retour à Ouagadougou.

« Les autorités du Burkina Faso auraient commis une bourde diplomatique en nommant un Ambassadeur en Éthiopie sans avoir obtenu au préalable l’agrément de ce pays.

Et, comme il fallait s’y attendre, l’ambassadeur qui s’est rendu à son poste pour prendre fonction se serait vu opposer une fin de non recevoir par les autorités compétentes éthiopiennes.

Et, de sources concordantes, l’infortuné diplomate aurait, face à la fermeté des autorités éthiopiennes, regagner Ouagadougou.

Cette situation regrettable traduit la légèreté et l’amateurisme avec lesquels notre diplomatie est actuellement gérée.

Il s’agit là d’une faute extrêmement grave qui porte atteinte à l’image de notre pays sur la scène internationale et il importe que le Président du Faso en tire les conséquences et prenne les mesures disciplinaires qui s’imposent. »

Jean Baptiste Natama

Mali: une bavure de l’armée française coute la vie à 11 soldats malien.

Soldat Francais

L’information a été rendue publique près de deux semaines après ce que certains appellent déjà la bourde de l’armée française. En effet, il y a près de 14 jours, l’armée française présente au Mali a mené un raid sur un camp djihadiste dans le secteur d’Abeïbara. Le camp a été bombardé pour éliminer les terroristes présents.

Seul bémol, on apprendra plus tard que des militaires maliens figuraient parmi les victimes. Selon des sources maliennes, au total, 11 militaires capturés par des djihadistes proches d’Al-Qaida, ont été retrouvés morts dans la nuit du 23 au 24 octobre lors du raid français.

Paris affirme qu’il ne savait pas que des militaires maliens otages des terroristes se trouvaient sur les lieux pendant l’attaque. Avaient-ils été exécutés avant? C’est ce que pensent certains militaires français cités par des médias maliens. Rien n’est sûr, toutefois, le groupe terroriste affirme qu’ils ont trouvé la mort dans le bombardement français, accusant l’armée française de mentir. Au final, 11 militaires maliens sont morts, et seulement 4 terroristes ont été tués dans le bombardement.

Mali: Amadou Sanogo entame une grève de la faim

Au Mali, l’ancien chef putschiste, Amadou Haya Sanogo, détenu depuis plusieurs années dans le cadre de l’assassinat de certains de ses frères d’armes a décidé de se faire entendre coûte que coûte.

Et pour cause l’avocat de celui qui fut brièvement chef d’État affirme que le délai légal de sa détention préventive (ainsi que celles des autres militaires arrêtés dans le même cadre) est expiré. C’est donc pour faire pression sur les autorités que le général Sanogo et ses codétenus ont décidé d’entamer une grève de la faim pour exiger leur libération.

Leur procès ouvert en novembre 2016 avait été suspendu pour les besoins de l’enquête. Jusque-là l’on ne sait toujours pas quand il reprendra. Une situation inadmissible pour les avocats des accusés.

Pour rappel, Sanogo était le chef d’une junte qui a dirigé le Mali après un putsch contre le président Amadou Toumani Touré. Il avait ensuite minimisé le danger des islamistes qui vont ainsi réussir à occuper une bonne partie du nord du pays avant d’être stoppés par l’armée française dans leur progression vers Bamako.

Force anti jihadiste G5 sahel: c’est partit pour les opérations

Soutenue sur le terrain par la France, la nouvelle force anti-jihadiste G5 Sahel a lancé mercredi ses opérations aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, une zone très instable devenue un foyer pour les groupes extrémistes.

Le président français Emmanuel Macron avait estimé mardi que le succès de cette force, composée de soldats du Mali, Niger, Mauritanie, Burkina Faso et Tchad, était une « obligation collective » dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, vaste région située au sud du Sahara.

« Le déploiement des Maliens, des Nigériens et des Burkinabé de la force G5 Sahel a débuté ce matin », a déclaré mercredi à l’AFP le lieutenant-colonel français Marc-Antoine depuis une base avancée française dans la région aride d’In-Tillit, dans le centre du Mali.

Sous son commandement, une centaine d’hommes de la force militaire française anti-jihadiste au Sahel Barkhane (4.000 hommes au total) va soutenir les troupes africaines déployées au sol lors de cette première opération, a-t-il expliqué.

Barkhane va apporter aux quelques centaines de troupes maliennes, burkinabé et nigériennes engagées « du conseil et de l’accompagnement » sur le plan aérien (chasseurs, hélicoptères, drones de renseignement), ainsi qu’un appui de l’artillerie, a-t-il détaillé.

Cette première opération, baptisée « Hawbi », est « une démonstration de force pour reprendre pied dans une zone délaissée par les Etats », aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, « en entravant la liberté de mouvement dont bénéficient plusieurs groupes armés depuis des mois », a souligné le lieutenant-colonel Marc-Antoine.

– Pleine capacité d’ici mars –
« L’objectif in fine est de faire monter cette force G5 Sahel en puissance pour qu’elle puisse se réimplanter dans les zones transfrontalières de façon autonome », a-t-il ajouté.

La force conjointe doit atteindre d’ici mars 2018 sa pleine capacité de 5.000 hommes, répartis en sept bataillons: deux pour le Mali et le Niger, et un pour le Tchad, le Burkina Faso et la Mauritanie. Les soldats ne se mélangeront pas, à part pour quelques officiers de liaison.

Ce nouveau dispositif vise à combler les lacunes des dispositifs militaires nationaux et multinationaux dans la région du Sahel.

Elle est devenue une base pour les groupes extrémistes, notamment depuis que la Libye a sombré dans le chaos en 2011, que la secte Boko Haram s’est étendue au Nigeria et que des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda se sont emparés du nord du Mali en 2012.

Ces derniers avaient été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, mais les violences perdurent dans le centre et le nord du Mali et se sont étendues aux pays voisins.

La force G5 Sahel se veut complémentaire de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma, plus de 12.000 hommes) et de Barkhane.

– Reprendre son destin en main –
« Le G5 Sahel, c’est une force de cinq armées africaines, appuyées essentiellement par la France, qui prend son destin transfrontalier en main pour conduire les opérations antiterroristes. Hawbi en est une expression », a commenté le colonel Arnaud Cervera, représentant du commandant de la force Barkhane à Gao, au Mali.

« L’enjeu ici, c’est que le Burkinabé comprenne qu’il a le même problème que le Malien et que le Malien comprenne qu’il a le même problème que le Nigérien. Le succès viendra de là », a-t-il expliqué à l’AFP depuis la base Barkhane de Gao.

Opérationnel depuis peu, le poste de commandement de la force G5 Sahel, à Sévaré, dans le centre du Mali, abrite désormais des officiers de liaison des cinq pays.

Le budget de fonctionnement de la force G5 Sahel a été estimé à 423 millions d’euros, mais il pourrait être revu à la baisse, aux alentours de 240 millions d’euros.

Une grande partie des fonds manque en tout état de cause encore à l’appel. Les cinq pays créateurs ont promis chacun 10 millions, l’Union européenne 50 millions et la France 8 millions, soit un total de 108 millions d’euros.

Les Etats-Unis se sont quant à eux engagés lundi à apporter jusqu’à 60 millions de dollars (51,5 millions d’euros).

Une conférence des donateurs est prévue le 16 décembre à Bruxelles.

AFP

Sénégal: Un présumé terroriste arrêté avec des explosifs à la frontière

Au Sénégal, la menace terroriste crédible semble se confirmer. En effet, quelques heures seulement après l’alerte des Américains, un présumé terroriste a été arrêté à Rosso à la frontière avec la Mauritanie. L’individu en question est actuellement entre les mains de la police selon le journal « Les Échos » qui donne l’information. Selon les … Lire la suite

Menace d’attentat terroriste : Le Sénégal alerté par la France et les Usa

Le Sénégal  serait visé par une attaque terroriste éminente. C’est en tout ce que laisse croire la déclaration de l’ambassade des États Unis  à Dakar

Dans un mail adressé à ses compatriotes et publiée sur son site officiel, l’ambassade des États-Unis conseille à tous ses ressortissants américains résidant à Dakar  de ne plus fréquenter ou de séjourner dans les hôtels en bord de mer jusqu’au mois de décembre.

Raison invoquée : l’existence d’une menace crédible liée à une éventuelle activité terroriste dans la capitale sénégalaise.

Ainsi, la représentation diplomatique leur demande, durant la même période, d’être vigilants en visitant les sites fréquentés par les Occidentaux et déconseille de rester dans les hôtels en bord de mer au moins jusqu’en décembre.

Toujours dans le mail, l’Ambassade des Etats-Unis conseille à ses ressortissants de regarder le filtrage de sécurité lorsqu’ils voyagent à Dakar  ou aux environs.

Pour le moment, le gouvernement du Sénégal, qui il faut le dire fait un travail remarquable dans le but d’éviter une attaque, n’a pas encore communiqué sur l’alerte lancée par les Américains.

Toutefois, les médias eux ont fini d’inviter les Sénégalais à suivre les recommandations de l’ambassade des États Unis  à Dakar.

Pour mémoire, le Sénégal, l’un des rares pays de la région ouest africaine qui n’ont pas encore été touché par une attaque terroriste, a, à plusieurs reprises fait objet de menaces de la part de mouvements djihadistes.

Guillaume Soro est rentré ce dimanche

Guillaume Soro a regagné son pays ce dimanche, vers 19h GMT. Le patron de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire s’est même exprimé à sa détente de l’avion.

Ce retour en Côte d’Ivoire du président de l’Assemblée nationale intervient dans un contexte où les spéculations autour d’une possible brouille entre l’ex-rebelle et le chef de l’Etat ivoirien vont bon train depuis l’arrestation le 9 octobre du chef du protocole de l’Assemblée nationale.

À son arrivée, le député de Ferkessédougou était accueilli par plusieurs personnes de son entourage proche. Plusieurs cadres de l’ex-rébellion étaient venus accueillir le PAN. Les anciens ministres Alain Lobognon et Affoussiata Bamba-Lamine étaient présents.

Interrogé par les journalistes à son arrivée, l’ancien patron de la rébellion en Côte d’Ivoire a déclaré : « J’ai de bonnes relations avec le président (Alassane Ouattara). D’ailleurs, en toute humilité, je vais aller rendre visite au président dans les prochains jours. »

Concernant l’incarcération de Souleymane Kamaraté, dit Soul to Soul, Guillaume Soro a expliqué qu’il laisserait la justice faire son travail. « J’espère que les juges feront leur travail en toute maturité ». Le PAN dit que « les Ivoiriens ont besoin de tranquillité » et qu’il ne fallait pas compter sur lui pour perturber cette quiétude.

C’est donc avec une intention de jouer la carte de l’apaisement, du moins en apparence, que le chef du parlement ivoirien a débarqué à Abidjan.

En rappel Soul to Soul  récemment encore le chef de protocole du président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire  a été arrêté pour atteinte à la sureté de l’État suite à une enquête ouverte contre lui après la découverte d’un arsenal de guerre à son domicile de Bouaké.

Somalie: un double attentat fait plus de 100 mort à Mogadiscio

Un double attentat à l’explosif à Mogadiscio a fait ce samedi 14 octobre au moins cent morts, selon un bilan établi par RFI, et des dizaines de blessés. Un bilan encore provisoire.

L’attaque n’a pas encore été revendiquée, mais les islamistes shebabs, qui multiplient les attaques ces dernières semaines, sont fortement suspectés.

Selon plusieurs témoins, un camion bourré d’explosifs s’est approché du Kilomètre 5, un carrefour embouteillé où l’on trouve hôtels, restaurants et agences gouvernementales. Les forces de sécurité ont tenté de l’arrêter, mais le véhicule a forcé le passage avant de sauter.

« C’était affreux, la bombe a explosé sur une route très fréquentée et a tué beaucoup de personnes. J’ai vu plusieurs cadavres, mais je n’ai pu les compter, c’était horrible », a témoigné un habitant, Ismail Yusu. Même écho de la puissance dévastatrice de l’explosion de la part des services de secours. « C’est un événement horrible. L’équipe chargée de ramasser les corps ne connaît même pas le nombre de victimes tellement il y en avait. On n’a jamais vu autant de morts et de destruction, a déclaré Abdukadir Haji Aden, directeur du principal service ambulancier de Mogadiscio. Ils ont ramassé des dizaines de tués et de blessés, et ils continuent. »

L’explosion s’est produite devant le Safari Hôtel, un établissement populaire mais qui n’est d’ordinaire pas fréquenté par des responsables gouvernementaux. Habituellement, les shebab ciblent plutôt les hôtels dans lesquels résident les responsables officiels et ont juré la perte du fragile gouvernement central somalien, soutenu par la communauté internationale et par les 22.000 hommes de la force de l’Union africaine (Amisom).

Côte d’Ivoire: Un avion s’écrase au large d’Abidjan et fait 4 morts

Un avion s’est écrasé samedi 14 octobre au matin au large d’Abidjan en Côte d’Ivoire, faisant plusieurs morts, selon des sources sécuritaires. Les pompiers font état de quatre Modlaves tués, et six blessés, dont quatre Français et deux Moldaves.

L’appareil, un Antonov, transportait 10 personnes, d’après le porte-parole de la police ivoirienne.

Selon un témoin interrogé par l’agence Reuters, le crash se serait produit pendant un orage, avec des pluies violentes et des éclairs. «L’appareil a raté son atterrissage et s’est écrasé dans l’eau, au large de Port-Bouët (commune située à côté de l’aéroport). Les pompiers et les forces de sécurité sont sur place», a cconfirmé à l’AFP le commissaire Charlemagne Bleu.

Selon une source militaire, l’appareil était affrété par l’armée française dans le cadre de l’opération antiterroriste Barkhane au Sahel. La base militaire française d’Abidjan sert de soutien logistique à l’opération dont le quartier-général est à N’Djamena.