Corruption au Burkina: 2 nouvelles structures font leurs entrées dans le classement

Le Réseau national de Lutte anti-corruption (RENLAC) a rendu public, hier lundi 30 septembre, son rapport 2018 sur l’état de la corruption au Burkina Faso. Il en ressort que la corruption prend de l’ampleur dans notre pays.

Selon le classement du RENLAC, la douane, la Police municipale, la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM), la Gendarmerie nationale, la Police nationale, l’enseignement secondaire et la Justice sont par ordre décroissant les services où les pratiques de corruption ont été le plus décelées en 2018.

Pour nous, c’est assez inquiétant, vu que des corps militaires et paramilitaires figurent dans le top 10 de ce peloton. En effet, en pleine guerre contre le terrorisme, la corruption dans ces milieux devrait connaitre une baisse.

Le rapport signale aussi l’arrivée de nouvelles structures dans le classement de 2018. Il s’agit par exemple de la SONAGESS et du CCVA. C’est assez inquiétant, au regard du rôle que joue la SONAGESS dans cette crise économique et sociale que traverse notre pays, et au regard de la mission assignée au CCVA en matière de sécurité du transport.

En tout état de cause, l’Opposition estime que, pour lutter efficacement contre la corruption, les premières autorités doivent donner l’exemple et poser des actes forts dans la lutte contre ce fléau.

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